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jeudi 29 novembre 2018

Art Exhibition | Jean-Michel Basquiat - Fondation Louis Vuitton


Irony of a Negro Policeman, 1981
Il y a deux semaines exactement, le jeudi 16 novembre à 14h j'étais à la Fondation Louis Vuitton pour aller découvrir la double exposition Basquiat-Schiele. Aujourd'hui je consacre mon article à Jean-Michel Basquiat uniquement et je partagerai avec vous mes photos de l'exposition d'Egon Schiele dans un autre article.

Il y a quelques années de cela (5-6 ans je dirais) avait eu lieu une exposition consacrée à Basquiat au Palais de Tokyo à Paris. Il y avait tellement de monde que je n'avais pas trouvé la force d'y aller (la foule et moi on n'est pas super amies). Cette fois-ci je me suis dit que je ne pouvais pas passer à côté de cette nouvelle exposition sur l'artiste, d'autant plus que la FLV est un lieu immense et que je n'ai jamais été déçue de m'y rendre. J'avais donc vraiment hâte de découvrir enfin les oeuvres de ce peintre à qui la vie a été enlevée trop tôt...


Ces trois Heads (datant de 1981, 1982 et 1983) sont ici réunies pour la première fois.


À gaucheLa Hara, 1981. "La hara" signifie "police" en argot portoricain (la mère de Basquiat était portoricaine).

À droite : Sans titre ("Famous"), 1981.
Crowns (Peso Neto), 1981.
Ce tableau restitue l'atmosphère fantomatique du Lower East Side new-yorkais du début des années 1980. Le terme "Peso Neto" (poids net) est sans signification précise. Le bleu d'une nuit américaine, la date "dec 25 1981" situent la scène le soir de Noël. Les trois têtes couronnées apparaissent comme celles des rois mages rendant visite à un Christ à la couronne d'épines.
Sans titre, 1981.

À gaucheSans titre (Prophet I), 1981-1982. L'année 1982 est une année charnière pour l'artiste qui est alors exposé seul à New York. Il crée les "Prophètes" dans le sous-sol de la galerie d'Annina Nosei, alors transformé en atelier. Avec eux, Basquiat réinterprète ainsi le genre traditionnel du portrait. 

À droite : St. Louis Surrounded by Snakes, 1981.


Baby Boom, 1982.

Sans titre (Man With Hat), 1982

À gauche : Self-Portrait with Suzanne, 1982.
À droite : Sans Titre (Man with Microphone), 1982.


Santo #1, 1982.

Santos versus Second Avenue, 1982.

Obnoxious Liberals, 1982 : Basquiat prétendait ne faire que "parfois, de temps en temps" des autoportraits, ils se retrouvent pourtant dans toute son oeuvre. L'expérience du racisme le touche en premier lieu et c'est contre lui que se dressent ses héros, ses saints et ses martyrs auxquels il est impossible de ne pas l'identifier. Ici, il représente l'histoire de Samson - figure biblique de l'esclave - sous la forme d'un homme noir, enchaîner entre deux colonnes blanches. Ses cheveux, source de sa force, ont été rasés. À droite, une figure trapue au visage doré, coiffée d'un chapeau de cow-boy et entourée de symboles du dollar incarne le capitalisme. Au centre, l'homme coiffé d'un haut-de-forme, tenant des flèches et les bras levés, marchant d'esclaves (ou d'art). Un "NOT FOR SALE" ("pas à vendre") rageur est inscrit sur son corps.


Zydeco, 1984. Musique festive de la Louisiane, le Zydeco est un genre dont l'instrument principal est l'accordéon. Au croisement du blues et des traditions musicales des Créoles, elle est symbolique de l'apport décisif de la diaspora africaine dans l'évolution des musiques populaires. Cette peinture est une véritable scène, avec des images frappantes, des couleurs vives, des mots qui donnent à entendre une traduction visuelle de la musique. S'y ajoutent notamment des références aux technologies de la reproduction ("MICROPHONE", "EARLY SOUND FILM").

