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dimanche 23 février 2020

TV Shows | Latest Series Seen #8

Bonjour, bonsoir à toutes et tous, j'espère que vous allez bien! Aujourd'hui je partage donc avec vous le huitième article de la catégorie Séries

Fleabag de Phoebe Waller-Bridge.

Nationalité : Britannique.
Genre : Comédie dramatique.
Format : 25min.
Saison(s) : 2 (terminée).
Nombre d'épisodes : 12.
Date 1er épisode : 21 juillet 2016.
Distributeur : BBC Three.


De quoi ça parle? 
Fleabag est une jeune femme délurée qui couche avec quiconque s’approche un peu trop près, soutire de l’argent à tous ses proches et refuse toute aide dans sa quête d’une vie indépendante. Brisant souvent le quatrième mur, elle n’hésite d’ailleurs pas à interpeller le spectateur qui porterait un jugement moral sur ses actions…

Mon avis : 
J'ai tellement aimé cette série que je l'ai vu d'une traite (il y a 12 épisodes de trente minutes donc cela fait 5 heures en tout). 

Précédemment j'avais vu la série Killing Eve - dont je vous avais parlé dans mon dernier article séries - notamment écrite  par Phoebe Waller-Bridge et j'étais déjà tombée sous le charme de ses dialogues  superbement écrits et de ses personnages à l'humour divinement cynique.

Adaptée d'une pièce de théâtre du même nom, Fleabag s'intéresse au quotidien d'une trentenaire célibataire vivant à Londres. Résumée comme cela ce n'est pas très vendeur et pourtant! Cette série est délicieuse par sa malice et sa finesse.

L'actrice-scénariste-productrice a choisi d'endosser elle-même le rôle principal et pour cela, on l'en remercie. En effet, son énergie est grisante et dès la première scène où on la découvre, on s'attache directement à elle. 

Une véritable relation se crée grâce au procédé déjà utilisée antérieurement dans la série House of cards qui est de briser le quatrième mur et de s'adresser directement, face caméra, au spectateur. Ainsi par de simples regards, on devine dans quel état d'esprit se trouve notre héroïne. 

Le reste du casting est tout aussi fantastique avec entre autres Olivia Coleman en belle-mère artiste détestable et Andrew Scott en prêtre plus charmant que jamais.

Fleabag n'est pas seulement une comédie qui se contente de faire rire c'est aussi et surtout le moyen de parler des failles humaines et des situations complexes auxquelles on peut tous faire face un jour ou l'autre (le deuil, le surmenage, l'infidélité etc...).

Pour tous les adeptes de séries britanniques, celle-ci est absolument incontournable! 
Parenthood de Jason Katims.

Nationalité : Américaine.
Genre : Drame.
Format : 45min.
Saison(s) : 6 (terminée).
Nombre d'épisodes : 103.
Date 1er épisode : 2 mars 2010.
Distributeur : NBC.


De quoi ça parle? 
Le quotidien des Braverman, une famille californienne, Sarah, Adam, Crosby et Julia, quatre frères et soeurs.

Mon avis : 
C'est l'une des meilleures séries jamais écrites sur la famille à mon humble avis. 

Brillamment construite et interprétée, Parenthood développe sur six saisons des thèmes et des problématiques multiples comme l'homosexualité, l'autisme (chez les enfants comme chez les adultes), le divorce, l'adoption, la maladie etc... 

C'est simple, je pense qu'à chaque épisode j'ai versé une larme à un moment donné tant cette histoire de famille a provoqué des émotions chez moi. 

Tous les personnages sont intéressants et reflètent un caractère différent auquel on peut s'identifier. Évidemment, chacun à ses préférences néanmoins aucun membre du clan n'est laissé pour compte et c'est en cela, notamment, que Parenthood fait preuve de brio.

J'ai adoré voir tout ce petit monde évoluer, c'est comme si j'avais fait partie de leurs vies pendant quelques années. Maintenant que c'est fini je suis d'ailleurs très triste mais, sans rien vous révélez, la fin est parfaite, bouleversante à souhait.

En résumé : c'est intelligent, instructif, drôle, touchant, bref c'est à voir et à revoir! 

Si vous aimez les séries comme Modern Family ou encore Gilmore Girls, celle-là ne pourra que vous plaire!



Sex and the city de Darren Star.

Nationalité : Américaine.
Genre : Comédie.
Format : 30min.
Saison(s) : 6 (terminée).
Nombre d'épisodes : 94.
Date 1er épisode : 6 juin 1998.
Distributeur : HBO.


De quoi ça parle? 
Quatre femmes pétillantes de Manhattan ne demandent qu'à vivre une belle histoire d'amour. Mais elles sont confrontées aux épreuves de la vie.

Mon avis : 
De Sex and the city je n'avais vu que quelques épisodes par-ci par là à la télévision. Ayant trouvé le coffret des six saisons pour pas cher du tout, j'ai décidé de l'acheter et d'enfin découvrir, plus de vingt ans après son commencement, cette série mythique.

Au niveau de la mise-en-scène j'ai d'abord été un peu horrifiée par cette caméra portée et tremblotante parce que oui, forcément, en 1998, l'esthétique des séries n'était pas aussi élaborée qu'aujourd'hui. C'était, par ailleurs, assez marrant de voir que le format utilisé à l'époque était encore du 4:3 et non pas du 16:9, comme on a désormais l'habitude de voir.

À partir de la deuxième saison en tout cas, cela s'arrange et petit à petit on sent qu'il y a du renouveau et une certaine évolution dans la mise-en-scène. 

