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dimanche 23 février 2020

TV Shows | Latest Series Seen #8

Bonjour, bonsoir à toutes et tous, j'espère que vous allez bien! Aujourd'hui je partage donc avec vous le huitième article de la catégorie Séries

Fleabag de Phoebe Waller-Bridge.

Nationalité : Britannique.
Genre : Comédie dramatique.
Format : 25min.
Saison(s) : 2 (terminée).
Nombre d'épisodes : 12.
Date 1er épisode : 21 juillet 2016.
Distributeur : BBC Three.


De quoi ça parle? 
Fleabag est une jeune femme délurée qui couche avec quiconque s’approche un peu trop près, soutire de l’argent à tous ses proches et refuse toute aide dans sa quête d’une vie indépendante. Brisant souvent le quatrième mur, elle n’hésite d’ailleurs pas à interpeller le spectateur qui porterait un jugement moral sur ses actions…

Mon avis : 
J'ai tellement aimé cette série que je l'ai vu d'une traite (il y a 12 épisodes de trente minutes donc cela fait 5 heures en tout). 

Précédemment j'avais vu la série Killing Eve - dont je vous avais parlé dans mon dernier article séries - notamment écrite  par Phoebe Waller-Bridge et j'étais déjà tombée sous le charme de ses dialogues  superbement écrits et de ses personnages à l'humour divinement cynique.

Adaptée d'une pièce de théâtre du même nom, Fleabag s'intéresse au quotidien d'une trentenaire célibataire vivant à Londres. Résumée comme cela ce n'est pas très vendeur et pourtant! Cette série est délicieuse par sa malice et sa finesse.

L'actrice-scénariste-productrice a choisi d'endosser elle-même le rôle principal et pour cela, on l'en remercie. En effet, son énergie est grisante et dès la première scène où on la découvre, on s'attache directement à elle. 

Une véritable relation se crée grâce au procédé déjà utilisée antérieurement dans la série House of cards qui est de briser le quatrième mur et de s'adresser directement, face caméra, au spectateur. Ainsi par de simples regards, on devine dans quel état d'esprit se trouve notre héroïne. 

Le reste du casting est tout aussi fantastique avec entre autres Olivia Coleman en belle-mère artiste détestable et Andrew Scott en prêtre plus charmant que jamais.

Fleabag n'est pas seulement une comédie qui se contente de faire rire c'est aussi et surtout le moyen de parler des failles humaines et des situations complexes auxquelles on peut tous faire face un jour ou l'autre (le deuil, le surmenage, l'infidélité etc...).

Pour tous les adeptes de séries britanniques, celle-ci est absolument incontournable! 
Parenthood de Jason Katims.

Nationalité : Américaine.
Genre : Drame.
Format : 45min.
Saison(s) : 6 (terminée).
Nombre d'épisodes : 103.
Date 1er épisode : 2 mars 2010.
Distributeur : NBC.


De quoi ça parle? 
Le quotidien des Braverman, une famille californienne, Sarah, Adam, Crosby et Julia, quatre frères et soeurs.

Mon avis : 
C'est l'une des meilleures séries jamais écrites sur la famille à mon humble avis. 

Brillamment construite et interprétée, Parenthood développe sur six saisons des thèmes et des problématiques multiples comme l'homosexualité, l'autisme (chez les enfants comme chez les adultes), le divorce, l'adoption, la maladie etc... 

C'est simple, je pense qu'à chaque épisode j'ai versé une larme à un moment donné tant cette histoire de famille a provoqué des émotions chez moi. 

Tous les personnages sont intéressants et reflètent un caractère différent auquel on peut s'identifier. Évidemment, chacun à ses préférences néanmoins aucun membre du clan n'est laissé pour compte et c'est en cela, notamment, que Parenthood fait preuve de brio.

J'ai adoré voir tout ce petit monde évoluer, c'est comme si j'avais fait partie de leurs vies pendant quelques années. Maintenant que c'est fini je suis d'ailleurs très triste mais, sans rien vous révélez, la fin est parfaite, bouleversante à souhait.

En résumé : c'est intelligent, instructif, drôle, touchant, bref c'est à voir et à revoir! 

Si vous aimez les séries comme Modern Family ou encore Gilmore Girls, celle-là ne pourra que vous plaire!



Sex and the city de Darren Star.

