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dimanche 28 avril 2019

TV Shows | Latest Series Seen #2

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Suite à mon premier article consacré aux séries publié la semaine dernière, voici un deuxième article qui y fait suite. 


BoJack Horseman de Raphael Bob-Waksberg
Nationalité : Américaine.
Genres : Comédie, drame, animation.
Format : 25 min.
Saison(s) : 5 (production en cours).
Distributeur : Netflix.
Date 1er épisode : 22 août 2014.

De quoi ça parle? 
Dans un monde où les humains et les animaux anthropomorphiques vivent côte à côte, BoJack Horseman, un cheval acteur connu pour avoir joué dans une sitcom fictive des années 1990Horsin' Around (VF : Galipettes en famille), vit à Hollywoo (la version de Hollywood renommée après la disparition de la lettre D du panneau) et tente de retrouver la célébrité avec une autobiographie écrite par sa prête-plume, Diane NGuyen...

Ce qui m'a attiré : 
1. J'en avais entendu parler en bien.
2. Comme j'avais fini de voir tous les épisodes de Rick et Morty, je voulais trouvé une autre série animée à regarder.

Mon avis : 
Comme pour Rick et Morty, je n'étais pas en admiration totale devant l'animation et puis, je me suis habituée assez rapidement et ça ne m'a plus dérangée que ça. 

Ce que je préfère dans cette série c'est sûrement le cynisme de BoJack et son franc parler incisif. Il a beau être le personnage le plus égoïste et le plus méprisant de l'histoire de l'animation, il en reste émouvant et on supporte tout ce qu'il fait endurer au quotidien aux personnes qui l'entourent.

Aussi, cette série en plus d'être drôle est surtout un moyen d'aborder un nombre incroyable de sujets très intéressants et encore peu développés dans l'audiovisuel comme : la solitude, la dépression, l'addiction, l'adoption ou encore l'asexualité.

Cela n'a pas été difficile pour moi d'être convaincue par l'excellence de cette série. Les cinq saisons prouvent d'ailleurs son succès auprès du public! 

Gilmore Girls d'Amy Sherman-Palladino.
Nationalité : Américaine.
Genre : Comédie et drame.
Format : 45 min.
Saisons : 7 (terminée).
Nombre d'épisodes : 153.
Date 1er épisode : 5 octobre 2000.
Distributeur : CW.


De quoi ça parle? 
La série raconte la relation complice et même privilégiée de Lorelai avec sa fille Rory qu'elle a eu à 16 ans. Entre leurs histoires d'amour respectives et les relations avec les grands-parents de Rory ou les personnages secondaires rencontrés au travail de Lorelai ou au lycée d'élite de Rory dans la petite ville de Stars Hollow, Lorelai et Rory n'ont pas le temps de s'ennuyer.

Ce qui m'a attiré : 
1. C'est mon amie Marion qui m'en a parlé comme étant une de ses séries préférées.
2. Je savais que c'était une série assez culte.

Mon avis :
J'ai tout de suite adoré cette série et pourtant, si j'ai mis autant de temps à la découvrir c'est justement parce que je croyais qu'elle n'allait pas me plaire, que j'allais trouver ça un peu trop niais. 

Certes ce n'est pas une série révolutionnaire toutefois, c'est une série qui fait du bien. Comme un doudou, comme une sucrerie, Gilmore Girls enlace avec tendresse, se déguste avec joie et gourmandise. 

Si je m'étais écoutée, j'aurais tout regarder d'un coup mais j'ai préféré faire durer le plaisir en espaçant la vision de chaque épisode. 

Ce que j'ai préféré c'est bien évidemment la complicité de Lorelai et Rory (la mère et la fille) et leur relation qui est absolument délicieuse. Leur duo ne cesse de faire des étincelles et leurs nombreux échanges restent en tête et réussissent à vous volez quelques larmes (pour ma part, des sots entiers haha). On a l'impression d'être avec elles et on aimerait les rejoindre et faire partie de leur famille réduite si chaleureuse.

En plus de leurs personnalités dont on apprécie rapidement tous les aspects, il y a tous les personnages secondaires auxquels on s'attache (certains plus que d'autres forcément). Les acteurs, comme les rôles qu'ils interprètent sont tous très attachants! 

Il y a les dialogues notamment, truffés de référence à la culture pop américaine : entre les films qu'elles regardent, la musique qu'elles écoutent et les livres que Rory lit, la liste ne cesse de s'allonger.

Si vous êtes à la recherche d'intrigues folles, vous ne serez pas servis parce que soyons clairs : Gilmore Girls est une série qui se contente de parler d'une mère et de sa fille, de leurs relations familiales, amicales, amoureuses et ça ne va pas plus loin. Cependant, c'est fait avec tant d'ingéniosité, qu'il est difficile de ne pas se laisser charmer.

J'ai désormais fini les 7 saisons mais il me reste encore Gilmore Girls : Une nouvelle année à regarder, qui est la suite de la série en 4 épisodes (soit 1h30) et j'ai plutôt hâte de voir ce qu'il est arrivé aux personnages / acteurs en 10 ans! À suivre sur le blog...


