Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Ça y est cela fait déjà plus d'un mois que je vous parle de séries sur le blog et d'après les statistiques de mon précédent article publié la semaine dernière, cela vous plait!
Aujourd'hui je partage donc avec vous le quatrième article de la catégorie Séries.
Mindhunter de Joe Penhall.
Nationalité : Américaine.
Genre : Thriller, policier, drame.
Format : 50 min.
Saison(s) : 1 (production en cours).
Nombre d'épisodes : 10.
Date 1er épisode : 13 octobre 2017.
Distributeur : Netflix.
De quoi ça parle?
En 1977, à l'aube de la psychologie criminologique et du profilage criminel au sein du FBI, les agents Holden Ford et Bill Tench vont s'entretenir avec plusieurs tueurs en série. Ensemble, et avec l'aide de la psychologue Wendy Carr, ils vont tenter de cerner la personnalité de nombreux meurtriers afin d'acquérir les connaissances nécessaires à la résolution d'affaires criminelles.
Ce qui m'a attiré :
1. Le sujet.
2. Jonathan Groff.
3. On me l'avait recommandée.
Mon avis :
Premièrement j'aimerais parler du concept de la série, de son fond et de sa forme. Contrairement à d'autres séries du genre (c'est-à-dire le thriller), ce ne sont pas des révélations dingues ou des cliffhangers en fin d'épisode qui donnent envie de continuer à regarder.
Personnellement ce qui m'a intéressée ce sont les découvertes, les recherches, l'avancement des différentes enquêtes et surtout la motivation des personnages principaux que j'ai aimé suivre.
Et si la série est aussi bien c'est justement grâce à son casting selon moi. Le duo Jonathan Groff / Holt McCallany fonctionne à merveille et nous conquit assez rapidement. Sinon, LA révélation de cette série c'est l'acteur Cameron Britton qui interprète le rôle d'Edmund Kumper, célèbre tueur en série américain accusé de dix meurtres dont celui de sa propre mère.
Mindhunter retrace les débuts du profilage : on apprend les débuts difficiles, l'invention du terme "serial killer", le métier de profiler et c'est absolument fascinant (d'autant plus quand on saisit que cela ne remonte qu'aux années 70, donc il y a moins de 50 ans).
Quand à la mise-en-scène et la direction artistique, on retrouve l'univers très froid propre à David Fincher (qui a réalisé les deux premiers et les deux derniers épisodes de la série). Loin du mouvement peace and love aux couleurs de l'arc-en-ciel et à l'avalanche de fleurs, on est donc baignés dans des tons ternes et l'ambiance générale est plutôt austère.
C'est une série qui se base davantage sur la psychologie que l'action. Le rythme est donc contenu, ce qui nous amène à de nombreuses réflexions et interrogations absorbantes.
Si vous avez aimé Le silence des agneaux de Jonathan Demme, True Detective de Nic Pizzolatto ou encore Zodiac de David Fincher, vous serez conquis!
Atypical de Robia Rashid.
Nationalité : Américaine.
Genre : Comédie et drame.
Format : 30 min.
Saison(s) : 2 (production en cours).
Nombre d'épisodes : 18.
Date 1er épisode : 11 août 2017.
Distributeur : Netflix.
De quoi ça parle?
Sam Gardner est un ado autiste qui se met en tête de se trouver une petite amie. Cette soudaine soif d’indépendance crée dans toute sa famille une remise en question aussi radicale qu'inattendue.
Ce qui m'a attiré :
1. Keir Gilchrist que je connaissais de la série United States of Tara de Diablo Cody (que j'adore et que je vous recommande).
2. L'autisme traité non pas dramatiquement mais sous la forme d'une comédie.
Mon avis :
J'ai tout de suite été enchantée par cette série sans prétention. Tous les acteurs sont attachants (les adolescents surtout et plus en particulier Casey, la soeur du personnage principal, interprétée par la charmante Brigette Lundy-Paine).
Je ne connais pas de personne autiste dans mon entourage et j'imagine bien que cette série embellie la réalité mais j'ai trouvé cela bien écrit et la balance entre comédie et sérieux est bien maitrisée.
