Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Aujourd'hui je partage avec vous la première partie des films que j'ai vu au mois de septembre.
Au programme : 4 films français, 1 film islandais (co-produit par le Danemark, la France et l'Allemagne), 2 films britanniques, 1 film allemand.
Supports des films vus :
cinéma (5), DVD (0), autres (3)
Réalisateurs (6) / Réalisatrices (2)
16/09/19 : Deux moi de Cédric Klapisch.
Alors que je faisais du babysitting dans le 18ème, je suis passée plusieurs fois devant le tournage de Deux moi et j'ai d'ailleurs croisé le réalisateur et les acteurs à divers moments. Et puis la bande-annonce est sortie et elle donnait plutôt envie. J'attendais donc ce film depuis un moment déjà et avait hâte de découvrir le nouveau bébé de Klapisch.
Je pense vous l'avoir déjà dit sur le blog : je ne suis pas une grande fan de François Civil. Je l'avais découvert dans Bus Palladium de Christopher Thompson (2010), premier long-métrage dans lequel il a joué puis je l'ai vu dans Five d'Igor Gotesman (2016) dont je n'ai pas gardé un souvenir incroyable. Il ne m'avait donc, à l'époque, pas plus marquée que ça. Ensuite, je l'ai retrouvé chez Klapisch justement avec Ce qui nous lie (2017), film dont je vous avais parlé dans cet article et depuis il enchaine les premiers rôles.
Malgré ma non-compréhension de son succès, je suis notamment allée voir en salles Celle que vous croyez de Safy Nebbou (2019) - que j'avais adoré - et Le chant du loup d'Antonin Baudry (2019) - que j'avais détesté -, deux films dont je vous avais parlé ici et là.
Vous l'aurez compris, Deux moi est le troisième long que je vois en 2019 avec François Civil, ce qui est assez important comme chiffre pour un acteur auquel je suis assez indifférente haha.
Tout ce bla bla pour vous annoncez (et je me doute que ça vous intéresse vraiment), qu'une fois de plus, il ne m'a pas convaincue. Cependant, on ne va pas se mentir, si j'ai été assez déçue parc Deux moi, ce n'est pas à cause de François Civil.
En effet, bien qu'on ne passe pas un moment désagréable devant, il n'y a rien de transcendant à cette histoire en parallèle de deux jeunes célibataires voisins.
Leurs boulots sont loin d'être passionnants, leurs vies n'est pas trépidante non plus, bref on s'ennuie un peu avec eux et le spectacle n'est donc pas vraiment réjouissant. Dès lors les personnages secondaires retiennent presque davantage notre attention...
Ce que j'ai le plus apprécié - et c'est d'ailleurs ce que j'aime chez Klapisch - c'est cet amour pour Paris, le Paris des parisiens qui prennent le métro et marchent dans les rues non touristiques qu'on a l'habitude de voir dans les autres films qui se déroulent dans la capitale.
Meh...
17/09/19 : Mjólk, la guerre du lait, la guerre du lait / The County de Grímur Hákonarson.
Il est rare de voir des films islandais alors je suis toujours curieuse d'aller les découvrir en salles quand j'en ai l'occasion.
Précédemment, j'avais vu Heartstone (Hjartasteinn) de Guömundur Arnar Guömundsson (2018) et Woman at war de Benedikt Erlingsson, deux films que j'avais apprécié, en particulier le deuxième.
Mjólk est le troisième long-métrage du réalisateur. Une nouvelle fois, il a décidé de s'intéresser au monde rural de son pays, monde qui est soumis à de vastes changements depuis quelques années, avec la crise financière et les impératifs du néolibéralisme.
Sur fond de paysages splendides (qui m'ont donné, plus que jamais, envie d'aller en Islande), ce film aborde des thèmes dignes d'intérêt tels que le deuil, l'émancipation et la solidarité.
Avec peu de dialogues et dans un rythme plutôt lent, Grímur Hákonarson réussit à nous plonger dans son récit et, personnellement, je me suis sentie impliquée et attentive.
18/09/19 : Paddington de Paul King (2014).
Depuis peu, quand j'ai envie de voir un film chez moi, je regarde dans la catégorie "derniers jours" d'OCS. De cette manière je réduis le nombres d'oeuvres et évite de passer plus d'une heure à faire un choix. C'est ainsi que je suis tombée sur Paddington.