Nationalité : Américaine.
Genre : Comédie.
Format : 30min.
Saison(s) : 6 (terminée).
Nombre d'épisodes : 94.
Date 1er épisode : 6 juin 1998.
Distributeur : HBO.


De quoi ça parle? 
Quatre femmes pétillantes de Manhattan ne demandent qu'à vivre une belle histoire d'amour. Mais elles sont confrontées aux épreuves de la vie.

Mon avis : 
De Sex and the city je n'avais vu que quelques épisodes par-ci par là à la télévision. Ayant trouvé le coffret des six saisons pour pas cher du tout, j'ai décidé de l'acheter et d'enfin découvrir, plus de vingt ans après son commencement, cette série mythique.

Au niveau de la mise-en-scène j'ai d'abord été un peu horrifiée par cette caméra portée et tremblotante parce que oui, forcément, en 1998, l'esthétique des séries n'était pas aussi élaborée qu'aujourd'hui. C'était, par ailleurs, assez marrant de voir que le format utilisé à l'époque était encore du 4:3 et non pas du 16:9, comme on a désormais l'habitude de voir.

À partir de la deuxième saison en tout cas, cela s'arrange et petit à petit on sent qu'il y a du renouveau et une certaine évolution dans la mise-en-scène. 

Ce qui m'a le plus plu et surprise c'est l'actualité des sujets abordés. En effet, encore maintenant, les situations auxquelles font face les quatre héroïnes se calquent complètement à notre société actuelle (c'est d'ailleurs assez navrant de se dire qu'en deux décennies il n'y a pas eu de changements révolutionnaires).

D'autre part, les quatre femmes représentent toutes une figure de féminité et leurs compagnons sont aussi à l'image de différents types d'hommes. 

Dans cette optique, c'est une série qui, selon moi, devrait être vue par tout le monde. Je la conseille même davantage aux hommes qu'aux femmes puisqu'ils pourraient trouver de nombreuses réponses à leurs questionnements vis-à-vis du sexe opposé. 

Sex and the city est riche de sources diverses et ne se contente pas de parler de sexualité chez la femme trentenaire. C'est avant tout une série sur l'amitié, sur la question du couple, de l'amour et de l'incapacité à être "parfaits". 

Personnellement, j'ai adoré. J'ai pleuré comme j'ai ri et je suis navrée que ce soit fini.

Pour ceux qui n'en ont pas eu assez comme moi, je vous recommande le premier film par contre oubliez le deuxième qui est d'une nullité absolue.

Home for christmas de Per-Olav Sørensen.

Nationalité : Norvégienne.
Genre : Comédie.
Format : 30min.
Saison(s) : 1 (en cours).
Nombre d'épisodes : 6.
Date 1er épisode : 5 décembre 2019.
Distributeur : Netflix.


De quoi ça parle? 
Johanne, éternelle célibataire, va enfin amener un petit ami dans sa famille pour Noël ! Problème : elle n'en a pas ! Elle a menti. Il ne lui reste alors plus que 24 jours pour le trouver.

Mon avis : 
J'ai vraiment passé un agréable moment devant cette série que j'ai regardé sur deux jours.

C'était la première série norvégienne que je voyais de ma vie et je dois dire que le résultat est plutôt positif! En effet, non seulement j'ai une fascination pour cette langue si particulière mais cela m'a donné encore plus envie d'aller visiter ce pays nordique qui me fait rêver depuis toujours. 

L'humour est dosé avec prouesse et j'ai eu de l'empathie pour tous les personnages (même les plus détestables). 

On pense forcément à la saga Bridget Jones sauf que cette fois-ci, non seulement la culture n'est pas la même, l'histoire est moins "glamour" et plus ancrée dans le réel. Ainsi, l'héroïne ne trouve pas un prince charmant en claquant des doigts, on la voit, au contraire, enchainer les rendez-vous sans grand succès.

C'est aussi l'occasion d'explorer des thèmes comme la pression mise par la société à être en couple, le bonheur, la solitude, la rupture et la solidarité féminine. 

Le tout est raconté de manière moderne et bien rythmé, on est loin des niaiseries habituelles du genre et ça fait un bien fou. 

Aussi rafraichissant que la température de la Norvège en hiver, Home for christmas se regarde avec plaisir et sans la moindre difficulté. 


J'ai hâte de voir la suite!