The end of the fucking world de Charlie Covell.
Nationalité : Britannique.
Genres : Comédie et drame.
Format : 25 min.
Saison(s) : 1 (production en cours).
Date 1er épisode : 24 octobre 2017.
Nombre d'épisodes : 8.
Distributeur : Channel 4.


De quoi ça parle? 
James, âgé de dix-sept ans et qui vit seul avec son père veuf, se présente comme un psychopathe et tue régulièrement des animaux comme passe-temps. Il se lie avec Alyssa, une camarade de lycée aussi rêveuse que rebelle qui vit avec sa mère et son beau-père. James, en quête de quelque chose de plus gros qu'un animal à tuer, se donne pour but de l'assassiner. Mais James commence à ressentir des sentiments pour elle, alors qu'ils fuguent chacun de chez eux et se lancent dans un road trip, où ils feront face à de nombreuses péripéties tragi-comiques

Ce qui m'a attiré :
1. On m'a conseillé cette série.
2. La nationalité (j'adore les séries anglaises).

Mon avis :
Dès le premier épisode, j'étais conquise. La voix off, la musique, les personnages : tout m'a immédiatement plu. Et puis il faut dire qu'il s'agit notamment et surtout d'un road trip et, moi et les road trips, c'est une grande histoire d'amour, d'autant plus quand il s'agit d'un voyage dans les paysages verts et pluvieux de l'Angleterre (ça ne fait pas rêver la majorité, j'en ai conscience mais personnellement c'est ma définition du paradis). 

Comme toute série britannique qui se respecte, le ton de la série typiquement anglais m'a lui aussi totalement séduit. Cette humour noir qui donne lieu à des répliques cinglantes : il n'y a rien de plus attrayant et plaisant selon moi.

D'autre part, il y a ce remarquable mélange des genres. En effet, la série oscille entre drame, comédie, thriller violent et romance (sans jamais tomber dans la mièvrerie).

Enfin, la série est terriblement bien construite et chaque épisode se termine par un cliffhanger qui donne forcément envie de découvrir la suite immédiatement (pour ma part, j'ai regardé la série en une soirée). 

Peaky Blinders de Steven Knight
Nationalité : Britannique. 
Genres : Drame historique, 
Format : 55 min.
Saison(s) : 4 (production en cours).
Date 1er épisode : 12 septembre 2013.
Nombre d'épisodes : 24.
Distributeur : BBC One.

De quoi ça parle? 
Basée sur l'histoire du gang des Peaky Blinders, actif à la fin du xixe siècle, cette série suit un groupe de gangsters de Birmingham à partir de . Cette bande, emmenée par l'ambitieux et dangereux Thomas Shelby et formée de sa fratrie, pratique le racket, la protection, la contrebande d'alcool et de tabac et les paris illégaux. Un vol d'armes automatiques dont ils sont les premiers soupçonnés pousse Winston Churchill à déléguer sur place l'inspecteur en chef Chester Campbell, officier de la police royale irlandaise qui emporte avec lui certaines méthodes expéditives... 

Ce qui m'a attiré :
1. L'histoire vraie de cette famille.
2. On m'a recommandé de regarder cette série pour sa beauté visuelle.

Mon avis :
Ma mère et moi avions commencé à regarder cette série quand elle venait de commencer (c'est-à-dire en 2013) et puis, au bout de deux épisodes, nous avions arrêté. 

Deux-trois ans plus tard, on me reparle de la série comme étant la meilleure de tous les temps et qu'il était indispensable que je la regarde. Nous avons donc recommencé la série depuis le début avec ma maman et très vite, nous nous sommes rendues compte de l'erreur que nous avions faite de ne pas avoir continuer de la regarder à l'époque. 

Nous nous sommes vite réjouies cependant parce que nous n'avons pas eu à attendre que les épisodes soient tournés étant donné que nous avions du retard et qu'il y avait alors déjà trois saisons disponibles à voir.

Maintenant, venons-en aux faits. Pourquoi Peaky Blinders est une des meilleures séries britanniques de ces dernières années? 

À mon avis, il y a tout d'abord le scénario et l'écriture claire et rigoureuse de cet univers si particulier dans lequel se meuvent et évoluent les personnages. Aucun détail n'est laissé au hasard,  du langage utilisé aux accents, des coiffures aux costumes en passant par les décors et les ambiances lumineuses : tout est fait pour que nous soyons plongés dans le Birmingham des années 20 et c'est complètement réussi! 

Ensuite, il y a ce casting impressionnant composé d'acteurs tous plus talentueux les uns des autres. Bien évidemment certains d'entre eux se détachent : je pense à Cillian Murphy (qui interprète à merveille le personnage principal masculin) et Helen McCrory (qui interprète elle aussi incroyablement le personnage principal féminin), deux acteurs qui portent la série sans relâche et qui se sont imposés, avec elle, comme des figures emblématiques de la fiction anglaise.

Et puis, il y a la mise en scène et en particulier cette photographie qui joue sur le clair obscur et l'association des tons très chauds aux tons très froids. Peaky Blinders est une pure claque en termes d'images et rares sont les séries britanniques auxquelles il a été consacré autant de soin et de précision. 