 Young Picasso - Old Picasso, 1984. Picasso était une source d'inspiration majeure pour Basquiat.
Pez Dispenser, 1984. L'iconique couronne à trois pointes de Basquiat plane au-dessus de l'image surdimensionnée d'un distributeur de bonbons populaire (Pez dispenser). L'artiste s'inspire du contexte quotidien tout en commentant avec ironie la société de consommation.


 Jean-Michel Basquiat & Andy Warhol OPOP, 1984.

En 1983, à l'initiative du galeriste Bruno Bischofberger, Basquiat, Andy Warhol et Francesco Clemente réalisent un travail collectif de quinze oeuvres. Basquiat et Warhol poursuivront ensuite leur collaboration et réaliseront, à deux, plus de cent cinquante toiles. Ce travail commun que Keith Haring a décrit comme "une sorte de conversation ininterrompue, en peinture plutôt qu'en mots" est l'occasion d'un échange permanent. Basquiat reprend ou substitue aux sérigraphies et aux peintures de Warhol ses propres éléments visuels. Inspiré par le jeune artiste, Warhol revient aux fondements de sa peinture des années 1960.

Self-Portrait, 1984. Cet autoportrait de Basquiat reprend les éléments stylistiques indissociables de son oeuvre : le visage-masque, les dents exagérées, les orbites creusées. Une bande rouge incise la physionomie. Cette agression permet à Basquiat de faire à la fois référence au rôle traditionnel du portrait et de le contester.


Avant d'aller à cette exposition je vous avoue que je connaissais très mal le travail de Basquiat. D'avoir pu découvrir toutes ses oeuvres au même endroit était un rêve absolu. Je pense honnêtement que si j'avais été seule, quelques larmes auraient coulées sur mes joues rosées. Le choix des couleurs, les associations qu'il faisait avec, son sens de la composition... J'ai été totalement impressionnée par son art et je pense qu'il va devenir une nouvelle source d'inspiration dans mes projets artistiques. 

Je sais que c'est une peinture qui peut ne pas plaire à tout le monde mais franchement, je vous conseille de voir ses tableaux en vrai pour en juger correctement. 

L'exposition dure jusqu'au 14 janvier 2019, il vous reste donc un peu moins d'un mois pour vous y rendre. 

Informations :
Ouvert tous les jours sauf le mardi.
De 11h à 20h le lundi, mercredi et jeudi.
De 11h à 21 h, le vendredi et le week-end
 (jusqu'à 23h le vendredi, les soirs de nocturnes).


J'espère que cet article vous a plu et vous aura donné envie d'aller voir par vous-même cette exposition. Je vous souhaite à tous un merveilleux jeudi et vous retrouve très vite pour un nouvel article! 

mercredi 28 novembre 2018

Cinema | Movies I've seen #25 (October 2018)

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Comme je n'arrive pas à bien m'organiser pour l'écriture de mes articles j'ai décidé d'une petite nouveauté pour me faciliter la vie (on croise les doigts). Étant donné que je vois en moyenne 18 films par mois je pense qu'au lieu d'écrire un seul et même article cinéma mensuel, je le diviserai désormais en deux pour que la lecture soit plus facile pour vous et l'écriture moins longue pour moi. Il y aura donc une première partie qui sera publiée le deuxième mercredi du mois et la suite sera publiée le quatrième mercredi du mois. Alors je ne promets rien encore mais cela me semble faisable et vraiment plus pratique. Je commencerai donc cette "nouvelle technique" au mois de décembre. 