Olive Kitteridge de Jane Anderson et Lisa Cholodenko.

Nationalité : Américaine.
Genre : Drame.
Format : 1h.
Saison(s) : 1 (terminée).
Nombre d'épisodes : 4.
Date 1er épisode : 2 novembre 2014.
Distributeur : HBO.


De quoi ça parle? 
Les petits secrets et les grandes tragédies d’une petite ville de Nouvelle-Angleterre, relatés à travers le regard d’Olive, une femme en apparence froide et distante.

Mon avis : 
Cela faisait des années que je devais voir cette mini-série et j'ai enfin pris le temps de la regarder pendant les vacances de fin d'année. 

Pour tout avouer, je ne l'ai pas trouvé évidente à visionner. En effet, le personnage principal qui donne donc son nom à la série est tout sauf sympathique et charmant. 

Olive Kitteridge est une femme blessée, profondément malheureuse, ayant du mal avec elle-même, sa vie, ses sentiments. Mère d'un enfant avec lequel elle est particulièrement autoritaire et peu chaleureuse, épouse revêche et désagréable, maitresse d'école antipathique et sévère, elle a tout d'une anti-héroïne.

Au fur et à mesure, on en découvre davantage sur son passé, pourquoi et comment elle en est arrivée là. Sa rencontre avec un homme veuf, lui aussi meurtri (interprété par Bill Murray), va nous la montrer sous un autre angle tout en confirmant sa raideur et sa fermeture envers les autres. 

Sa difficulté à communiquer, son aigreur permanente font que, forcément, on a du mal à lui trouver des qualités. Toutefois, il faut dire que Frances Macdormand, actrice hors-pair dont le jeu est irréprochable, nous fait avaler la pilule plus aisément. 

D'autre part, malgré la pesanteur et la nostalgie de l'histoire, il y a parfois quelques moments de poésie ou de drôlerie qui permettent de s'accrocher et de ne pas s'enfoncer, à son tour, dans la depression la plus totale.

En conclusion : je ne suis pas déçue d'avoir vu cette série néanmoins je dois avouer que j'ai eu un peu de mal avec l'ambiance générale qui est très (trop) négative. 


Voici donc pour ce huitième article consacré aux dernières séries télévisées que j'ai vu. J'espère que cela vous aura donné envie de les découvrir à votre tour! 

Sur ces mots, je vous souhaite une bonne fin de soirée/journée et vous retrouve demain avec un nouvel article culture.

dimanche 10 novembre 2019

TV Shows | Latest Series Seen #7

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Déjà presque 4 mois que je n'ai pas partagé d'article sur les séries que j'ai vu (et pourtant j'ai repris un sacré rythme). 

Il était donc temps que je vous fasse part de mes dernières découvertes! 

The Umbrella Academy de Jeremie Slater.

Nationalité : Américaine
Genre : Drame et action.
Format : 1h.
Saison(s) : 1 (production en cours).
Nombre d'épisodes : 10.
Date 1er épisode : 15 février 2019.
Distributeur : Netflix.

De quoi ça parle? 
Une famille de super-héros déjantés se réunit pour tenter de résoudre le mystère entourant la mort de leur père, la menace d'une apocalypse et bien plus encore. Adaptée de la bande dessinée de Gerard Way et Gabriel Bá.

Mon avis : 
C'est sur le conseil de ma cousine Eva que j'ai décidé de regarder cette série et je dois dire que c'était une très bonne recommandation!

Je craignais qu'il s'agisse d'une énième série sur des supers-héros et au final je suis assez rapidement rentrée dans l'univers et j'ai trouvé la mise-en-scène plutôt maitrisée (avec des effets spéciaux vraiment réussis).

J'étais très heureuse de retrouver Robert Sheehan que j'avais connu grâce à la série britannique Misfits. Bien qu'il joue un rôle très ressemblant, je l'ai trouvé toujours aussi convaincant et drôle. Quant à Ellen Page, c'était intéressant de la voir dans une série plutôt qu'un film et même si son personnage est celui qui m'a le moins touchée, cela lui allait comme un gant.

Pour ce qui est du reste du casting, j'ai eu un véritable coup de coeur pour Aidan Gallagher qui joue Number Five - et ce n'est pas parce qu'il est le numéro 5 qu'il est mon favori -. En effet, c'est le plus jeune de tous (il est né en 2003 : il a donc 16 ans) et pourtant c'est lui qui vole la vedette! 