Même si j'avais entendu parler de l'ourson au chapeau rouge, je ne savais pas exactement de quoi il s'agissait et, à part le fait que Hugh Bonneville était à l'affiche, je n'étais pas vraiment au courant non plus du casting.
J'ai donc été surprise et enthousiaste de retrouver Sally Hawkins (dont je vous ai parlé dans mon article cinéma précédent), Ben Wishaw que j'adore (récemment vu dans Le retour de Mary Poppins de Rob Marshall), Julie Walters (qu'on connait tous en tant que la mère de Ron Weasley dans Harry Potter) et Nicole Kidman.
Je ne vais pas passer par quatre chemin : j'ai adoré! Si j'aime les films indépendants, d'auteurs etc... je suis aussi une fan d'un bon film de divertissement comme Paddington qui, je trouve, est une vraie perle du genre.
C'est un film qui, non seulement donne le sourire mais est aussi très bien écrit et mis en scène ainsi que magnifiquement interprété.
J'ai hâte de voir le deuxième volet maintenant (que je vais sûrement me réserver pour Noël)!
19/09/19 : Music of my life / Blinded by the light de Gurinder Chadha.
J'avais à la fois hâte de voir ce film et un peu peur. En effet, je redoutais de devoir passer deux heures à écouter du Bruce Springsteen - dont je l'avoue, ne connaissais rien à sa musique mise à part son intervention dans le titre We are the world de Michael Jackson -.
C'était sans compter la faculté de la réalisatrice britannique à nous transmettre sa passion pour l'homme qu'on surnomme "The Boss" et la façon dont elle réussit à nous faire entrer dans cette histoire.
J'ai véritablement passé un bon moment face à ce film et je peux même dire que j'avais vraiment envie de me pencher sur la discographie du chanteur en sortant de la salle (chose que je n'ai pas encore faite).
Ce qui est admirable notamment c'est d'avoir choisi des acteurs pour la plupart inconnus du grand public pour jouer dans son film, acteurs qui sont tous à la hauteur en passant (j'ai eu un coup de coeur total pour Aaron Phagura qui interprète le rôle de l'ami qui va initier le personnage principal à Springsteen).
J'ai ri, j'ai versé quelques larmes, j'ai eu envie de chanter et de courir, bref, c'était bien! Et c'est d'autant plus touchant quand on découvre à la fin du film qu'il s'agit d'une histoire vraie.
PS : le film a été approuvé par le Boss lui-même qui a remercié la réalisatrice pour un si bel hommage. Raison de plus pour le voir non?
19/09/19 : Tu mérites un amour de Hafsia Herzi.
Connue pour ses rôles dans le cinéma de Kéchiche (Mektoub my love), Hafsia Herzi a décidé de passer à son tour derrière la caméra.
Quasiment auto-produit et tourné en quinze jours, Tu mérites un amour fait référence à un poème du même titre écrit par Frida Kahlo qui est cité dans le film.
Comme dans Deux moi, l'action prend place à Paris, le Paris de ses habitants, le Paris du quotidien. Toutefois, c'est une capitale estivale où on se rend à des pique-nique avec ses amis qui nous ai donné de voir chez Hafsia Herzi et non la capitale monotone et hivernale de chez Klapisch.
L'idée de l'actrice-réalisatrice pour son premier long-métrage était de parler d'un sujet universel soit la rupture amoureuse. Au premier abord c'est un thème plutôt banal et pourtant elle apporte un regard neuf sur sa génération et les relations que les jeunes femmes et hommes entretiennent à l'ère des multiples applications de rencontres.
La différence majeure entre les deux films c'est justement le regard porté par les metteurs en scène. Si les personnages de Tu mérites un amour sont crédibles, ils le sont beaucoup moins dans Deux moi et c'est là où réside l'intérêt principal du film de la cinéaste.
Pour ce qui est du reste, j'avoue ne pas avoir été emballée par la mise-en-scène à base de caméra portée à tout bout de champ. De plus, ayant entendu beaucoup de critiques dithyrambiques vis-à-vis de ce film, je m'attendais à un ensemble plus émouvant et moins naïf.