Enfin, il y a ce parti pris d'illustrer ces magnifiques images avec un répertoire entièrement rock et contemporain. Ainsi, on entendra des morceaux de Nick Cave and the Bad Seeds, des White Stripes ou encore des Arctic Monkeys. Et même moi qui déteste ce genre de musique, je dois avouer qu'elle s'accorde totalement à l'esprit de la série. 

Maintenant je n'ai qu'une hâte : découvrir la cinquième saison! 

The Crown de Peter Morgan.
Nationalité : Britannique.
Genres : Drame, historique.
Format : 1h.
Saison(s) : 2 (production en cours).
Distributeur : Netflix.
Date 1er épisode : 4 novembre 2016.

De quoi ça parle? 
The Crown se concentre sur la Reine Elizabeth II, alors âgée de 25 ans et confrontée à la tâche démesurée de diriger la plus célèbre monarchie du monde tout en nouant des relations avec le légendaire premier ministre Sir Winston Churchill. L’empire britannique est en déclin, le monde politique en désarroi… Une jeune femme monte alors sur le trône, à l’aube d’une nouvelle ère.

Ce qui m'a attiré :
- L'histoire
- La nationalité

Mon avis :
Une fois de plus, j'ai tout de suite été conquise par cette série britannique proposée par Netflix. En effet, non seulement on apprend tout un pan de l'histoire de la Reine Elisabeth II mais on en prend aussi plein les yeux. 

Tout comme Peaky BlindersThe Crown est une série d'une beauté fascinante qui immerge le spectateur au coeur de la royauté britannique et intrigue par ce qu'elle dévoile sur cette dernière. 

Pour endosser le rôle de la Reine, le choix s'est porté sur Claire Foy, dont la carrière avant d'être embauchée sur The Crown, n'avait rien d'exceptionnel. Et pourtant, impossible d'imaginer meilleure actrice qu'elle pour interpréter ce personnage si iconique, tant elle sait exprimer la douceur comme l'exigence, la fierté comme la dévotion, le doute comme la détermination. 

À ses côtés, on retrouve Matt Smith (connu pour la série Doctor Who, dont je profite de la mention pour vous la recommander) dans le rôle de son époux, le Prince Phillip, Vanessa Kirby dans le rôle de sa soeur Margaret ou encore Matthew Goode dans la saison 2, qui campe le rôle d'Antony Armstrong-Jones, un des amants de Margaret, photographe dont il est impossible de ne pas succomber au charme ensorcelant. 

Ce que j'ai particulièrement aimé dans cette série ce sont les enjeux dramatiques, les situations complexes auxquelles la Reine fait face chaque jour et tout ce qui se passe "dans les coulisses" aussi bien que les protocoles à suivre quand on est un membre de la famille royale.

Bonus pour les costumes, les bijoux, les décors et la musique notamment qui sont à tomber par terre.




Voilà, voilà. C'est ainsi que ce termine ce second article consacré aux séries que j'ai vu. J'espère, comme d'habitude, que cela vous a intéressé et vous a donné envie de découvrir tous ou certains des programmes dont j'ai parlé. 

Pour ma part, c'est un plaisir de partager avec vous mes découvertes et appréciations. Je suis heureuse d'avoir commencer cette nouvelle catégorie d'articles et souhaite la continuer le plus longtemps possible.

Je vous embrasse et vous souhaite un bon dimanche!

mercredi 24 avril 2019

Cinema | Movies I've seen #30 (March 2019) Part 4

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Aujourd'hui je partage l'ultime partie des articles relatant les films que j'ai vu au mois de mars. 

Au programme : 3 films américains, 1 film américano-australo-danois, 1 film français, 1 film américano-français, 1 film hongrois, 1 film britannique.

26/03/19 : Ragtime de Milos Forman (1981). 

À l'occasion de sa restauration, ce film (dont je n'avais jamais entendue parler avant) est ressorti en salles. J'en ai donc profité pour aller le voir au Grand Action un lundi après-midi du mois de mars. 

Adapté du best-seller mondial éponyme d'E.L. Doctorow, Ragtime est un film choral de 2h35 qui dépeint la vie de trois familles new-yorkaises issues de trois milieux sociaux différents au tout début du XXème siècle. 

Produit par le réputé producteur italien Dino De Laurentiis (fidèle collaborateur de Federico Fellini et Luchino Visconti), Ragtime aurait dû être réalisé par Robert Altman tant il correspondait au reste de sa filmographie. Toutefois, suite à un litige entre les deux hommes (ils n'étaient pas d'accord par rapport au montage de Buffalo Bill et les Indiens qu'ils venaient de faire ensemble), la réalisation du projet sera confiée au réalisateur tchécoslovaque alors connu pour Vol au dessus d'un nid de coucou (1975) et Hair (1979).

Avec ce nouveau film, Milos Forman livre une critique assassine des Etats-Unis en prenant pour porte-paroles un pianiste afro-américain, un immigré juif futur cinéaste et une jeune actrice féministe avant l'heure. Des porte-paroles qui sont, comme dans ses films précédents et les films qu'il réalisera par la suite, insoumis, déterminés, marginaux. 