D'autre part, j'ai adoré les personnages des "méchants" interprétés par Mary J. Blidge - qui est épatante en actrice -, Cameron Britton (que je n'avais jamais vu par le passé) et Kate Walsh (connue pour son rôle de chirurgienne dans Grey's Anatomy et Private Practice).

La B.O. avec du Woodkid, Queen, Paloma Faith ect..., les décors hallucinants, les costumes : tout est remarquable. 

Bref, je suis impatiente de voir la saison 2!

Killing Eve de Phoebe Waller-Bridge.

Nationalité : Americano-britannique.
Genre : Thriller, policier, drame.
Format : 45min.
Saison(s) : 2 (production en cours).
Nombre d'épisodes : 16.
Date 1er épisode : 8 avril 2018.
Distributeur : BBC America.

De quoi ça parle? 
Deux femmes. Eve est un agent du MI5 britannique. Brillante, elle s’ennuie dans le triste travail de bureau auquel elle est confinée, à mille lieues des fantasmes d’agent secret qu’elle nourrissait en croyant devenir espionne. Villanelle est une tueuse. Brillante elle aussi, elle apprécie le train de vie luxueux que lui permet le drôle de métier qu’elle s’est choisi...

Mon avis : 
Disponible sur Canal +, ma mère et moi avons tout de suite été attirées par cette série avec en tête d'affiche trois actrices de talent soit Sandra Oh (Grey's Anatomy)Jodie Comer (My Mad Fat Diary - qui est série trop peu connue et que je vous recommande VIVEMENT) et Fiona Shaw (Harry Potter).

La réussite de cette série repose en grande partie sur ce merveilleux casting : on prend un plaisir incroyable à regarder ces femmes jouer au chat et à la souris.

Les scénaristes ont notamment réussi à trouver le juste milieu entre thriller et dramédie. Parce que oui, cette série est extrêmement drôle par moments et ce ton léger permet justement de compenser avec l'enquête policière et les assassinats sanglants.

L'humour noir, le cynisme et l'excentrique sont les rois de Killing Eve et cela fait plaisir à voir!

Ce que j'ai adoré ce sont là aussi, les décors (cela se passe dans différentes grandes villes comme Londres, Paris ou encore Rome) et les costumes de Villanelle qui a une garde-robe à en faire baver plus d'un(e).

C'est une série typiquement british comme je les aime qui se regarde sans se poser de questions!

Stranger things de Matt et Ross Duffer.

Nationalité : Américaine.
Genre : Fantastique, Épouvante-horreur.
Format : 50min.
Saison(s) : 3 (production en cours).
Nombre d'épisodes : 25.
Date 1er épisode : 15 juillet 2016.
Distributeur : Netflix.


De quoi ça parle? 
À Hawkins, en 1983 dans l'Indiana. Lorsque Will Byers disparaît de son domicile, ses amis se lancent dans une recherche semée d’embûches pour le retrouver. Dans leur quête de réponses, les garçons rencontrent une étrange jeune fille en fuite. Les garçons se lient d'amitié avec la demoiselle tatouée du chiffre "11" sur son poignet et au crâne rasé et découvrent petit à petit les détails sur son inquiétante situation. Elle est peut-être la clé de tous les mystères qui se cachent dans cette petite ville en apparence tranquille…

Mon avis : 
Malgré le fait que je ne sois pas particulièrement attirée par la science-fiction en général (j'aime mais je ne suis pas accro non plus), Stranger Things m'a tout de suite charmée.

Effectivement, dès le premier épisode, j'étais à la fois ravie et intriguée. Ravie parce que la direction artistique est à tomber, intriguée parce que j'avais aussi bien peur et hâte de découvrir la suite.

Ce que je préfère dans cette série c'est l'amour de la référence et la précision avec laquelle tout est pensé. C'est simple : on a véritablement l'impression d'avoir fait un bond dans le passé et d'être retournés dans les années 80 et c'est juste génialissime!

Ainsi, on est plongés dans un univers totalement inventé mais basé sur cette décennie pop, délirante et joyeuse. 

Tous les personnages sont attachants et la bande qu'ils forment à de quoi vous rendre jaloux (ils ont l'air si proches qu'on a forcément envie de faire partie de leurs amis).