Ce qui m'a le plus plu et surprise c'est l'actualité des sujets abordés. En effet, encore maintenant, les situations auxquelles font face les quatre héroïnes se calquent complètement à notre société actuelle (c'est d'ailleurs assez navrant de se dire qu'en deux décennies il n'y a pas eu de changements révolutionnaires).

D'autre part, les quatre femmes représentent toutes une figure de féminité et leurs compagnons sont aussi à l'image de différents types d'hommes. 

Dans cette optique, c'est une série qui, selon moi, devrait être vue par tout le monde. Je la conseille même davantage aux hommes qu'aux femmes puisqu'ils pourraient trouver de nombreuses réponses à leurs questionnements vis-à-vis du sexe opposé. 

Sex and the city est riche de sources diverses et ne se contente pas de parler de sexualité chez la femme trentenaire. C'est avant tout une série sur l'amitié, sur la question du couple, de l'amour et de l'incapacité à être "parfaits". 

Personnellement, j'ai adoré. J'ai pleuré comme j'ai ri et je suis navrée que ce soit fini.

Pour ceux qui n'en ont pas eu assez comme moi, je vous recommande le premier film par contre oubliez le deuxième qui est d'une nullité absolue.

Home for christmas de Per-Olav Sørensen.

Nationalité : Norvégienne.
Genre : Comédie.
Format : 30min.
Saison(s) : 1 (en cours).
Nombre d'épisodes : 6.
Date 1er épisode : 5 décembre 2019.
Distributeur : Netflix.


De quoi ça parle? 
Johanne, éternelle célibataire, va enfin amener un petit ami dans sa famille pour Noël ! Problème : elle n'en a pas ! Elle a menti. Il ne lui reste alors plus que 24 jours pour le trouver.

Mon avis : 
J'ai vraiment passé un agréable moment devant cette série que j'ai regardé sur deux jours.

C'était la première série norvégienne que je voyais de ma vie et je dois dire que le résultat est plutôt positif! En effet, non seulement j'ai une fascination pour cette langue si particulière mais cela m'a donné encore plus envie d'aller visiter ce pays nordique qui me fait rêver depuis toujours. 

L'humour est dosé avec prouesse et j'ai eu de l'empathie pour tous les personnages (même les plus détestables). 

On pense forcément à la saga Bridget Jones sauf que cette fois-ci, non seulement la culture n'est pas la même, l'histoire est moins "glamour" et plus ancrée dans le réel. Ainsi, l'héroïne ne trouve pas un prince charmant en claquant des doigts, on la voit, au contraire, enchainer les rendez-vous sans grand succès.

C'est aussi l'occasion d'explorer des thèmes comme la pression mise par la société à être en couple, le bonheur, la solitude, la rupture et la solidarité féminine. 

Le tout est raconté de manière moderne et bien rythmé, on est loin des niaiseries habituelles du genre et ça fait un bien fou. 

Aussi rafraichissant que la température de la Norvège en hiver, Home for christmas se regarde avec plaisir et sans la moindre difficulté. 


J'ai hâte de voir la suite!

Olive Kitteridge de Jane Anderson et Lisa Cholodenko.

Nationalité : Américaine.
Genre : Drame.
Format : 1h.
Saison(s) : 1 (terminée).
Nombre d'épisodes : 4.
Date 1er épisode : 2 novembre 2014.
Distributeur : HBO.


De quoi ça parle? 
Les petits secrets et les grandes tragédies d’une petite ville de Nouvelle-Angleterre, relatés à travers le regard d’Olive, une femme en apparence froide et distante.

Mon avis : 
Cela faisait des années que je devais voir cette mini-série et j'ai enfin pris le temps de la regarder pendant les vacances de fin d'année. 

Pour tout avouer, je ne l'ai pas trouvé évidente à visionner. En effet, le personnage principal qui donne donc son nom à la série est tout sauf sympathique et charmant. 

Olive Kitteridge est une femme blessée, profondément malheureuse, ayant du mal avec elle-même, sa vie, ses sentiments. Mère d'un enfant avec lequel elle est particulièrement autoritaire et peu chaleureuse, épouse revêche et désagréable, maitresse d'école antipathique et sévère, elle a tout d'une anti-héroïne.

Au fur et à mesure, on en découvre davantage sur son passé, pourquoi et comment elle en est arrivée là. Sa rencontre avec un homme veuf, lui aussi meurtri (interprété par Bill Murray), va nous la montrer sous un autre angle tout en confirmant sa raideur et sa fermeture envers les autres. 

Sa difficulté à communiquer, son aigreur permanente font que, forcément, on a du mal à lui trouver des qualités. Toutefois, il faut dire que Frances Macdormand, actrice hors-pair dont le jeu est irréprochable, nous fait avaler la pilule plus aisément. 

D'autre part, malgré la pesanteur et la nostalgie de l'histoire, il y a parfois quelques moments de poésie ou de drôlerie qui permettent de s'accrocher et de ne pas s'enfoncer, à son tour, dans la depression la plus totale.

En conclusion : je ne suis pas déçue d'avoir vu cette série néanmoins je dois avouer que j'ai eu un peu de mal avec l'ambiance générale qui est très (trop) négative. 


Voici donc pour ce huitième article consacré aux dernières séries télévisées que j'ai vu. J'espère que cela vous aura donné envie de les découvrir à votre tour! 

Sur ces mots, je vous souhaite une bonne fin de soirée/journée et vous retrouve demain avec un nouvel article culture.

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