Véritable fresque historique qui n'a pas fait pas l'unanimité auprès des critiques et est passé presque inaperçu à sa sortie en 1981, ce film est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs du metteur en scène décédé il y a déjà un an (le 13 avril 2018 précisément).

Après l'avoir vu, je peux maintenant dire que je comprends que Marc Olry se soit battu pendant 5 ans pour récupérer les droits de ce chef d'oeuvre méconnu. Effectivement, non seulement Ragtime est une prouesse de mise en scène admirable (en tout : une centaine d'acteurs et un millier de figurants ont participé au film), c'est un long-métrage qui fait office de témoin d'une époque aux problématiques toujours non résolues comme le racisme, le machisme, les inégalités sociales etc... et qui reste donc d'actualité dans ce qu'il dépeint.

De plus, les décors innombrables construits à l'occasion du projet, la diversité des costumes et accessoires, ainsi que la musique composée par Randy Newman (connu pour la saga Toy Story) permettent une totale immersion et contribuent à la réussite du film. 

Enfin, si vous êtes curieux de découvrir Samuel L.Jackson dans un de ces premiers rôles et Elisabeth McGovern seulement âgée de 19 ans (qui jouera 3 ans après dans Il était une fois en Amérique de Sergio Leone), c'est l'occasion rêvée.

26/03/19 : La Grande Aventure LEGO de Phil Lord et Christopher Miller (2014). 

En février 2017, j'avais vu Lego Batman, Le film de Chris McKay et ayant plutôt passé un bon moment devant, je me suis dit qu'il fallait peut-être que je vois le premier film (d'autant plus qu'au moment où j'ai décidé de le regarder, La Grande Aventure LEGO 2, la suite donc, était sortie au cinéma). 


Je ne sais pas si j'ai choisi le mauvais moment pour le visionner mais je suis restée assez insensible à ce que voyais et je n'ai pas autant ri que pour Lego Batman

J'ai notamment été moins "intéressée" par le scénario que j'ai trouvé au final assez classique (en résumé : c'est l'histoire d'un personnage qui n'a rien d'un héros mais va le devenir par un enchainement d'accomplissements dignes de reconnaissance). 

Bon par contre c'est hyper bien fait et j'imagine que pour tout fan de LEGO, ce film est comme un rêve devenu réalité (personnellement je n'y ai jamais joué donc bon...). 

J'ai bien aimé le moment avec les acteurs (donc pas en animation) que j'ai trouvé bien inséré au reste et émouvant (bien qu'un peu moraliste, à l'américaine quoi ^^).

Au final, je ne suis pas même pas allée voir le 2. Je le verrai peut-être quand il sera Netflix...

27/03/19 : C'est ça l'amour de Claire Burger

Second long-métrage pour cette réalisatrice (le premier étant Party Girl qui avait gagné la Caméra d'or en 2014), C'est ça l'amour est un film surprenant. 

Effectivement j'ai été très étonnée quand le film a commencé puisque je croyais qu'il s'agissait d'un film étranger, d'un pays de l'Est plus précisément, je ne sais pour quelle raison. Ce fût donc par une stupéfaction que mon entrée dans le film s'est faite!

Si je n'ai pas été convaincue par l'ensemble, j'ai trouvé que c'était une oeuvre qui comportait davantage de qualités que de défauts.  

Tout d'abord il y a une certaine humilité dans la mise en scène à laquelle j'ai plutôt bien adhérée. Ce que j'entends par là c'est que les images créées, parfois jolies et d'autres fois moins, ne prétendent pas être ce qu'elles ne sont pas, c'est-à-dire esthétiques. Comme un documentaire, ce film capte avec justesse des moments de la vie qui peuvent paraître anodins mais qui sont imprégnés du sentiment ambivalent qu'est l'amour.

C'est ça l'amour, comme son titre l'indique, est un long-métrage qui s'intéresse au rapport à l'amour de plusieurs personnages différents. Ainsi, toute une gamme de relation est développée dans cette histoire de prime abord assez simpliste. Premiers amours, mariage, nouvelles relations amicales comme amoureuses, flirts et enfin rapports familiaux : la palette est colorée et c'est ça qui rend le tout digne d'intérêt. 

À mon humble avis, je trouve que le titre a été très bien pensé. Ce film est comme témoin de ce qu'est, ce que peut être l'amour, en toute "simplicité".

Si j'ai d'abord été gênée par le jeu des deux jeunes actrices, le temps a fait que je m'y suis habituée et que j'ai fini par les trouver en accord avec les personnages qu'elles interprétaient. Le plus marquant est de loin, Bouli Lanners, parfait en papa malade d'amour pour sa femme et ses filles, 3 femmes qu'il a du mal à comprendre mais pour lesquelles il se bat au quotidien. 

Enfin, j'ajouterai que j'ai été profondément touchée par plusieurs séquences du film et en particulier par la reprise de la chorégraphie L'Abandon du ballet Le Parc d'Angelin Preljocaj qui est d'une beauté à couper le souffle. 

C'est à la fois tendre et intense, ça vous reste en tête sans aucun doute.