01/10/18 : Un peuple et son roi de Pierre Schoeller. Premier film du mois d'octobre, première déception. J'y suis allée un lundi matin à la première séance il me semble. J'avais envie de le voir pour plusieurs raisons : le sujet (la révolution française), le casting et notamment parce que j'aime les films historiques et parce que je connais plusieurs personnes qui ont travaillé dessus. Pour être tout à fait honnête avec vous, je n'ai pas compris ce film. J'ai eu l'impression qu'on me racontait cet épisode historique pour la première fois de ma vie et j'étais totalement perdue. Ceci s'explique par le choix du  réalisateur de raconter cet évènement de plusieurs angles différents. Il y a le point de vue du peuple, celui du roi et celui de l'Assemblée Nationale, ces hommes qui font la loi et qui prennent les décisions pour le peuple justement. Personnellement, je n'ai pas réussi à y voir clair. Aussi, j'ai trouvé que tout allait très vite et malgré les indications temporelles j'avais énormément du mal à suivre, ce qui a fini par me perdre totalement et me sortir petit à petit du film. D'autre part, les acteurs sont assez mal dirigés selon moi ce qui donne parfois lieu à des séquences presque gênantes. Enfin, je n'ai réussi à m'attacher à aucun personnage et je n'ai pas éprouvé la moindre émotion. Pas convaincue du tout vous l'aurez compris...

01/10/18 : L'amour est une fête de Cédric Anger. Pas mal : voilà ce que j'ai pensé de ce film. Il y a un vrai sentiment de fête, de plaisir de vivre qui est très agréable à voir. Les musiques sont sympa, il y a de bonnes répliques, le duo Canet-Lellouche fonctionne super bien toutefois rien de révolutionnaire. Après je ne pense pas non plus que c'était l'envie du réalisateur... 

02/10/18 : I feel good de Benoît Delépine et Gustave Kervern. Ce film est à la fois inventif, plein d'humour et aussi politique. On se sent bien en le regardant, on a envie de faire le bien en sortant de la salle. En effet, je ne crois pas qu'il y ait eu un instant où je n'ai pas souri. Il y a pleins d'idées géniales comme par exemple plusieurs interludes musicaux sur le même thème mais joué par des instruments différents à chaque fois. Le film se finit d'ailleurs par ce thème en question, cette fois-ci chanté par les compositeurs du film eux-mêmes sur une sorte de diaporama animé avec toutes les personnes du centre Emmaüs où le film a été tourné. J'ai été particulièrement émue par cette fin. Selon moi c'est une oeuvre qui célèbre la beauté dans tout et chez tout le monde. COUP DE COEUR.

02/10/18 : Shéhérazade de Jean-Bernard Marlin. Quelques heures après avoir vu I feel good que j'ai adoré, je suis allée voir Shéhérazade qu'on m'avait conseillé. J'ai encore un peu de mal à y croire parce que je partais avec des à priori mais honnêtement le charme a totalement opéré sur moi. Ce film est une vraie matière vivante : j'ai été totalement emportée par cette histoire et je me suis laissée séduire avec plaisir. Quand on sait en plus que le film repose sur de jeunes inconnus, non acteurs, on se dit que le réalisateur a un bel avenir devant lui et que le cinéma français aussi!

