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mercredi 7 août 2019

Cinema | Movies I've seen #34 (July 2019) Part 1

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! À l'heure actuelle, je suis à Londres (ma ville de rêve) où je vais rester jusqu'au 13 août chez mon amie Marion qui a la gentillesse de m'accueillir. Demain nous irons à Brighton pour la journée et il me tarde de découvrir une ville anglaise autre que la capitale et de voir la mer notamment (en croisant les doigts pour qu'il ne pleuve pas).

J'ai donc écrit cet article en avance et l'ai programmé pour ne pas oublier de le poster. J'en suis assez contente parce que la plupart des films qui y figurent m'ont plu. 

Au programme : 1 film britannique, 1 film français, 1 film israélien, 1 film argentin, 1 film australien, 1 film britannique et 1 film américain.

03/07/19 : Tolkien de Dome Karukoski.

Je n'ai jamais lu Tolkien mais je connais comme beaucoup l'adaptation cinématographique de son oeuvre la plus connue : Le Seigneur des Anneaux.

Quand j'ai vu qu'un film lui avait été consacré et que sa personne était incarnée par Nicholas Hoult, j'ai tout de suite été curieuse d'autant plus que je ne savais rien de la vie de l'écrivain. 

Dome Karukoski qui est un réalisateur finlandais né à Chypre, met en scène son huitième long-métrage avec ce biopic. Son souhait : que le public le voie comme une escapade à l'intérieur de l'esprit inventif du jeune Tolkien - dont il est fan depuis ses 12 ans.

Quand on lit la biographie de l'auteur on comprend très vite pourquoi son histoire a pu intéresser les gens du cinéma. En effet, entre drames familiaux, amitié, amour et guerre, la vie de JRR Tolkien ne manque pas de rebondissements et d'intérêt.

Si l'auteur parlait très peu de sa vie personnelle, on perçoit facilement le lien entre son oeuvre et son passé. Ainsi, le film tente de mêler les deux et il nous est donné d'apercevoir des fantasmes/hallucinations de Tolkien comme lors d'une séquence pendant la bataille de la Somme où l'on voit des dragons crachant des flammes.

J'ai été assez impressionnée par les décors (j'avais déjà envie d'aller à Oxford avant de voir le film mais il m'a donné encore plus envie) et les costumes (la costumière a fait le choix de travailler avec la palette de couleurs utilisée par Tolkien pour ses dessins). Quant à la photographie et la mise en scène qui restent assez classique, j'ai apprécié l'ambiance générale qui se dégageait de ce biopic. 

La vision de ce film était donc plutôt très appréciable et m'a permis de découvrir une partie de la vie de Tolkien dont j'ignorais tout. Enfin, elle m'a donné envie de le lire et d'en savoir plus sur le restant de son histoire.

03/07/19 : Être vivant et le savoir d'Alain Cavalier.

Si j'ai étudié furtivement Alain Cavalier à mon école de cinéma, je n'avais encore jamais vu l'un de ses longs-métrages. Forcément, quand j'ai vu qu'un nouveau film de lui était à l'affiche, je me suis dis que c'était l'occasion.

Je vous en parlais il n'y a pas longtemps dans un article précédent : aller voir des documentaires en salles peut être parfois rébarbatif, l'envie n'est donc pas toujours au rendez-vous et pourtant! Le réalisateur français de 87 ans nous prouve que le documentaire est un genre sous-évalué. 

Être vivant et le savoir est un film comme je n'en avais jamais vu jusqu'alors. Avec son caméscope qu'il amène partout avec lui (il en a d'ailleurs plusieurs), Alain Cavalier filme ce qu'il voit, le pose à des endroits comme son bureau et parle, à des personnes qui sont avec lui, à d'autres au téléphone, à lui-même, à nous. Il commente, conte, nous berce de sa voix douce et rassurante.

Il n'y a pas le moindre artifice cinématographique dans ce cinéma néanmoins, par le montage et par sa sagesse, la magie Cavalière opère, l'émotion s'empare des spectateurs et c'est bouleversant.