28/03/19 : Sunset de Laszlo Nemes

Je n'avais pas vu le film précédent du réalisateur (Le fils de Saul, 2015) parce que je n'arrivais pas à trouver la volonté de passer deux heures plongée dans l'enfer de l'Holocauste. Cette fois-ci, je me suis dit qu'il ne fallait pas que je rate cette nouvelle oeuvre au risque de le regretter plus tard de ne pas l'avoir découverte sur grand écran. 

D'après la bande-annonce que j'avais vu une dizaine de fois au cinéma, je m'attendais à un mélodrame lyrique se déroulant à Budapest au début du XXème siècle. 

Si le contexte historique est le bon, que le drame est bien présent ainsi qu'un certain lyrisme, la narration est chaotique et la photographie, bien que maitrisée et d'une certaine beauté, m'ont totalement perdue et vite lassée. En effet, très rapidement, mon envie de me lever de mon siège m'a prise mais je n'y ai pas fait suite et suis restée jusqu'à la fin, péniblement... 

Ce flou constant, ces mêmes échelles de plans (la plupart du temps on suit l'héroïne de dos comme si elle se baladait dans des couloirs étroits) m'ont donné la nausée et m'ont privé de toutes émotions. Je n'ai ressenti aucune empathie pour le moindre personnage et il m'était totalement égal de savoir ce qu'il allait leur arriver (ce qui n'est jamais un bon présage). 

Bref, vous l'aurez compris : c'était plaisant à l'oeil toutefois pénible à vivre.

29/03/19 : Flashdance d'Adrian Lyne (1983). 

Bien que j'en connaissais plusieurs extraits célébrissimes (comme la fameuse danse sur Maniac de Michael Sembello) et que j'avais le DVD rangé dans une boîte chez moi, je n'avais encore jamais vu Flashdance

Je dois dire que j'ai un avis assez mitigé par rapport à ce film...

Premièrement, pour tout(e) féministe qui se respecte, cette histoire et surtout les personnages sont d'une aberration totale tant ils sont misogynes pour les hommes et tant elles sont cruches pour les femmes. 

Parce qu'en le résumant simplement, Flashdance parle d'une jeune femme (je crois qu'elle est censée avoir 18 ans - ce qui n'est pas du tout crédible -) qui travaille de jour dans une aciérie (pas franchement très crédible non plus) et est stripteaseuse de nuit. Alors qu'elle danse tous les soirs sans avoir jamais pris de cours de danse, son patron (BEAUCOUP plus âgé qu'elle) se rend là où elle remue son popotin et tombe instantanément amoureux d'elle (après l'avoir bien mâté quasiment nue). Ils commencent alors une relation où elle passe clairement pour une vraie nympho bien vulgaire. Bref, vous l'aurez compris, en termes de scénario c'est largement en dessous de la pauvreté et carrément révoltant. 

Pour couronner le tout, dès le début de film, toutes les filles sont filmées pour leur attributs (bonjour tous les plans sur leurs fesses et leurs poitrines) et nous sont montrées comme des sortes de poules sans cervelle. 

Vis-à-vis de la danse, c'est tout sauf gracieux (l'important c'est voir des formes en TRÈS GROS PLAN) et on tombe dans le cliché total. Sans parler de cette fin qui est abrupte et donc décevante comme jamais.

Hormis le scénario minable, les musiques pop, typiques des années 80, sauvent VRAIMENT le film et m'ont permis de tolérer le spectacle auquel j'étais en train d'assister (heureusement sinon je crois que je me serais pendue).

Quand je pense que la réalisation a été proposée à David Cronenberg puis à Brian de Palma (qui ont tous les deux refusé), j'en rigole presqu'aux larmes. 

Et pour ce qui est du choix de Jennifer Beals, il existe deux histoires : 1. Ce seraient les secrétaires de la Paramount qui auraient pris la décision suite à la vision des essais vidéo 2. Le président de la Paramount aurait demandé aux cent hommes les plus macho du studio  "which of these three young women you’d most want to f---". À mon avis, la deuxième histoire est la plus probable.

Quitte à regarder un film sur la danse des années 80, je vous conseille plutôt Fame d'Alan Parker qui est nettement au-dessus.

29/03/19 : Autour de minuit de Bertrand Tavernier (1986). 

Après avoir regardé Flashdance, j'avais besoin de voir un autre film pour oublier ce à quoi je venais d'assister.

Il s'avère qu'Autour de minuit est aussi un film que j'avais en DVD mais que je n'avais encore jamais vu. 

De nouveau, j'ai été surprise par la nationalité de l'oeuvre. En effet, je pensais que c'était un film américain et bien qu'il s'agisse d'une production americano-française, le réalisateur est français et l'action se déroule pour la majorité à Paris. 

Mise à part le découpage du film (il y a des travellings toutes les minutes et c'est vite épuisant, surtout que ce n'est pas justifié et donc inutile), j'ai beaucoup aimé le tout. 

Quel plaisir d'écouter du bon jazz (à plusieurs reprises il y a du Chet Baker en fond et c'est divin) et quelle joie de découvrir des artistes en tout genre à leurs débuts comme François Cluzet, Eddie Mitchell, Philippe Noiret ou encore Martin Scorsese! 
30/03/19 : Gentlemen cambrioleurs / King of Thieves de James Marsh

En allant voir ce film j'avais bien conscience que je n'allais pas assister à une révolution haha. Assurément, on était loin loin loin d'un chef d'oeuvre. 