09/10/18 : The Little Stranger de Lenny Abrahamson. Le film commence par un premier plan sur Domhnall Gleeson qui se rase, de quoi me ravir complètement. Parce que oui, l'une des raisons pour lesquelles je suis allée voir The Little Stranger, c'est justement parce que Domhnall joue l'un des rôles principaux (il joue Bill, l'un des frères Weasley dans Harry Potter s'il y en a parmi vous qui se demande où est-ce qu'ils l'ont vu ou sinon plus récemment, il a aussi campé le rôle du Général Hux dans Star Wars VII et VIII). Il y a aussi Ruth Wilson et Charlotte Rampling bien évidemment à l'affiche qui sont toutes deux des actrices de talent. Cependant, comme je vous l'ai déjà dit précédemment, de bons acteurs ça ne garantit par forcément la réussite d'un film. Si l'ambiance générale, la mise en scène et la photographie sont maitrisées, je pense que c'est au niveau du scénario que ça pêche un peu. En tout cas, pour ma part, j'ai un peu de mal avec ce genre d'histoire de famille hantée par un passé très présent. Même si je n'ai pas totalement accrochée (sûrement à cause de sa froideur générale) cela me donne envie de découvrir les prochains projets de ce réalisateur dont le film précédent (Room) m'avait vraiment marqué.
09/10/18 : Climax de Gaspar Noé. J'ai un avis assez mitigé vis-à-vis de ce film. En effet, j'ai beaucoup aimé le début qui est très accrocheur : le réalisateur nous donne tout de suite envie de découvrir la suite et nous laisse supposer que la situation va dégénérer ce qui est assez intriguant. Ensuite, on est sur un changement total d’ambiance avec une longue séquence consacrée à des interviews de danseurs : au début leurs réponses aux questions portent sur leurs vies, leurs expériences puis ça commence à parler de drogue, d’homosexualité (et la théorie selon laquelle on est en train de regarder un film qui va dégénérer se renforce davantage). Les interviews se finissent, on passe à une deuxième longue séquence cette fois-ci de chorégraphie. Si c’est sûrement la partie que j’ai le plus apprécié du film, j’ai été très frustrée par la façon par laquelle elle a été filmée. Effectivement, selon moi la chorégraphie n’est pas du tout mise en valeur et je trouve ça bien dommage (je suis d'ailleurs la seule à penser cela je crois ce qui m'étonne un peu...). Enfin, la séquence de danse se termine et on passe au dernier acte du film : le « climax » ou plutôt la descente aux enfers et le début de l’emmerdemment total pour moi. Si cette dernière partie est censée être le clou du spectacle, c’est un énorme flop selon mon humble avis. Étant donné qu’on sait déjà que cela va mal finir et que rien de ce qui se passe n’est franchement fascinant, je suis tombée dans un ennui total et j’avais franchement hâte de sortir de la salle. J’ai même pensé sortir à un moment donné mais je déteste ne pas voir les fins et quitte à souffrir autant souffrir jusqu’au bout. Bref vous l’aurez compris : je n’ai pas réussi à totalement apprécié ce film. Dommage, surtout que c’était mon premier Gaspard Noé...

10/10/18 : La saveur des ramens de Eric Khoo. La famille, la cuisine : deux sujets qui m'attirent énormément. J'étais très curieuse de voir comment le réalisateur avait mis en scène cette histoire parce qu'en effet les thèmes du film me faisait beaucoup penser au scénario que j'écrivais depuis un moment déjà (et que j'ai d'ailleurs mis en scène depuis). Si j'ai été à plusieurs reprises assez émue, (j'ai pleuré plusieurs fois je ne vais pas vous le cacher) j'ai trouvé que le tout manquait d'uniformité. Ce que je veux dire par là c'est qu'il manquait vraiment de peu pour que ce film soit un vrai petit bijou. C'est à voir en tout cas selon moi surtout quand on aime manger et cuisiner.  

18/10/18 : Les frères Sisters de Jacques Audiard. Les westerns et moi ce n'est pas une grande histoire d'amour; Audiard et moi ce n'est pas non plus une grande histoire d'amour alors oui, j'appréhendais un peu de voir ce film. Au final, j'ai bien aimé (et pourtant je suis tombée sur un couple de débiles au fond de la salle qui n'ont pas arrêté de parler à voix haute et sans gêne pendant les vingt premières minutes du film jusqu'à ce qu'un autre spectateur aille leur dire de se taire). J'ai aimé l'ambiance, cette relation entre les deux frères, et cette photographie majestueuse en particulier (qui a d'ailleurs été faite par le même chef opérateur que Climax)! Toutefois, j'avoue que dès ma sortie de la salle, j'ai presque totalement oublié le film. C'est beau, c'est bien joué, c'est maitrisé mais ça ne m'a malheureusement pas plus marquée que ça...

19/10/18 : Girl de Lukas Dhont. J'avais vraiment hâte de découvrir ce film et quand j'attends de voir un film j'ai aussi toujours peur d'être déçue. Cela n'a pas été le cas avec Girl. En effet, Lukas Dhont a réussi à trouver l'angle parfait pour raconter cette histoire. Victor Polster est épatant de justesse, on s'identifie totalement, on vit ce que le personnage vit, on ressent sa souffrance, on ressent ses doutes, ses questionnements. Ce n'est pas qu'un film sur un adolescent qui se sent femme, c'est un film sur le passage à l'âge adulte, c'est un film sur l'acceptation de soi, c'est un film sur la danse, c'est un film sur la relation père-enfant. C'est subtil, très bien écrit. Bref, ça fait du bien de voir ce genre d'oeuvres. 