C'est ludique, hilarant et ça fait un peu peur aussi. Bref, c'est la série idéale à regarder en automne avec un plaid bien chaud et tout doux.

Pose de  Steven Canals, Brad Falchuk et Ryan Murphy.

Nationalité : Américaine.
Genre : Drame.
Format : 1h.
Saison(s) : 2 (production en cours).
Nombre d'épisodes : 18.
Date 1er épisode : 3 juin 2018.
Distributeur : FX.


De quoi ça parle? 
Au coeur des années 1980 à New York, alors que le luxe de l'ère Trump est en pleine émergence et que le sida commence à faire des ravages, Blanca Rodriguez sert de mère adoptive à de jeunes gays et trans qui rêvent de faire carrière dans le monde des arts.

Mon avis :
Je vous en ai déjà parlé dans un de mes articles séries précédents, Ryan Murphy est l'un des showrunners les plus connus et les plus prolifiques de l'histoire de la télévision. 

Après avoir vu Glee (2009-2015), American Horror Story (toujours en cours) The New Normal (2012-2013), American Crime Story (depuis 2016), il était temps pour moi de découvrir Pose.

Encore une fois, ce fut une belle surprise! Dès le pilote, cela commence très fort, de manière tout à fait spectaculaire avec des musiques de folie, des paillettes, un casting épatant.

Je n'arrive pas à trouver les mots pour parler de cette série tant elle est riche... Je pense en tout cas, qu'absolument tout le monde devrait la regarder pour son intelligence et sa manière de traiter des sujets importants, encore inédits sur le petit comme le grand écran. 

Pas besoin de faire partie de la communauté pour être émus par ces personnages et être intéressés par ce qui leur arrive, ce qu'ils traversent. 

D'ailleurs je vous préviens tout de suite, je vous conseille de sortir les mouchoirs parce que c'est assez bouleversant.

Sinon énorme coup de coeur pour l'acteur Billy Porter qui a une voix sublime et dont je vous avais d'ailleurs déjà parlé en janvier dernier dans un article musique.

Les deux saisons se valent et même si les épisodes durent une heure, on a envie d'enchainer sans s'arrêter.

Euphoria de Sam Levinson.

Nationalité : Américaine.
Genre : Drame.
Format : 1h.
Saison(s) : 1 (production en cours).
Nombre d'épisodes : 8.
Date 1er épisode : 16 juin 2019.
Distributeur : HBO.

De quoi ça parle? 
À 17 ans, Rue Bennett, fraîchement sortie de désintox, cherche à donner un sens à son existence. Elle se lie très vite à Jules Vaughn, une fille trans récemment arrivée en ville après le divorce de ses parents. Dans leur sillage gravitent Nate Jacobs, un sportif dont les problèmes de colère masquent des complexes sexuels ; Maddy Perez, la petite amie de Nate ; Chris McKay, star de l'équipe de football qui peine à suivre les cours ; Cassie Howard, dont le passif sexuel continue de la poursuivre ; Lexi Howard, jeune sœur de Cassie et amie d'enfance de Rue ; et Kat Hernandez, en pleine exploration de sa sexualité.

Mon avis : 
C'est mon meilleur ami Léo (a.k.a. ma référence en termes de séries) qui m'a OBLIGÉE à regarder cette série - non pas que je ne voulais pas la voir -. Il m'a littéralement mise devant son ordi et a lancé le premier épisode, guettant mes réactions. 

Cela n'a pas loupé, j'ai adoré et j'ai d'ailleurs fait mon Léo en reproduisant ce qu'il avait fait avec mon amie Clothilde (soit la mettre devant le premier épisode et le regarder avec elle).

Je craignais de regarder une série sur des adolescents pleine de clichés et c'est tout le CONTRAIRE. En effet, comme nous en avons discuté avec Léo, c'est une série destinée aux adultes et non aux personnes qui ont l'âge des personnages. On est donc loin des enfantillages communs des séries comme Teen Wolf ou Riverdale.

Adaptée d'une série israélienne diffusée entre 2012 et 2013, Euphoria aborde des thèmes comme la dépression, la pédophilie, la sexualité (homosexualité, transexualité) ou encore l'addiction. Autant vous dire que ce n'est pas toujours très facile à regarder...