Inspirée de faits réels, cette histoire de braquage monumental par des hommes âgés de plus de 70 ans est assez impressionnante et plutôt cocasse. Toutefois, si c'est divertissant au début, le film s'éternise un peu et perd en comique. 

Dans tous les cas, c'est un film qui se laisse regarder sans trop se poser de questions et on ne peut pas dire que ce soit désagréable. 

Bon sinon, j'ai vraiment apprécié les inserts d'extraits de films dans lesquels ont joué tous les acteurs quand ils étaient jeunes qui m'ont semblé être de parfaits clins d'oeil au genre du film de braquage. 

31/03/19 : Tout ce que le ciel permet de Douglas Sirk (1955). 

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu un classique mélodramatique. Et qui de mieux que Douglas Sirk pour remédier à cela? 

Quand j'ai découvert ce metteur en scène je devais avoir 9-10 ans. C'est ma mère, fan absolue, qui m'a montré un premier film puis un deuxième. C'était donc il y a plus de 10 ans et j'ai d'ailleurs du mal à me souvenir ce que j'ai vu ou non (je suis sûre et certaine d'avoir vu Le temps d'aimer et de mourir qui m'avait marqué par sa fin).

Quand j'ai vu que plusieurs cinémas indépendants de Paris programmaient plusieurs de ses films, je me suis dit que c'était le moment de replonger dans l'univers de ce cher Douglas Sirk. 

Toutefois, sachant que j'avais chez moi deux coffrets de DVDs du réalisateur germano-danois, j'ai été prise d'une flemme absolue de sortir pour aller au cinéma et j'ai décidé de rester sous mes couvertures allongée sur mon canapé. 

C'est sur Tout ce que le ciel permet que mon choix s'est porté et je dois dire que c'était le film parfait pour le dimanche soir. 

À la fois histoire d'amour sulfureuse et récit familial conflictuel, le film pose de nombreuses questions par rapport au deuil, à la maturité, à la passion amoureuse, aux quand dira-t-on et aux différences de milieux sociaux. 

Bien écrit, efficace dans sa maitrise, Tout ce que le ciel permet était idéal pour finir en beauté le long mois de mars. 

Je vous invite à regarder cette analyse de séquence par Philippe Rouyer qui exprime totalement ce que j'ai ressenti en voyant le film. Et si cette vidéo ne vous a pas convaincue, alors je ne peux plus rien faire pour vous haha ^^



C'est ainsi que se finit l'ensemble des articles consacrés aux films que j'ai vu au mois de mars 2019. J'espère que cet article vous a plu et intéressé.

En attendant la suite de mes découvertes cinématographiques, je vous embrasse et vous retrouve vendredi avec un nouvel article mode. 

À lire ou relire mes articles cinéma précédents du mois de mars : Partie 1 - Partie 2 - Partie 3.

dimanche 21 avril 2019

TV Shows | Latest Series Seen #1

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Dernièrement je me suis remise à regarder beaucoup de séries et je me suis dit que ce serait une bonne idée de vous partager mes découvertes. 

Je ne sais pas encore à quelle fréquence je publierai mes articles (pour l'instant j'en ai déjà quatre de côté) mais je pense que ce sera entre 1 et 2 par mois. 

Ce qui est sur c'est que, comme mes posts consacrés à la musique, je vous donnerai mon avis sur 5 séries par article (parce que, pour ceux qui ne le savent pas, mon chiffre préféré est le 5).

Les séries mentionnées dans cet article ne sont pas triées par date de sortie mais dans l'ordre dans lequel je les ai regardées. Toutes celles dont je vous parlerai ne sont donc pas toutes achevées. Dans tous les cas, j'ai pris le soin de spécifier quand c'est le cas ou non. 

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Dix pour cent de Fanny Herrero. 

Nationalité : Française.
Genre : Comédie.
Format : 55min.
Saison(s) : 3 (en cours).
Nombre d'épisodes : 18.
Date 1er épisode : 14 octobre 2015.
Distributeur : France 2.



De quoi ça parle? 
Chaque jour, Andréa, Mathias, Gabriel et Arlette, agents dans l’agence artistique ASK (Agence Samuel Kerr), jonglent avec de délicates situations et défendent leur vision du métier. Ils mêlent savamment art et business. Vie privée et vie professionnelle en viennent à se croiser.
Tout en se débattant pour sauver leur agence secouée par la mort subite de son fondateur, les quatre agents nous entraînent dans les coulisses du monde sauvage de la célébrité, où le rire, l’émotion, la transgression et les larmes se côtoient constamment.

Ce qui m'a attiré :
1. Le sujet de la série.
2. Camille Cottin que je connaissais de Connasse d'Éloïse Lang et Noémie Saglio. 
3. J'en avais entendu beaucoup de bien.

Mon avis :
Je vais être honnête avec vous, quand on me dit "série française" je n'ai qu'une envie, celle de partir en courant. Sauf qu'avec Dix pour cent, j'ai changé mon fusil d'épaule (je crois que c'est première fois que j'utilise cette expression de toute ma vie).