19/10/18 : L'amour flou de Romane Bohringer et Philippe Rebbot. S'il y a un film que j'ai vraiment ADORÉ au mois d'octobre (et même de cette année 2018) c'est celui-là. Si un de mes amis ne m'avait pas proposé d'aller le voir, je ne pense pas que j'y serai allée et quel dommage cela aurait été! Je ne savais rien de ce film, je n'avais pas vu la bande-annonce et j'ignorais donc qu'il s'agissait d'une histoire vraie qui a d'ailleurs été écrite et réalisée par les deux acteurs principaux qui à la suite de leur séparation (dans la vraie vie) et sur le conseil de leurs proches ont décidé de porter à l'écran leur histoire commune. Absolument tout est vrai donc, les enfants sont leurs vrais enfants, les décors sont les vrais décors, les membres de la famille sont les véritables membres de la famille et c'est, je pense, ce qui fait la force de L'amour flou. Ce qui est épatant c'est que c'est véritablement un film en bonne et due forme et non pas un documentaire. L'autre grande force de cette oeuvre c'est l'humour. Il me semble que je n'ai jamais autant ri de toute ma vie au cinéma (il y avait en plus juste devant nous dans la salle une femme au rire communicant, impossible de ne pas rigoler en coeur avec elle). C'est d'une beauté rare, c'est émouvant, c'est hilarant. 
À VOIR ABSOLUMENT!

30/10/18 : Cold War de Pawel Pawlikowski. Je n'avais pas vu Ida, le précédent film du réalisateur au cinéma mais je l'avais acheté en dvd et adoré. Il me tardait donc de découvrir son dernier bébé surtout qu'ils n'arrêtaient pas de passer la bande-annonce en salles et que, plus je la voyais, plus je voulais voir le film. Tout comme Ida, c'est en noir et blanc et c'est magistralement cadré et mis en lumière. Tout comme Ida, les acteurs sont exceptionnels et la façon dont Pawlikowski les filme, les rend d'une beauté presque aveuglante. Tout comme Ida, j'en ai donc pris pleins les yeux et les oreilles. Parce que oui, la musique a une place très importante dans Cold War et je dirais même essentielle. Malgré tous ces points positifs il m'a manqué la passion, la sensualité auxquelles je m'attendais. Le titre c'est Cold War certes alors c'est normal que l'ensemble soit "froid"et retenu cependant je suis un peu restée sur ma faim. Cela reste un film réussi et je le conseille à tout amateur de cinéma étranger. Ne vous attendez pas à rire en tout cas, parce qu'on est plutôt dans une profonde tristesse qu'une joie débordante.

31/10/18 : Le Grand Bain de Gilles Lellouche. Comment bien finir le mois? En allant voir ce film bien sûr! J'ai vraiment beaucoup aimé Le Grand Bain. Cette bande d'hommes un peu perdus, un peu loosers qui se retrouvent pour faire de la natation synchronisée c'est une histoire qui me touche. Ce que j'ai apprécié par dessus tout c'est que le début et la fin sont totalement réussis et ça, ça n'a pas de prix! On rigole, on s'émeut, on est avec eux : c'est franchement super et on passe un moment très très agréable.

Voilà pour les films que j'ai vu au mois d'octobre. Vous l'aurez peut-être remarqué, j'en ai vu beaucoup moins que d'habitude et cela s'explique très simplement : j'étais en pleine préparation de mon court-métrage. Maintenant il est tourné, il me reste encore toute la post-production à faire (montage image, montage son, mixage, étalonnage) et ensuite je pourrais enfin le partager avec vous. J'ai aussi revu beaucoup de films en dvds comme Ratatouille de Brad Bird, Le château ambulant d'Hayao Miyazaki, Little Miss Sunshine de Valerie Faris et Jonathan Dayton, Poulet aux prunes de Marjane Satrapi, Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud et enfin La leçon de piano de Jane Campion. Que des films que j'aime énormément et que je vous conseille de découvrir si vous ne les connaissez pas. 