Rien d'étonnant cependant à ce que les critiques soient dithyrambiques tant ces thèmes sont exploités de manière intelligente et réfléchie. Tout est soigné, de la photographie à la mise en scène en passant par le stylisme, le maquillage (FANTASTIQUE), la décoration et bien évidemment la musique.

Produite en partie par le chanteur Drake, la musique est au coeur d'Euphoria et contribue grandement à son succès. L'originalité c'est d'avoir su entrelacer des morceaux des années 70 et des morceaux actuels avec talent.

La révélation de cette série pour moi c'est Hunter Schafer, actrice transgenre qui crève l'écran dès sa première apparition. 

Ayant revu les trois premiers épisodes avec Clothilde, je peux notamment affirmer que c'est une série qu'on peut revoir (je dirais même qu'on doit revoir) afin d'obtenir une autre lecture et remarquer des détails impressionnants qu'on avait peut-être -sûrement- raté la première fois.

Vous l'aurez compris, je suis très positive vis-à-vis d'Euphoria et je ne peux que vous ordonnez de vous y mettre!



Voici donc pour ce septième article sur les séries que j'ai vu récemment. Je suis assez heureuse de cette sélection parce que j'ai véritablement passé un bon moment à regarder toutes ces séries. 

J'espère que cela vous a intéressé et surtout, que cela vous a donné envie de les découvrir à votre tour.

Je vous souhaite à tous un bon dimanche et vous retrouve, le plus tôt possible, avec du nouveau!


dimanche 21 juillet 2019

TV Shows | Latest Series Seen #6

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Cela fait plus d'un mois que je n'ai pas partagé avec vous un article séries et cela s'explique tout simplement par le fait que je n'en avais pas terminé cinq (les séries c'est plus long que regarder des films donc forcément haha). 

Aujourd'hui je partage donc avec vous le sixième article de la catégorie Séries

Patrick Melrose de David Nicholls.

Nationalité : Britannique
Genre : Mini-série dramatique
Format :  60 min.
Saison(s) : 1 (terminée).
Nombre d'épisodes : 5
Date 1er épisode : 12 mai 2018.
Distributeur : Showtime.

De quoi ça parle? 
Enfant unique d'une riche famille aristocratique dysfonctionnelle avec un père tyrannique et abusif et une mère alcoolique, Patrick Melrose est un homme déséquilibré menant une vie oisive sans réel intérêt ni objectif. Hanté par cette jeunesse douloureuse et surtout par son père, il tente tant bien que mal de survivre à ses traumatismes en se réfugiant dans toutes formes de drogues. Mais suite à la mort de son père et une tentative de suicide, il décide de se prendre en main en affrontant ses démons intérieurs pour essayer, non sans difficulté, de se libérer de ses multiples addictions et de ce passé qui l'empêche d'aller de l'avant ; un combat qui lui prendra des années.

Mon avis : 
Je ne savais rien de cette série avant de la regarder. Si j'ai été attirée c'est parce que j'ai vu que le personnage principal était interprété par Benedict Cumberbatch (que j'avais découvert dans la série Sherlock de Mark Gatiss et Steven Moffat que je vous recommande absolument de découvrir).

Une nouvelle fois, Benedict m'a éblouie par son jeu et sa justesse. Quant au reste du casting, il est plus qu'à la hauteur avec un Hugo Weaving en père détestable, une Jennifer Jason Leigh en mère paumée et une Jessica Raine en meilleure amie dévergondée. 

Pour ce qui est de l'histoire, elle n'est certes pas joyeuse mais elle vous tient jusqu'au bout et vous remue toutes les entrailles. En effet, sans rien vous révéler au risque de vous spoiler, le sujet principal qui est traité n'est pas évident à mettre en scène et le résultat est impressionnant.

Si vous êtes intéressé(e)s par la psychologie, les personnages qui ont subi un trauma et les récits de famille compliquée, je pense que Patrick Melrose vous plaira.

Aussi, ce que j'adore avec ce format (5 épisodes d'une heure) c'est qu'on peut les regarder d'un coup comme un très long film. Pour ma part, je l'ai vu en deux fois sur un week-end. 

Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire de Mark Hudis.

Nationalité : Américaine.
Genre : Drame et action.
Format :  50min.
Saison(s) : 3 saisons (terminée).
Nombre d'épisodes : 25.
Date 1er épisode : 13 janvier 2017.
Distributeur : Netflix.

