Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Cela fait plus d'un mois que je n'ai pas partagé avec vous un article séries et cela s'explique tout simplement par le fait que je n'en avais pas terminé cinq (les séries c'est plus long que regarder des films donc forcément haha).
Aujourd'hui je partage donc avec vous le sixième article de la catégorie Séries.
Patrick Melrose de David Nicholls.
Nationalité : Britannique
Genre : Mini-série dramatique
Format : 60 min.
Saison(s) : 1 (terminée).
Nombre d'épisodes : 5
Date 1er épisode : 12 mai 2018.
Distributeur : Showtime.
De quoi ça parle?
Enfant unique d'une riche famille aristocratique dysfonctionnelle avec un père tyrannique et abusif et une mère alcoolique, Patrick Melrose est un homme déséquilibré menant une vie oisive sans réel intérêt ni objectif. Hanté par cette jeunesse douloureuse et surtout par son père, il tente tant bien que mal de survivre à ses traumatismes en se réfugiant dans toutes formes de drogues. Mais suite à la mort de son père et une tentative de suicide, il décide de se prendre en main en affrontant ses démons intérieurs pour essayer, non sans difficulté, de se libérer de ses multiples addictions et de ce passé qui l'empêche d'aller de l'avant ; un combat qui lui prendra des années.
Mon avis :
Je ne savais rien de cette série avant de la regarder. Si j'ai été attirée c'est parce que j'ai vu que le personnage principal était interprété par Benedict Cumberbatch (que j'avais découvert dans la série Sherlock de Mark Gatiss et Steven Moffat que je vous recommande absolument de découvrir).
Une nouvelle fois, Benedict m'a éblouie par son jeu et sa justesse. Quant au reste du casting, il est plus qu'à la hauteur avec un Hugo Weaving en père détestable, une Jennifer Jason Leigh en mère paumée et une Jessica Raine en meilleure amie dévergondée.
Pour ce qui est de l'histoire, elle n'est certes pas joyeuse mais elle vous tient jusqu'au bout et vous remue toutes les entrailles. En effet, sans rien vous révéler au risque de vous spoiler, le sujet principal qui est traité n'est pas évident à mettre en scène et le résultat est impressionnant.
Si vous êtes intéressé(e)s par la psychologie, les personnages qui ont subi un trauma et les récits de famille compliquée, je pense que Patrick Melrose vous plaira.
Aussi, ce que j'adore avec ce format (5 épisodes d'une heure) c'est qu'on peut les regarder d'un coup comme un très long film. Pour ma part, je l'ai vu en deux fois sur un week-end.
Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire de Mark Hudis.
Nationalité : Américaine.
Genre : Drame et action.
Format : 50min.
Saison(s) : 3 saisons (terminée).
Nombre d'épisodes : 25.
Date 1er épisode : 13 janvier 2017.
Distributeur : Netflix.
De quoi ça parle?
Le comte Olaf cherche par les plus vils moyens à dépouiller les trois orphelins Violette, Klaus et Prunille de leur héritage. Les enfants doivent se montrer plus malins que lui, mettre en échec ses plans tordus et le reconnaître sous ses pires déguisements, afin de découvrir la vérité sur le mystérieux décès de leurs parents.
Mon avis :
Je ne sais pas si vous faites partie de cette génération qui a dévoré tous les tomes (13) de la saga Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire de Daniel Handler aka Lemony Snicket? Si oui, vous connaissez donc l'univers très particulier de l'auteur américain.
À défaut d'avoir lu tous les livres, vous avez peut-être vu son adaptation cinématographique des trois premiers romans (Tout commence mal…, Le Laboratoire aux Serpents, Ouragant sur le lac) réalisée par Brad Silberling sortie en 2004? Si non, ce n'est pas grave haha.
Personnellement, j'avais adoré le long-métrage et il fait d'ailleurs partie des films pour la jeunesse que j'ai vu plusieurs fois en l'appréciant toujours autant.
Quand j'ai vu qu'il y avait une série qui avait été basée sur les orphelins Baudelaire j'ai tout de suite été attirée. Dès le premier épisode, j'ai retrouvé tout ce que j'avais apprécié précédemment de cette histoire farfelue : de l'aventure, du suspens et surtout une bonne dose d'humour noir.
Ce dont j'avais peur avant de commencer à regarder c'était le casting et au final, j'ai trouvé que tous les acteurs avaient été parfaitement choisis. Du plus petit rôle au plus important, tous sont entrés dans les bottes de leurs personnages.
Le plus impressionnant dans cette série c'est la direction artistique et la mise en scène époustouflante! Du générique à la fin de chaque épisode, j'étais en totale admiration devant le travail précis et réfléchi sur les innombrables détails aussi bien en termes de décors, de costumes, d'ambiances lumineuses.
Le seul défaut c'est l'incrustation parfois mal faite de Presley Smith (qui incarne Prunille) : étant donné que c'est une enfant en bas âge, elle n'a pas le droit de tourner plus d'une heure par jour. La production a donc décidé d'avoir recours aux effets spéciaux et c'est parfois grossier et plutôt perturbant.
Si vous aimez le théâtral, l'éventuelle bizzarerie, les films de Wes Anderson et/ou la série Pushing Daisies, vous apprécierez pour sûr cette série.
Hippocrate de Thomas Lilti.
Nationalité : Française.
Genre : Drame et médical.
Format : 50min.
Saison(s) : 1 (production en cours).
Nombre d'épisodes : 8.
Date 1er épisode : 26 novembre 2018.
Distributeur : Canal +
De quoi ça parle?