C'est simple, je suis immédiatement tombée sous le charme de cette série et ça a été une véritable bonne surprise d'enfin trouver un programme français télévisé digne d'intérêt!

Ce que j'aime c'est :
- découvrir à chaque épisode le nouvel acteur invité sur lequel le récit va se consacrer
- avoir l'impression de faire partie de cet univers de casting et d'agence de comédiens
- les dialogues teintés d'humour typiquement français 
- apercevoir, parfois, des bouts de Paris par-ci, par là dont j'aime deviner la localisation

Déjà trois saisons et il me tarde déjà de découvrir la quatrième!  

Rick et Morty de Dan Harmon et Justin Roiland.

Nationalité : Américaine.
Genre : Science-fiction, comédie, animation.
Format : 25min.
Saison(s) : 3 (en cours).
Nombre d'épisodes : 31.
Date 1er épisode : 2 décembre 2013.
Distributeur : Adult Swim.



De quoi ça parle? 
Rick est un vieux scientifique brillant mais mentalement instable. Il entraîne son petit fils Morty dans des aventures à travers l'espace et le temps.

Ce qui m'a attiré : 
1. J'avais envie de regarder une série aux épisodes courts pour pouvoir déjeuner devant haha ^^
2. J'ai appris que l'un des créateurs de la série (Justin Roiland) est le frère d'Amy Roiland, créatrice du blog A Fashion Nerd que j'adore.
3. On doit notamment à l'autre créateur (Dan Harmon), la série Community que j'avais beaucoup aimé.

Mon avis :
De prime abord, je n'étais pas fan du tout de l'animation et ça me perturbait beaucoup. Au final, je me suis vite rendue compte que peu importait que ce ne soit pas sublime, l'ambition de la série n'étant pas de faire du beau mais de nous faire rire. Et pour être drôle, ça l'est étonnamment! 

Ce que j'adore dans Rick et Morty c'est qu'il n'y a aucune limite (en partie grâce au fait que c'est une série d'animation) et que je n'avais encore jamais rien vu de semblable.

Aussi, l'une des spécificités de la série c'est l'humour noir dont je raffole. Et puis l'auto dérision notamment qui est omniprésente dans les dialogues. 

C'est trash, délirant, déjanté et les personnages, en plus de nous faire rire chacun à leur manière, sont très attachants.  

The Get Down de Baz Luhrmann et Stephen Adly Guirgis.

Nationalité : Américaine.
Genre : Drame, musical.
Format : 1h.
Saison(s) : 1 (terminée).
Nombre d'épisodes : 11.
Date 1er épisode : 12 août 2016.
Distributeur : Netflix.


De quoi ça parle? 
Cette série retrace la genèse de la culture Hip-hop née à New-York. On découvre alors comment ont émergé les crew de breakdance ainsi que les rappeurs au sein du quartier le plus défavorisé de la ville, berceau du crime et des trafics de drogue, au travers de l'aventure de cinq jeunes garçons, Ezekiel, Shaolin, Ra-Ra, Boo-Boo et Dizzy. The Get Down résulte de la combinaison de drame, amour, découverte, et de la collision du Disco des années 70 vers un univers plus underground.

Ce qui m'a attiré : 
1. Le sujet traité c'est-à-dire la culture hip hop.
2. Le nom de Baz Luhrmann qui a réalisé, entre autres, Moulin Rouge (2001) qui est une de mes comédies musicales préférées au monde.


Mon avis :
Tout m'a plu dans cette série et j'ai du mal à lui trouver des défauts. Selon moi, sa capacité à retranscrire l'ambiance des années 70 est magique et cela est sûrement dû au génie de Baz Luhrmann mais notamment au budget qu'on a mis à sa disposition. 

En effet, même si ce n'est pas forcément un gage de qualité, The Get Down est la série la plus chère produite par Netflix à ce jour (en tout le budget s'est élevé à 120 millions de dollars soit 7,5 millions par épisode) mais honnêtement, ça en valait le coup! 

La bande originale de la série mêle tous les genres de l'époque : du rap au disco en passant par la soul et le gospel, c'est un joyeux mélange qui fonctionne à la perfection et pour les fans de sampling comme moi, vous serez ravis d'en découvrir les prémices.

D'une autre part, on a notamment droit à des morceaux cultissimes comme Bad Girls de Donna Summer comme Shining Star d'Earth Wind and Fire ou encore des chansons plus récentes de Christina Aguilera par exemple. Dans tous les cas, elles donnent toutes envie de danser et chanter comme jamais!

Il y a notamment des séquences d'animation qui font évidemment penser au dessin animé des frères Jacksons (The Jackson 5ive) et qui apportent une vraie joie et singularité aux épisodes que j'ai vraiment appréciées.

Enfin, le casting est en parfaite adéquation avec l'histoire racontée. Ma petite préférence est le personnage interprété par Jaden Smith qui est tout à fait adorable!

En résumé : J'AI ADORÉ!


Glow de Carly Mensch et Liz Flahive

Nationalité : Américaine.
Genre : Comédie.
Format : 30 min.
Saison(s) : 2 (production en cours).
Nombre d'épisodes : 20.
Date 1er épisode : 23 juin 2017.
Distributeur : Netflix.