De quoi ça parle? 
Le comte Olaf cherche par les plus vils moyens à dépouiller les trois orphelins Violette, Klaus et Prunille de leur héritage. Les enfants doivent se montrer plus malins que lui, mettre en échec ses plans tordus et le reconnaître sous ses pires déguisements, afin de découvrir la vérité sur le mystérieux décès de leurs parents.

Mon avis : 
Je ne sais pas si vous faites partie de cette génération qui a dévoré tous les tomes (13) de la saga Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire de Daniel Handler aka Lemony Snicket? Si oui, vous connaissez donc l'univers très particulier de l'auteur américain. 

À défaut d'avoir lu tous les livres, vous avez peut-être vu son adaptation cinématographique des trois premiers romans (Tout commence mal…, Le Laboratoire aux Serpents, Ouragant sur le lac) réalisée par Brad Silberling sortie en 2004? Si non, ce n'est pas grave haha. 

Personnellement, j'avais adoré le long-métrage et il fait d'ailleurs partie des films pour la jeunesse que j'ai vu plusieurs fois en l'appréciant toujours autant.

Quand j'ai vu qu'il y avait une série qui avait été basée sur les orphelins Baudelaire j'ai tout de suite été attirée. Dès le premier épisode, j'ai retrouvé tout ce que j'avais apprécié précédemment de cette histoire farfelue : de l'aventure, du suspens et surtout une bonne dose d'humour noir. 

Ce dont j'avais peur avant de commencer à regarder c'était le casting et au final, j'ai trouvé que tous les acteurs avaient été parfaitement choisis. Du plus petit rôle au plus important, tous sont entrés dans les bottes de leurs personnages. 

Le plus impressionnant dans cette série c'est la direction artistique et la mise en scène époustouflante! Du générique à la fin de chaque épisode, j'étais en totale admiration devant le travail précis et réfléchi sur les innombrables détails aussi bien en termes de décors, de costumes, d'ambiances lumineuses. 

Le seul défaut c'est l'incrustation parfois mal faite de Presley Smith (qui incarne Prunille) : étant donné que c'est une enfant en bas âge, elle n'a pas le droit de tourner plus d'une heure par jour. La production a donc décidé d'avoir recours aux effets spéciaux et c'est parfois grossier et plutôt perturbant. 

Si vous aimez le théâtral, l'éventuelle bizzarerie, les films de Wes Anderson et/ou la série Pushing Daisies, vous apprécierez pour sûr cette série.

Hippocrate de Thomas Lilti.

Nationalité : Française.
Genre : Drame et médical.
Format :  50min.
Saison(s) : 1 (production en cours).
Nombre d'épisodes : 8.
Date 1er épisode : 26 novembre 2018.
Distributeur : Canal +

De quoi ça parle? 
Un hôpital public en périphérie d’une grande ville. Suite à des mesures sanitaires, les médecins titulaires du service de médecine interne se retrouvent confinés chez eux pour 48h. Trois internes inexpérimentés et un médecin légiste, qui ne se connaissent pas encore, vont devoir faire bloc pour gérer seuls le service et les malades. Mais la quarantaine se prolonge...

Mon avis : 
À la fin du premier épisode, je n'étais pas franchement convaincue mais je me suis dit qu'il fallait que je continue pour voir si cela allait s'améliorer. Fin du deuxième épisode : pareil et ainsi de suite. J'ai fini la saison en me disant que j'avais perdu mon temps et que j'aurais pu regarder une autre série plutôt que celle-là.

Selon moi, seule Louise Bourgoin sort un peu du lot et m'a permis de m'intéresser un minimum à ce qui se passait. Les autres acteurs m'ont tous assez énervée et j'ai trouvé qu'ils n'étaient absolument pas crédible dans leurs rôles. 

La crédibilité c'est justement le soucis majeur de cette série à mon humble avis. C'est mal écrit, le rythme est mou de chez mou, il ne se passe rien et les enjeux sont ennuyeux comme jamais. 

Bref, vous l'aurez compris je n'ai pas aimé.

J'ai tout de même envie de découvrir le film avec Vincent Lacoste du même réalisateur et j'espère qu'il sera plus passionnant que la série.

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Sick note de James Serafinowicz et Nat Saunders.

Nationalité : Britannique.
Genre : Comédie.
Format :  25min.
Saison(s) : 2 (terminée).
Nombre d'épisodes : 14.
Date 1er épisode : 7 novembre 2017.
Distributeur : Sky One.