Voilà donc pour l'article cinéma du mois d'octobre. J'espère qu'il vous a plu et vous souhaite à tous un superbe mercredi! Je vous embrasse fort et vous retrouve très vite avec un nouvel article.

Total films vus au cinéma : 12
Total films vus en dvd : 0
Total films vus sur Netflix : 0
Total films vus tous supports : 12

dimanche 18 novembre 2018

Music | Top 5 songs (October 2018)

Bonjour, bonsoir à tous! J'espère que vous allez bien. Parce qu'en automne on a envie de rester chez soi sous les couvertures, je vous propose aujourd'hui une sélection de morceaux plutôt détendus.  

Old Now de Rosemary & Garlic. Parfois j'ai besoin d'écouter de la musique douce et calme, quand je travaille sur mon ordinateur en particulier. Ce morceau est parfait pour cela. Je trouve qu'il fait très automne-hiver en plus (ce qui m'a d'ailleurs poussé à vous le faire découvrir). Aussi, la voix de la chanteuse me rappelle celle de Lana Del Rey. Il y a ce côté chant des montagnes, lointain (je ne sais pas si vous voyez de quoi je parle?). En tout cas, j'aime beaucoup et je peux écouter ça en boucle sans me lasser. C'est très apaisant. 

After the storm de Kali Uchis feat. Tyler, The Creator, Bootsy Collins. C'est clairement la chanson que j'ai le plus écouté au mois d'octobre (je l'écoute d'ailleurs encore tous les jours). Il y a tout ce que j'aime : cette intro de Bootsy Collins, ce rythme qui vous donne à la fois envie de vous enfoncez dans votre canapé et vous déhanchez gentiment le popotin, et puis ce passage de Tyler, The Creator qui tombe juste au bon moment... Je suis absolument fan fan fan de ce genre de morceau. En plus de ça le clip est génialissime! 

Good Bait de Nina Simone. Vous saviez qu'avant d'être chanteuse, Nina Simone voulait être la première pianiste classique noire du monde? Elle a en effet commencé à jouer du piano dès ses 3 ans. À 21, c'est sous la pression du patron du bar où elle jouait qu'elle a commencé à chanter. Ce morceau que j'ai découvert seulement il y a peu, me captive à chaque fois que je l'écoute (j'ai d'ailleurs cherché la partition sur internet pour pouvoir le jouer). C'est à écouter encore et encore!

Don't bother calling de Moses Sumney. Un autre titre tranquille, paisible, avec cette voix délicate qui vous berce. J'adore le passage avec les choeurs qui font "ouhouhahahouahou". Je peux comprendre que ça ne plaise pas à tout le monde cependant. Le clip est simple mais efficace selon moi.  

In a manner of speaking de Nouvelle Vague (2004). Autre chanson coup de coeur du mois. Datant du début des années 2000, elle a un côté très poétique et rêveur qui me charme totalement. Nouvelle Vague était de base un projet musical et il a fini par devenir un groupe victime de son succès. Le nom du groupe est un clin d'œil aux deux influences : new wave signifiant précisément en anglais nouvelle vague, et bossa nova, qui peut se traduire en portugais par « nouvelle vague », « nouveau courant ». Comme vous l'aurez deviné notamment, il fait référence directe au courant artistique français des années 60. Je ne connais pas encore tout d'eux mais je suis très curieuse de découvrir d'autres de leurs reprises et titres. 

Voilà j'espère que cette petite sélection vous a plu! Je vous souhaite à tous une merveilleuse fin de semaine et vous embrasse. 

vendredi 16 novembre 2018

Fashion | Rainbow Tee & Denim Skirt

♫ Now listening to : 

Bonjour, bonsoir à tous j'espère que vous allez bien! Je suis actuellement en pleine préparation d'un clip que je vais réaliser le week-end du 1er décembre. Il reste encore beaucoup beaucoup de choses à faire d'ici là mais c'est un projet très excitant et j'ai hâte de vous en faire part plus en détails prochainement. En attendant, je partage avec vous un look inspiration années 70 avec du jean et les couleurs de l'arc en ciel par petites touches. 




