Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Suite à mon premier article consacré aux séries publié la semaine dernière, voici un deuxième article qui y fait suite.
BoJack Horseman de Raphael Bob-Waksberg.
Nationalité : Américaine.
Genres : Comédie, drame, animation.
Format : 25 min.
Saison(s) : 5 (production en cours).
Distributeur : Netflix.
Date 1er épisode : 22 août 2014.
De quoi ça parle?
Dans un monde où les humains et les animaux anthropomorphiques vivent côte à côte, BoJack Horseman, un cheval acteur connu pour avoir joué dans une sitcom fictive des années 1990, Horsin' Around (VF : Galipettes en famille), vit à Hollywoo (la version de Hollywood renommée après la disparition de la lettre D du panneau) et tente de retrouver la célébrité avec une autobiographie écrite par sa prête-plume, Diane NGuyen...
Ce qui m'a attiré :
1. J'en avais entendu parler en bien.
2. Comme j'avais fini de voir tous les épisodes de Rick et Morty, je voulais trouvé une autre série animée à regarder.
Mon avis :
Comme pour Rick et Morty, je n'étais pas en admiration totale devant l'animation et puis, je me suis habituée assez rapidement et ça ne m'a plus dérangée que ça.
Ce que je préfère dans cette série c'est sûrement le cynisme de BoJack et son franc parler incisif. Il a beau être le personnage le plus égoïste et le plus méprisant de l'histoire de l'animation, il en reste émouvant et on supporte tout ce qu'il fait endurer au quotidien aux personnes qui l'entourent.
Aussi, cette série en plus d'être drôle est surtout un moyen d'aborder un nombre incroyable de sujets très intéressants et encore peu développés dans l'audiovisuel comme : la solitude, la dépression, l'addiction, l'adoption ou encore l'asexualité.
Cela n'a pas été difficile pour moi d'être convaincue par l'excellence de cette série. Les cinq saisons prouvent d'ailleurs son succès auprès du public!
Gilmore Girls d'Amy Sherman-Palladino.
Nationalité : Américaine.
Genre : Comédie et drame.
Format : 45 min.
Saisons : 7 (terminée).
Nombre d'épisodes : 153.
Date 1er épisode : 5 octobre 2000.
Distributeur : CW.
De quoi ça parle?
La série raconte la relation complice et même privilégiée de Lorelai avec sa fille Rory qu'elle a eu à 16 ans. Entre leurs histoires d'amour respectives et les relations avec les grands-parents de Rory ou les personnages secondaires rencontrés au travail de Lorelai ou au lycée d'élite de Rory dans la petite ville de Stars Hollow, Lorelai et Rory n'ont pas le temps de s'ennuyer.
Ce qui m'a attiré :
1. C'est mon amie Marion qui m'en a parlé comme étant une de ses séries préférées.
2. Je savais que c'était une série assez culte.
Mon avis :
J'ai tout de suite adoré cette série et pourtant, si j'ai mis autant de temps à la découvrir c'est justement parce que je croyais qu'elle n'allait pas me plaire, que j'allais trouver ça un peu trop niais.
Certes ce n'est pas une série révolutionnaire toutefois, c'est une série qui fait du bien. Comme un doudou, comme une sucrerie, Gilmore Girls enlace avec tendresse, se déguste avec joie et gourmandise.
Si je m'étais écoutée, j'aurais tout regarder d'un coup mais j'ai préféré faire durer le plaisir en espaçant la vision de chaque épisode.
Ce que j'ai préféré c'est bien évidemment la complicité de Lorelai et Rory (la mère et la fille) et leur relation qui est absolument délicieuse. Leur duo ne cesse de faire des étincelles et leurs nombreux échanges restent en tête et réussissent à vous volez quelques larmes (pour ma part, des sots entiers haha). On a l'impression d'être avec elles et on aimerait les rejoindre et faire partie de leur famille réduite si chaleureuse.
En plus de leurs personnalités dont on apprécie rapidement tous les aspects, il y a tous les personnages secondaires auxquels on s'attache (certains plus que d'autres forcément). Les acteurs, comme les rôles qu'ils interprètent sont tous très attachants!
Il y a les dialogues notamment, truffés de référence à la culture pop américaine : entre les films qu'elles regardent, la musique qu'elles écoutent et les livres que Rory lit, la liste ne cesse de s'allonger.