De quoi ça parle? 
Ruth, actrice au chômage, se présente à une audition suite à une annonce recherchant des femmes « non-conventionnelles ». Une fois sur place, elle apprend qu'il s'agit d'un spectacle de catch féminin télévisé. Rejetée lors des sélections initiales, sa persistance et l'intervention de sa meilleure amie Debbie lui permettent finalement d'intégrer la troupe et d'y occuper une place centrale.

Ce qui m'a attiré: 
1. Alison Brie que j'avais vu dans Community mais que j'avais découvert dans Mad Men de Matthew Weiner.
2. Le pitch complètement atypique.
3. Tout le monde en parlait comme LA série féministe.

Mon avis :
Il y a 10 épisodes par saison. Quand j'ai commencé à regarder la première, j'ai vu 5 épisodes d'un coup (ce qui représente  2h30) et très peu de temps après j'ai regardé les cinq autres épisodes d'une traite aussi. Autant vous dire que j'ai totalement adhéré à cette série!

Tout le casting est excellent (même si, pour ma part, j'ai une large préférence pour Alison Brie) et l'ensemble est frais, drôle et bien construit. 

J'ai apprécié la direction artistique aussi et la volonté de faire revivre les années 80 surtout en termes de costumes, coiffures, maquillage et de musique - pour le meilleur comme pour le pire - et de découvrir un peu l'envers du décor de l'univers du catch, qui est un sport dont je ne connaissais rien du tout. 

Toutefois, si c'est du catch que vous voulez voir, ne vous attendez pas à être rassasié(e) avec cette série parce que ce n'est qu'un prétexte à ce qui se déroule. 

Aussi, sous ses dehors comiques, la série parle d'une quantité de sujets dignes d'intérêt dont le divorce, la tromperie, l'éducation, l'émancipation, la difficulté à trouver du travail en tant qu'artiste etc... 

Comme le titre l'indique (G.L.O.W : Georgeous Ladies of Wrestling), cette série met en avant différents types de femmes, toutes plus captivantes que les autres et les célèbre sans les juger. C'est profondément féministe et pop. J'approuve!

Si vous n'êtes pas convaincu(e), je vous invite à aller regarder cette >> vidéo <<.

Sense8 de J. Michael Straczynski, Lilly Wachowski et Lana Wachowski.

Nationalité : Américaine.
Genre : Drame, science-fiction.
Format : 1h.
Saison(s) : 2 (terminée).
Nombre d'épisodes : 24.
Date 1er épisode : 5 juin 2015.
Distributeur : Netflix.


De quoi ça parle? 
Une femme se suicide dans les ruines d'un temple méthodiste situé à Chicago, aux États-Unis. Sa mort mêle mystérieusement les existences de huit individus éparpillés aux quatre coins du monde. En effet, Nomi, Will, Riley, Capheus, Sun, Lito, Kala et Wolfgang partagent désormais des expériences intellectuelles, émotionnelles et sensorielles communes et se retrouvent capables d’intervenir dans leurs réalités respectives. Ils ne sont pas les seuls à disposer de ces capacités et sont recherchés par une organisation aux desseins obscurs.

Ce qui m'a attiré : 
1. Les soeurs Wachowski.
2. Tout le monde en parlait comme d'une révolution.

Mon avis :
Pour tout vous admettre, les 3-4 premiers épisodes ont un peu été un "calvaire" pour moi parce que je ne comprenais rien et que je déteste être dans le flou total. 

La série étant tellement complexe, le début demande donc de l'attention et de la concentration pour essayer de regrouper les pièces du puzzle. Et puis une fois que cela s'éclaircit au fur et à mesure, cela devient absolument fascinant et ma soif de découvrir la suite n'a fait que s'intensifier.

Il faut savoir que Sense8 est une série extrêmement riche. Avec 8 personnages principaux, tous originaires de différents pays et avec chacun leur histoire, l'objectif d'écriture était de réussir à ce que le public s'attache à tous. Et, vous savez quoi? C'est le cas! Alors oui, forcément on a quand même des préférences mais chaque personnage est très bien écrit et interprété. 

Mes seuls petits reproches sont :
1. J'aurais aimé que les acteurs parlent tous dans leur langue constamment plutôt que d'utiliser l'anglais la majorité du temps (je comprends tout à fait que c'était plus simple de procéder de cette façon mais j'aurais trouvé encore plus captivante la série si elle avait embrasser toutes ces différentes cultures). 
2. J'aurais préféré que l'acteur qui interprète Capheus dans la saison 1 (Aml Ameen) ne soit pas remplacé par la suite. J'ai trouvé que son remplaçant (Toby Onwumere) n'était pas aussi sympathique et attachant. 

Sinon, comme je le disais plus haut, plus on avance dans l'histoire plus on est séduits et tout se tient et fait sens (sans mauvais jeu de mots). 

C'est une série que je recommande à tous et dont, je pense, plaira à tout un chacun.


Voilà donc pour ce premier article consacré aux séries. J'espère que mon avis vous aura intéressé et/ou donné envie de les découvrir à votre tour. 

Je vous souhaite à tous un bon dimanche et vous embrasse tendrement!