ZARA earrings, t-shirt and denim skirt 
ASOS velvet heels

C'est un look presque entièrement avec des pièces trouvées chez Zara que je vous propose aujourd'hui. Si vous me suivez depuis un moment vous savez sûrement qu'en effet Zara est ma boutique préférée. Toutefois, depuis le début de l'année 2018 j'essaye de ne presque plus y aller. Pourquoi? Parce que c'est assez cher et que j'aimerais ne plus consommer autant surtout quand il s'agit de vêtements créés en énorme quantité et qui ne sont pas forcément très éthiques. 

La nouvelle technique que j'ai adopté c'est d'aller chez Zara d'abord pour voir les nouvelles collections et ensuite je vais dans les kilo shops ou les friperies. Souvent on y trouve les mêmes vêtements sauf qu'ils ont juste déjà été porté haha ^^ Alors oui peut-être qu'il y en a que ça gêne d'acheter des habits déjà portés et qui préfère en avoir des tout neufs...

Selon moi il y a plusieurs raisons pour lesquelles il est mieux d'acheter en fripes : 
1. C'est souvent moins cher 
2. La qualité est tout aussi bien (ce n'est pas neuf mais ce n'est pas non plus en piteux état)
3. Difficile de rencontrer quelqu'un qui a la même robe ou le même pantalon que vous dans la rue
4. C'est plus écologique
5. C'est mieux taillé

Peut-être que vous vous dites que je débloque totalement avec mon histoire de Kiloshop alors que ma tenue est clairement composée de nouvelles pièces achetées dans une des plus grandes chaines de magasins de prêt-à-porter. C'est vrai que j'aurais peut-être dû vous parler de cela dans un autre article cependant j'ai laissé mes mains écrire et voilà où j'en suis arriver hahaha. Si le sujet vous intéressant cependant : je vous invite à lire cet article.

Pour revenir à ce look, j'ai envie de dire premièrement qu'il est assez différent de ce que je porte d'habitude. Effectivement, j'ai toujours eu une sorte d'amour-haine pour le jean. J'ai beau en avoir plusieurs paires je n'en mets que très rarement. Ce n'est pas que je n'aime pas ça, c'est juste que je ne me sens pas bien dans cette matière. J'ai l'impression de n'avoir aucun style et en plus je ne trouve pas ça confortable du tout. À propos de cette jupe justement, c'est sûrement la jupe la moins pratique de la planète et j'hésite à m'en débarrasser tant je ne la porte jamais pour tout vous avouer. En effet, à chaque fois que je la met, il suffit que je marche deux pas et elle se tourne et remonte jusqu'en dessous de mes seins. Un jour j'étais dans la rue en train de me balader et je ne m'étais pas rendue compte que la partie avec les boutons s'était complètement décalé. Les boutons étant donc non plus devant mais sur mes fesses. Ridicule! 

Par ailleurs, je suis totalement fan de ce genre de t-shirt blanc avec des bordures de couleurs. À force d'en voir partout et de ne pas réussir à résister à la tentation d'en acheter un nouveau à chaque fois, j'en ai désormais toute une collection et ça en devient presque ridicule tant ils se ressemblent. J'ai failli ne jamais posséder celui-là parce qu'il n'y avait plus ma taille en France. MAIS! Il se trouve que je suis allée en Israël en avril dernier et que je l'ai trouvé là-bas! J'en étais particulièrement ravie vous pouvez imaginer. Ce t-shirt est donc un vrai coup de coeur et une pièce dont je ne me lasserais pas je pense (pas comme la jupe haha). 

Pour ce qui est des boucles d'oreilles, je les adore mais j'avoue que j'ai du mal à les porter. Étant donné qu'elles sont très colorés et assez imposantes, il faut que le reste de la tenue soit assez simple. Cet ensemble jupe en jean + t-shirt est donc le parfait exemple selon moi auquel les associer. 