Il faut savoir, en plus, que le résultat final n'était pas du tout celui imaginé de base. En effet, le projet initial était de mettre en scène le livre autobiographique Tout s'est bien passé d'Emmanuèle Bernheim, amie de longue date du metteur en scène. Il devait jouer son père et elle, son propre rôle. Cependant, la vie en a décidé autrement et décidera d'ôter la vie de la romancière réduisant à néant le film prévu.

De ce documentaire, j'ai retenu bien évidemment la grâce, la délicatesse et la subtilité de Cavalier. Être vivant et le savoir est notamment teinté d'humour et j'ai le souvenir de cette phrase prononcée par le réalisateur qui restera à jamais mythique pour moi "Vive la République et les pommes de terre frites" qui, à mon avis, résume bien son univers et son esprit. 

Rien que pour cela, c'est à voir!

04/07/19 : Un havre de paix de Yona Rozenkier.

J'ai été assez surprise par Un havre de paix puisque j'y suis allée en ayant seulement vu l'affiche et en sachant que c'était un film israélien. 

De cette affiche colorée, je m'attendais à une histoire sur le ton plutôt comique. Au final il ne s'agit pas d'un drame mais ce n'est pas non plus la grande joie. Il faut préciser qu'il s'agit des retrouvailles de trois frères pour les funérailles de leur père donc en effet, pas forcément un évènement qui prête à rire. Enfin...

Ce qui intéressant avec ce premier long-métrage c'est l'intérêt porté à la masculinité, la virilité : ce que c'est d'être un homme, un frère, un fils, un ami, un soldat, un mentor.

Il m'a manqué cependant d'un peu de légèreté et d'un je-ne-sais-quoi qui aurait permis à l'ensemble de se démarquer...
04/07/19 : Les nouveaux sauvages de Damian Szifron (2014).

Je me souviens très bien que lorsque ce film était en salles, tout le monde était aller le voir. Moi non. Je le découvre donc enfin, avec 5 ans de retard. 

Maintenant que je l'ai vu, je comprends pourquoi il a eu un tel succès puisqu'en effet, qu'on soit réceptif ou non à l'humour particulier de ce film, il marque les esprits. 

Pour ma part, j'ai vraiment bien aimé et j'ai été impressionnée par la maitrise de l'écriture. Nommé à l'Oscar du meilleur film étranger, Les nouveaux sauvages a remis au goût du jour le "film à sketches", particulièrement populaire dans les années 60 en Italie (pour n'en citer qu'un, en passant comme ça, je vous recommande Les Monstres de Dino Risi). 

Le point commun de tous les sketches : le pétage de plomb. Autant vous dire que les situations auxquelles les personnages font face sont mémorables et tragiquement drôles. 

À voir!

05/07/19 : Sleeping Beauty de Julia Leigh (2011).

Cela faisait un moment que je voulais voir ce film et quand j'ai vu qu'il était sur Netflix, je me suis dit qu'il était peut-être temps. Je me souviens très bien que c'est par Tumblr que j'avais découvert l'existence de Sleeping Beauty et j'avais été intriguée par les quelques images que j'en avais vu.

Interdit au moins de 16 ans parce que jugé par la commission comme une oeuvre qui poussait à la prostitution, ce premier long-métrage de Julia Leigh est dérangeant et plutôt inclassable.

Dérangeant parce que le récit repose sur le fait d'être observé(e). Le spectateur se retrouve donc dans la peau du complice, du voyeur. Inclassable parce que l'histoire est étrange, le rythme très spécial aussi.

Petite anecdote : À l'origine, c'est Mia Wasikowska (que j'adore) qui devait tenir le premier rôle mais elle a préféré se consacrer au tournage de Jane Eyre de Cary Fukunaga. C'est donc à Emily Browning qu'est revenu le rôle (que personnellement je connaissais du film Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire de Brad Silberling).

Personnellement, je n'ai pas réussi à être véritablement emballée par ce film et même si l'idée n'est pas inintéressante j'ai trouvé l'ensemble assez moyen... 

Cela manque cruellement de sens, il y a beaucoup de questions sans réponses et scénaristiquement ce n'est pas très riche.

Décevant...