Si vous êtes à la recherche d'intrigues folles, vous ne serez pas servis parce que soyons clairs : Gilmore Girls est une série qui se contente de parler d'une mère et de sa fille, de leurs relations familiales, amicales, amoureuses et ça ne va pas plus loin. Cependant, c'est fait avec tant d'ingéniosité, qu'il est difficile de ne pas se laisser charmer.
J'ai désormais fini les 7 saisons mais il me reste encore Gilmore Girls : Une nouvelle année à regarder, qui est la suite de la série en 4 épisodes (soit 1h30) et j'ai plutôt hâte de voir ce qu'il est arrivé aux personnages / acteurs en 10 ans! À suivre sur le blog...
The end of the fucking world de Charlie Covell.
Nationalité : Britannique.
Genres : Comédie et drame.
Format : 25 min.
Saison(s) : 1 (production en cours).
Date 1er épisode : 24 octobre 2017.
Nombre d'épisodes : 8.
Distributeur : Channel 4.
De quoi ça parle?
James, âgé de dix-sept ans et qui vit seul avec son père veuf, se présente comme un psychopathe et tue régulièrement des animaux comme passe-temps. Il se lie avec Alyssa, une camarade de lycée aussi rêveuse que rebelle qui vit avec sa mère et son beau-père. James, en quête de quelque chose de plus gros qu'un animal à tuer, se donne pour but de l'assassiner. Mais James commence à ressentir des sentiments pour elle, alors qu'ils fuguent chacun de chez eux et se lancent dans un road trip, où ils feront face à de nombreuses péripéties tragi-comiques…
Ce qui m'a attiré :
1. On m'a conseillé cette série.
2. La nationalité (j'adore les séries anglaises).
Mon avis :
Dès le premier épisode, j'étais conquise. La voix off, la musique, les personnages : tout m'a immédiatement plu. Et puis il faut dire qu'il s'agit notamment et surtout d'un road trip et, moi et les road trips, c'est une grande histoire d'amour, d'autant plus quand il s'agit d'un voyage dans les paysages verts et pluvieux de l'Angleterre (ça ne fait pas rêver la majorité, j'en ai conscience mais personnellement c'est ma définition du paradis).
Comme toute série britannique qui se respecte, le ton de la série typiquement anglais m'a lui aussi totalement séduit. Cette humour noir qui donne lieu à des répliques cinglantes : il n'y a rien de plus attrayant et plaisant selon moi.
D'autre part, il y a ce remarquable mélange des genres. En effet, la série oscille entre drame, comédie, thriller violent et romance (sans jamais tomber dans la mièvrerie).
Enfin, la série est terriblement bien construite et chaque épisode se termine par un cliffhanger qui donne forcément envie de découvrir la suite immédiatement (pour ma part, j'ai regardé la série en une soirée).
Peaky Blinders de Steven Knight.
Nationalité : Britannique.
Genres : Drame historique,
Format : 55 min.
Saison(s) : 4 (production en cours).
Date 1er épisode : 12 septembre 2013.
Nombre d'épisodes : 24.
Distributeur : BBC One.
De quoi ça parle?
Basée sur l'histoire du gang des Peaky Blinders, actif à la fin du xixe siècle, cette série suit un groupe de gangsters de Birmingham à partir de . Cette bande, emmenée par l'ambitieux et dangereux Thomas Shelby et formée de sa fratrie, pratique le racket, la protection, la contrebande d'alcool et de tabac et les paris illégaux. Un vol d'armes automatiques dont ils sont les premiers soupçonnés pousse Winston Churchill à déléguer sur place l'inspecteur en chef Chester Campbell, officier de la police royale irlandaise qui emporte avec lui certaines méthodes expéditives...
Ce qui m'a attiré :
1. L'histoire vraie de cette famille.
2. On m'a recommandé de regarder cette série pour sa beauté visuelle.
Mon avis :
Ma mère et moi avions commencé à regarder cette série quand elle venait de commencer (c'est-à-dire en 2013) et puis, au bout de deux épisodes, nous avions arrêté.
Deux-trois ans plus tard, on me reparle de la série comme étant la meilleure de tous les temps et qu'il était indispensable que je la regarde. Nous avons donc recommencé la série depuis le début avec ma maman et très vite, nous nous sommes rendues compte de l'erreur que nous avions faite de ne pas avoir continuer de la regarder à l'époque.
Nous nous sommes vite réjouies cependant parce que nous n'avons pas eu à attendre que les épisodes soient tournés étant donné que nous avions du retard et qu'il y avait alors déjà trois saisons disponibles à voir.
Maintenant, venons-en aux faits. Pourquoi Peaky Blinders est une des meilleures séries britanniques de ces dernières années?