Quant aux chaussures, je les avais trouvé en soldes sur Asos il y un moment déjà et elles font partie de mes préférées. En velours, d'un magnifique orange, avec un talon large : il n'est pas impossible de marcher avec. Je ne suis encore jamais sortie dans la rue avec mais un jour viendra où j'irai à des soirées en taxi et où j'aurais l'occasion de les arborer avec fierté. En attendant, je les admire à chaque fois que je les vois et ça me suffit pour le moment. 

Enfin j'ai décidé de faire une coiffure que je ne fais jamais : une queue de cheval haute que j'ai ensuite natté. Je dois dire que bien qu'elle soit assez simple, je la trouve plutôt jolie et archi simple et rapide à faire! Qu'en pensez-vous?

Voilà je pense que j'ai tout dit sur cette tenue. J'espère qu'elle vous plait et vous inspire pour des futurs looks! Je vous souhaite à tous une merveilleuse soirée et un bon week-end. Je m'en vais préparer un apéro pour mes amis qui vont venir chez moi dans moins de deux heures. 

Je vous embrasse et vous retrouve dimanche pour un article musique. 

samedi 10 novembre 2018

Fashion | Pink & Red Floral Long Dress

♫ Now listening to : Feels like summer - Childish Gambino

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Comme je vous le disais dans mon article mode précédent, j'ai encore quelques looks estivaux à partager avec vous. C'est donc encore une robe qui est à l'honneur dans le post d'aujourd'hui.






ZARA dress and earrings  |  PRIMARK shoes

S'il y a bien une robe que j'ai porté cette été c'était celle-là. C'est fou d'ailleurs parce que j'ai vraiment hésité à l'acheter et puis c'est ma mère qui m'a finalement convaincue. Mais pourquoi hésitais-je à l'acheter me direz-vous? Parce qu'elle fait très femme je trouve. Ce que je veux dire par là c'est qu'elle fait femme, la trentaine, avec un travail, une vie de couple etc... J'ai beau avoir 23 ans, je ne m'assume pas encore totalement. Par exemple, porter des talons comme ceux sur les photos à Paris, je n'ose pas. J'ai encore beaucoup de mal à supporter le regard des autres sur moi et même si j'y travaille depuis quelques années déjà, je ne peux pas m'empêcher d'imaginer ce que vont penser les gens. Le plus drôle dans tout ça c'est que je sais que la majorité des personnes pensent que j'ai hyper confiance en moi (la blague). 

En tout cas, ce que je sais c'est que notre style vestimentaire peut nous aider à gagner en confiance en soi. En effet, ça ne vous ai jamais arrivé de sortir dans la rue avec une tenue dont vous étiez hyper fier(e) et vous vous êtes mis(e) à sourire sans raison et/ou vous vous êtes mis(e) à marcher avec plus de confiance, de détermination comme si rien ne pouvait vous atteindre? Et au contraire, vous êtes-vous déjà retrouvé dehors et de vous rendre compte que votre tenue était totalement ratée et que vous alliez devoir assumer toute la journée de la porter? 

Peut-être que vous vous dites que j'accorde trop d'importance aux vêtements et que pour vous c'est une perte de temps ou peut-être que vous êtes comme moi et que vous vous sentez désormais moins seul(e). 

Tout ce roman pour vous dire que cette robe me fait me sentir belle et que je ne regrette en rien de l'avoir achetée. En plus de ça, elle est super confortable! Aussi, elle peut se mettre de jour comme de soirée selon moi. Effectivement, j'ai porté cette même tenue avec les boucles d'oreilles et les talons, pour aller à l'opéra un soir et je me suis sentie presque trop chic par rapport aux autres spectateurs.

Je n'ai pas grand chose de plus à ajouter, après tout ce n'est qu'une robe haha. Ah si! J'espère que vous excuserez le fait qu'elle ne soit pas très bien repassée. Voilà... Je crois que j'ai tout dit. 

Je vous laisse vaquer à vos occupations maintenant! Je vous embrasse fort et vous souhaite une superbe fin de semaine.