06/07/19 : Yesterday de Danny Boyle.

En mai dernier je voyais le biopic sur Steve Jobs réalisé par Danny Boyle et vous en parlais dans l'un de mes articles cinéma mensuel. Quelques mois plus tard, j'ai le plaisir de découvrir le dernier long-métrage du metteur en scène anglais en salles.

J'ai eu envie de voir ce film dès que j'ai vu la bande-annonce et pourtant je suis loin d'être une adepte des Beatles (ne me faite pas de mal s'il-vous-plait). 

Choisir un acteur inconnu du bataillon pour chanter le répertoire des Fab Four : c'était osé et pourtant il l'a fait. Rien que pour cette raison, je trouve que c'est une oeuvre digne d'intérêt.

Qu'on les aime ou non, leurs chansons sont des tubes et personnellement, ce film m'a donné envie de m'intéresser davantage à leur musique (ce qui est non négligeable).

J'ai beaucoup ri, j'ai été émue aussi bref c'était joli et j'ai passé un très bon moment devant. En conclusion, si vous voulez voir un feel good movieYesterday est le choix parfait.

Je vous invite à aller regarder une vidéo réalisée par Konbini où Danny Boyle et Richard Curtis (scénariste de Yesterday) parlent de leurs films préférés.

07/07/19 : Mystery train de Jim Jarmusch (1989).

Jim Jarmusch est l'un de mes réalisateurs favoris. Je vous le disais déjà en janvier 2017 puis deux autres fois en juin de cette année (ici et ).

À ma plus grande joie, certains cinémas indépendants de Paris dont le Max Linder Panorama (qui est ma salle préférée) ont décidé de consacrer un cycle au réalisateur. Parmi eux, Mystery train que je n'avais encore jamais vu.

Une fois de plus, il a réussi à me conquérir par son cinéma si particulier, si singulier. Parce que oui, l'univers Jarmusch se distingue clairement de ce qu'on a l'habitude de voir en provenance des Etats-Unis. 

Rien de surprenant donc avec ce long-métrage qui, une fois de plus, met en scène des acteurs du monde entier et les fait se balader, se parler, se rencontrer dans des lieux et situations insolites. 

Le voir sur grand écran était pour moi une expérience incroyable et je suis heureuse d'avoir fait l'effort de me déplacer malgré le fait que j'avais le DVD chez moi et que la séance était un dimanche soir à 21h30. 



Voici donc pour ce premier article sur les films que j'ai vu au mois de juillet. J'espère qu'il vous aura plu et intéressé.

3 commentaires:

  1. Ton avis à propos de Tolkien donne envie de voir le film, bien que je n'ai ni lu ni vu le Seigneur des Anneaux (peut-être un jour !).
    J'avais adoré les Nouveaux Sauvages, je suis contente de savoir que tu l'as apprécié également :)
    J'ai vu Sleeping Beauty quand j'étais au lycée donc j'en ai un souvenir très flou mais il me semble que je me sentais un peu déprimée à la fin, haha... Je le re-regarderai sans doute un jour pour me refaire un avis.

    P.S : j'aime beaucoup les Beatles mais je peux totalement comprendre qu'on n'adhère pas à toute leur musique, qui est tellement variée ! En revanche, l'histoire et les secrets autour de leur œuvre sont absolument passionnants et valent le coup de s'y intéresser :)

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    1. Je ne sais pas si le Seigneur des anneaux te plairait mais c'est plutôt mythique haha! Je serais curieuse d'avoir ton avis sur cette saga!

      J'étais sûre que tu avais vu Sleeping Beauty c'est fou! Personnellement, je ne pense pas que je le regarderai une seconde fois ^^

      Je ne savais pas que tu aimais les Beatles!! Tu m'intrigues!

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    2. Comment as-tu pu rater l'info sur moi et les Beatles haha ? Il faut dire que je partage peu de leurs chansons sur mon blog pour la simple et bonne raison qu'on les trouve difficilement sur YouTube ':)

      Sinon tu peux te dire que tous les films un peu malsains sur des jeunes filles comme dans Sleeping Beauty, je les ai vus hahaha !

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