Un hôpital public en périphérie d’une grande ville. Suite à des mesures sanitaires, les médecins titulaires du service de médecine interne se retrouvent confinés chez eux pour 48h. Trois internes inexpérimentés et un médecin légiste, qui ne se connaissent pas encore, vont devoir faire bloc pour gérer seuls le service et les malades. Mais la quarantaine se prolonge...
Mon avis :
À la fin du premier épisode, je n'étais pas franchement convaincue mais je me suis dit qu'il fallait que je continue pour voir si cela allait s'améliorer. Fin du deuxième épisode : pareil et ainsi de suite. J'ai fini la saison en me disant que j'avais perdu mon temps et que j'aurais pu regarder une autre série plutôt que celle-là.
Selon moi, seule Louise Bourgoin sort un peu du lot et m'a permis de m'intéresser un minimum à ce qui se passait. Les autres acteurs m'ont tous assez énervée et j'ai trouvé qu'ils n'étaient absolument pas crédible dans leurs rôles.
La crédibilité c'est justement le soucis majeur de cette série à mon humble avis. C'est mal écrit, le rythme est mou de chez mou, il ne se passe rien et les enjeux sont ennuyeux comme jamais.
Bref, vous l'aurez compris je n'ai pas aimé.
J'ai tout de même envie de découvrir le film avec Vincent Lacoste du même réalisateur et j'espère qu'il sera plus passionnant que la série.
Sick note de James Serafinowicz et Nat Saunders.
Nationalité : Britannique.
Genre : Comédie.
Format : 25min.
Saison(s) : 2 (terminée).
Nombre d'épisodes : 14.
Date 1er épisode : 7 novembre 2017.
Distributeur : Sky One.
De quoi ça parle?
Daniel, qui est en couple avec Becca, est en train de vivre la journée la plus difficile de son existence. Becca, sa petite amie, le quitte et lui demande de déménager, il va perdre son travail en tant que vendeur d’assurance et il apprend qu’il est atteint d’un cancer de l’œsophage par le Docteur Glennis.
Mon avis :
Si j'ai regardé cette série c'est tout simplement pour Rupert Grint a.k.a. Ron Weasley dans Harry Potter et aussi parce que, comme je vous l'ai déjà dit dans mes articles séries précédents, j'aime regarder des comédies de durée assez courte pendant que je mange.
Le ton est donné dès le premier épisode : on est dans du politiquement incorrect, l'humour est noir, plutôt bien gras et sans gêne.
Pour toutes les personnes qui n'apprécient donc pas le second - voir le millième degré -, je vous déconseille fortement cette série. Par contre pour ceux qui en sont adeptes, je pense que Sick Note vous fera rire par son insolence et sa liberté.
Personnellement, je me suis souvent demandée pourquoi je la regardais mais j'étais trop intriguée par comment cela allait se finir que j'ai continué de regarder, toujours plus surprise par la suite.
Osée, improbable et imaginative, c'est une série comme je n'en ai jamais vues. Et oui, il y a même Lindsay Lohan qui joue dedans hahaha.
House of cards de Beau Willimon.
Nationalité : Américaine.
Genre : Drame politique, policier.
Format : 55min.
Saison(s) : 6 (terminée).
Nombre d'épisodes : 73.
Date 1er épisode : 1er février 2013.
Distributeur : Netflix.
De quoi ça parle?
Frank Underwood, député et coordinateur du groupe démocrate à la Chambre des représentants (whip), a aidé Garrett Walker à devenir président des États-Unis en échange de la promesse de devenir ministre des affaires étrangères (Secrétaire d'État). Mais, avant l’investiture de Walker, la chef de cabinet Linda Vasquez lui annonce que le président n'a pas l'intention d'honorer sa promesse. Furieux, Underwood et sa femme Claire, qui comptait sur la nomination de son mari pour développer sa société de défense de l'environnement, s'allient pour détruire ceux qui s'opposent à leurs projets.
Mon avis :
House of cards est, il me semble, la première série produite par Netflix que j'ai vu. À l'époque, il n'y avait même pas Netflix en France et j'étais beaucoup plus assidue que maintenant quant à la vision de séries.
Avec un peu de retard, j'ai donc enfin terminé cette série devenue culte (le dernier épisode de la saison 6 date du 2 novembre 2018) et je dois dire que si j'ai mis du temps à regarder cette ultime saison c'est parce qu'elle se distingue des précédentes à cause d'un changement de personnage principal suite au renvoi du héros soit Kevin Spacey, accusé d'agressions sexuelles.
Mise à part ce scandale et cette sixième saison largement en dessous des cinq autres saisons, House of cards est sûrement l'une des séries les plus abouties et passionnantes que j'ai eu le plaisir de suivre.
En effet, de la mise en scène en passant par la photographie, l'écriture, la musique, le casting : tout est précis maitrisé, puissant, mémorable.
Je n'ai jamais été intéressée par la politique et pourtant, cette série m'a tenue en haleine, m'a totalement emballée. Tous les personnages ainsi que toutes les intrigues sont dignes d'intérêt et ne manquent pas de vous donner envie de voir la suite.
C'est une série très froide, dure et parfois difficile à regarder tant elle peut-être déprimante toutefois, c'est aussi une série qui met le doigt sur une réalité : l'hypocrisie et la soif de pouvoir infinie chez l'être humain.
Je ne sais pas si la version britannique (qui est la version originale de la série) est aussi réussie. Un jour je la regarderai peut-être pour les comparer.
En résumé : si vous aimez les tragédies shakespearienne, le suspens, le journalisme et/ou la politique et les manigances, House of cards USA est à voir, définitivement.
J'espère que ce nouvel article consacrées aux séries vous a plu! Je suis heureuse de pouvoir partager avec vous mes découvertes et souhaite vous donner envie de les voir à votre tour.
Je vous souhaite à tous un bon dimanche et vous retrouve rapidement avec du nouveau!
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