De quoi ça parle? 
Daniel, qui est en couple avec Becca, est en train de vivre la journée la plus difficile de son existence. Becca, sa petite amie, le quitte et lui demande de déménager, il va perdre son travail en tant que vendeur d’assurance et il apprend qu’il est atteint d’un cancer de l’œsophage par le Docteur Glennis.

Mon avis :
Si j'ai regardé cette série c'est tout simplement pour Rupert Grint a.k.a. Ron Weasley dans Harry Potter et aussi parce que, comme je vous l'ai déjà dit dans mes articles séries précédents, j'aime regarder des comédies de durée assez courte pendant que je mange. 

Le ton est donné dès le premier épisode : on est dans du politiquement incorrect, l'humour est noir, plutôt bien gras et sans gêne. 

Pour toutes les personnes qui n'apprécient donc pas le second - voir le millième degré -, je vous déconseille fortement cette série. Par contre pour ceux qui en sont adeptes, je pense que Sick Note vous fera rire par son insolence et sa liberté.

Personnellement, je me suis souvent demandée pourquoi je la regardais mais j'étais trop intriguée par comment cela allait se finir que j'ai continué de regarder, toujours plus surprise par la suite.

Osée, improbable et imaginative, c'est une série comme je n'en ai jamais vues. Et oui, il y a même Lindsay Lohan qui joue dedans hahaha. 

House of cards de Beau Willimon.

Nationalité : Américaine.
Genre : Drame politique, policier.
Format :  55min.
Saison(s) : 6 (terminée).
Nombre d'épisodes : 73.
Date 1er épisode : 1er février 2013.
Distributeur : Netflix.

De quoi ça parle? 
Frank Underwood, député et coordinateur du groupe démocrate à la Chambre des représentants (whip), a aidé Garrett Walker à devenir président des États-Unis en échange de la promesse de devenir ministre des affaires étrangères (Secrétaire d'État). Mais, avant l’investiture de Walker, la chef de cabinet Linda Vasquez lui annonce que le président n'a pas l'intention d'honorer sa promesse. Furieux, Underwood et sa femme Claire, qui comptait sur la nomination de son mari pour développer sa société de défense de l'environnement, s'allient pour détruire ceux qui s'opposent à leurs projets.

Mon avis : 
House of cards est, il me semble, la première série produite par Netflix que j'ai vu. À l'époque, il n'y avait même pas Netflix en France et j'étais beaucoup plus assidue que maintenant quant à la vision de séries. 

Avec un peu de retard, j'ai donc enfin terminé cette série devenue culte (le dernier épisode de la saison 6 date du 2 novembre 2018) et je dois dire que si j'ai mis du temps à regarder cette ultime saison c'est parce qu'elle se distingue des précédentes à cause d'un changement de personnage principal suite au renvoi du héros soit Kevin Spacey, accusé d'agressions sexuelles.

Mise à part ce scandale et cette sixième saison largement en dessous des cinq autres saisons, House of cards est sûrement l'une des séries les plus abouties et passionnantes que j'ai eu le plaisir de suivre. 

En effet, de la mise en scène en passant par la photographie, l'écriture, la musique, le casting : tout est précis maitrisé, puissant, mémorable. 

Je n'ai jamais été intéressée par la politique et pourtant, cette série m'a tenue en haleine, m'a totalement emballée. Tous les personnages ainsi que toutes les intrigues sont dignes d'intérêt et ne manquent pas de vous donner envie de voir la suite. 

C'est une série très froide, dure et parfois difficile à regarder tant elle peut-être déprimante toutefois, c'est aussi une série qui met le doigt sur une réalité : l'hypocrisie et la soif de pouvoir infinie chez l'être humain. 

Je ne sais pas si la version britannique (qui est la version originale de la série) est aussi réussie. Un jour je la regarderai peut-être pour les comparer

En résumé : si vous aimez les tragédies shakespearienne, le suspens, le journalisme et/ou la politique et les manigances, House of cards USA est à voir, définitivement.


J'espère que ce nouvel article consacrées aux séries vous a plu! Je suis heureuse de pouvoir partager avec vous mes découvertes et souhaite vous donner envie de les voir à votre tour. 

Je vous souhaite à tous un bon dimanche et vous retrouve rapidement avec du nouveau!