En effet, bien que l'amour rende aveugle, j'ai eu énormément de mal à comprendre le personnage principal et j'ai été plus agacée par son comportement qu'autre chose.
Ce premier essai ne s'en sort donc pas trop mal mais reste, à mon humble avis, pas plus poignant que ça...
20/09/19 : Une petite zone de turbulences d'Alfred Lot (2009).
Encore un film que j'ai vu en cherchant quelque chose à voir dans la catégorie "derniers jours" d'OCS.
J'ai appuyé sur lecture sans même savoir de quoi il s'agissait si ce n'est que le premier rôle était interprété par Michel Blanc.
Je vais aller droit au but en disant que malgré ma sympathie pour l'acteur-réalisateur j'ai trouvé ce film plutôt médiocre et anecdotique...
Dans un énième rôle d'hypocondriaque, on le retrouve en plus d'être névrosé, cocu. Rien de très réjouissant, ni de très original. Et pourtant, si Michel Blanc n'était pas là pour naviguer le bateau, ce dernier coulerait au bout de deux minutes.
D'autre part, même si le film n'a que 10 ans, il a pris un sacré coup de vieux.
En conclusion, je ne le recommande pas hahaha.
20/09/19 : The Bra de Veit Helmer.
C'est tout simplement grâce à son titre et à son affiche que j'ai eu l'envie de voir ce film.
Ce que j'ignorais avant d'entrer dans l'une des petites salles du Luminor, c'est que le long-métrage que je m'apprêtais à voir était muet.
Au début je croyais juste que c'était l'introduction et puis au bout de trente minutes j'ai compris que ce film était dénué de dialogues. Veit Helmer pense effectivement qu'ils constituent un mode de narration totalement non-cinématographique et qu'il est possible de s'en passer.
C'est donc uniquement par des onomatopées, des bruitages et de la musique que l'histoire est racontée. Légèrement "perturbant" dans un premier temps, cela devient assez vite reposant et cela prouve aussi que l'on a pas forcément besoin de mettre des mots sur la bouche des personnages pour être émus ou pour rire.
Tourné en Azerbaïdjan, j'étais loin d'imaginer que le film était de nationalité allemande. C'est le réalisateur, fasciné par ce pays, qui a voulu tourné là-bas parce que c'est un endroit où se mélange différentes cultures et religions.
Depuis qu'a eu lieu le tournage le quartier a malheureusement été détruit. The Bra est ainsi un bel objet lui faisant hommage.
En conclusion : c'était une expérience enrichissante et fascinante que de voir ce film. Je suis heureuse de l'avoir vu sur grand écran et vous le conseille chaudement!
Coup de coeur.
20/09/19 : Le magnifique de Philippe De Broca (1973).
N'ayant pas une envie pressante de me coucher malgré l'heure tardive, je me suis dit qu'une comédie mythique avec Jean-Paul Belmondo pourrait m'aider à passer le temps.
Quand le film a commencé j'ai d'abord cru à une énorme blague à cause du jeu des acteurs qui était extrêmement caricatural. Puis, j'ai découvert, comme tout spectateur qui n'a jamais vu le film, que ce qu'on voit à l'image est ce que le personnage principal, qui est auteur, est en train d'écrire.
Passé ce cap d'épisodes caricaturaux, on prend un réel plaisir entre l'alternance des séquences dans la réalité et les séquences imaginées. Le héros du livre étant interprété par Belmondo tout comme l'écrivain, cela rend le tout d'autant plus comique et attachant.
En plus d'être drôle, Le magnifique est aussi une réflexion sur le syndrome de la page blanche, les aléas du quotidien et la vie d'adulte en général.
Voici donc pour cette deuxième partie des films que j'ai vu au mois de septembre. J'espère que cela vous a plu et intéressé!
Sur ce, je vous invite à lire ou relire la première partie de cet article et en profite notamment pour vous souhaiter une agréable soirée/journée.
Thank you! so much for sharing modern fashion updates. Furthermore, fashion visit at....
RépondreSupprimerLatest Fashion Updates
L'affiche de Mjolk m'a de suite fait penser à Woman at War, que j'ai adoré, alors je l'ajoute à ma liste - et en plus il est islandais !
RépondreSupprimerJe note aussi Tu mérites un amour qui m'intrigue :)
J'espère que ces films te plairont :)
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