À mon avis, il y a tout d'abord le scénario et l'écriture claire et rigoureuse de cet univers si particulier dans lequel se meuvent et évoluent les personnages. Aucun détail n'est laissé au hasard, du langage utilisé aux accents, des coiffures aux costumes en passant par les décors et les ambiances lumineuses : tout est fait pour que nous soyons plongés dans le Birmingham des années 20 et c'est complètement réussi!
Ensuite, il y a ce casting impressionnant composé d'acteurs tous plus talentueux les uns des autres. Bien évidemment certains d'entre eux se détachent : je pense à Cillian Murphy (qui interprète à merveille le personnage principal masculin) et Helen McCrory (qui interprète elle aussi incroyablement le personnage principal féminin), deux acteurs qui portent la série sans relâche et qui se sont imposés, avec elle, comme des figures emblématiques de la fiction anglaise.
Et puis, il y a la mise en scène et en particulier cette photographie qui joue sur le clair obscur et l'association des tons très chauds aux tons très froids. Peaky Blinders est une pure claque en termes d'images et rares sont les séries britanniques auxquelles il a été consacré autant de soin et de précision.
Enfin, il y a ce parti pris d'illustrer ces magnifiques images avec un répertoire entièrement rock et contemporain. Ainsi, on entendra des morceaux de Nick Cave and the Bad Seeds, des White Stripes ou encore des Arctic Monkeys. Et même moi qui déteste ce genre de musique, je dois avouer qu'elle s'accorde totalement à l'esprit de la série.
Maintenant je n'ai qu'une hâte : découvrir la cinquième saison!
The Crown de Peter Morgan.
Nationalité : Britannique.
Genres : Drame, historique.
Format : 1h.
Saison(s) : 2 (production en cours).
Distributeur : Netflix.
Date 1er épisode : 4 novembre 2016.
De quoi ça parle?
The Crown se concentre sur la Reine Elizabeth II, alors âgée de 25 ans et confrontée à la tâche démesurée de diriger la plus célèbre monarchie du monde tout en nouant des relations avec le légendaire premier ministre Sir Winston Churchill. L’empire britannique est en déclin, le monde politique en désarroi… Une jeune femme monte alors sur le trône, à l’aube d’une nouvelle ère.
Ce qui m'a attiré :
- L'histoire
- La nationalité
Mon avis :
Une fois de plus, j'ai tout de suite été conquise par cette série britannique proposée par Netflix. En effet, non seulement on apprend tout un pan de l'histoire de la Reine Elisabeth II mais on en prend aussi plein les yeux.
Tout comme Peaky Blinders, The Crown est une série d'une beauté fascinante qui immerge le spectateur au coeur de la royauté britannique et intrigue par ce qu'elle dévoile sur cette dernière.
Pour endosser le rôle de la Reine, le choix s'est porté sur Claire Foy, dont la carrière avant d'être embauchée sur The Crown, n'avait rien d'exceptionnel. Et pourtant, impossible d'imaginer meilleure actrice qu'elle pour interpréter ce personnage si iconique, tant elle sait exprimer la douceur comme l'exigence, la fierté comme la dévotion, le doute comme la détermination.
À ses côtés, on retrouve Matt Smith (connu pour la série Doctor Who, dont je profite de la mention pour vous la recommander) dans le rôle de son époux, le Prince Phillip, Vanessa Kirby dans le rôle de sa soeur Margaret ou encore Matthew Goode dans la saison 2, qui campe le rôle d'Antony Armstrong-Jones, un des amants de Margaret, photographe dont il est impossible de ne pas succomber au charme ensorcelant.
Ce que j'ai particulièrement aimé dans cette série ce sont les enjeux dramatiques, les situations complexes auxquelles la Reine fait face chaque jour et tout ce qui se passe "dans les coulisses" aussi bien que les protocoles à suivre quand on est un membre de la famille royale.
Bonus pour les costumes, les bijoux, les décors et la musique notamment qui sont à tomber par terre.
Voilà, voilà. C'est ainsi que ce termine ce second article consacré aux séries que j'ai vu. J'espère, comme d'habitude, que cela vous a intéressé et vous a donné envie de découvrir tous ou certains des programmes dont j'ai parlé.
Pour ma part, c'est un plaisir de partager avec vous mes découvertes et appréciations. Je suis heureuse d'avoir commencer cette nouvelle catégorie d'articles et souhaite la continuer le plus longtemps possible.
Je vous embrasse et vous souhaite un bon dimanche!
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