Ce que j'ai particulièrement apprécié c'est de pouvoir avoir un aperçu du point de vue de tous les membres de la famille. Même si le héros est Sam, on suit aussi les états d'âme par lesquels passent sa mère, son père et sa soeur.
Le format court (30min) est très approprié et on se surprend à enchainer les épisodes sans s'arrêter.
C'est divertissant et cela aborde à la fois des thèmes très intéressants comme le regard des autres, la différence et l'envie d'indépendance.
Si le sujet de l'autisme et les séries "familiales" vous intéressent, je vous conseille notamment Parenthood de Jason Katims, qui est d'une finesse incroyable.
Maniac de Patrick Somerville et Cary Joji Fukunaga.
Nationalité :
Genre : Science-fiction, mini-série.
Format : 40 min.
Saison(s) : 1 (terminée).
Nombre d'épisodes : 10.
Date 1er épisode : 21 septembre 2018.
Distributeur : Netflix.
De quoi ça parle?
Deux jeunes adultes s'inscrivent pour un programme pharmaceutique de trois jours mais les tests comportent des risques psychologiques.
Ce qui m'a attiré :
1. Les acteurs (Emma Stone et Jonah Hill).
2. Il y avait des affiches partout dans les rues et forcément ça a titillé mon intérêt.
Mon avis :
C'est une des séries les plus étranges que j'ai vu de ma vie, si ce n'est LA plus étrange.
Au premier abord, c'est une série qui comme Sense 8 (dont je vous parlais dans mon premier article sur les séries) demande de la persévérance et de la patience tant elle n'est pas simple à décrypter.
Pour tout vous dire, j'ai commencé à regarder cette série avec ma mère il y a un moment déjà et elle n'a pas voulu continuer, n'accrochant ni à l'esprit ni à l'histoire. J'ai donc continué seule et j'ai fini tous les épisodes d'une traite (les six derniers pour être précise).
S'intéressant à l'inconscient, Maniac est une série qui aborde de nombreux sujets pas franchement joyeux comme la schizophrénie, la dépression, le décès et l'abandon.
C'est par le biais d'une plongée dans l'esprit des deux personnages principaux que tout se joue. En effet, la plupart du temps c'est dans leurs pensées, leurs rêves mêlés à leurs souvenirs qu'on assiste. Par conséquent, rien n'a vraiment de sens et il n'y a pas forcément de signification concrète à ce qu'on voit.
De l'heroic fantasy, en passant par le thriller ou encore la comédie et la science-fiction, Maniac joue avec les genres créant ainsi des passages plus ou moins intéressants et surprenants.
Cette liberté de ton donne notamment lieu à des performances d'acteurs inoubliables et plutôt loufoques (je pense en particulier à Jonah Hill affublé d'une perruque blonde et prenant un accent nordique ou encore avec des dreadlocks et recouvert de tatouages).
Si vous avez aimé Inception de Christopher Nolan ou encore à 2001, l'odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, je pense que cette série vous plaira.
Désenchantée de Matt Groening.
Nationalité : Américaine.
Genre : Fantastique, comédie, animation.
Format : 30 min.
Saison(s) : 2 (production en cours).
Nombre d'épisodes : 10.
Date 1er épisode : 17 août 2018.
Distributeur : Netflix.
De quoi ça parle?
Bean est une jeune princesse alcoolique qui vit dans un royaume fantastique du nom de Dreamland. Juste avant la cérémonie de son mariage forcé avec un prince d'un pays voisin, Bean trouve un paquet contenant son démon personnel, qui l’incite à boire. Elle se présente ainsi soûle à la cérémonie, causant un accident au prince.
Entre-temps chez les elfes, Elfo décide de quitter son village et se rend sans le savoir à la cérémonie du mariage de Bean et, au plus grand bonheur de celle-ci, va le faire tourner à la course-poursuite.
Ce qui m'a attiré :
1. Que ce soit une création de Matt Groening.
2. On m'en avait parlé et ça m'intriguait.
Mon avis :
Les deux séries d'animation que j'avais vu précédemment étaient Rick et Morty et BoJack Horseman, j'étais donc en quête d'une remplaçante et mon choix s'est porté sur Désenchantée.
Connaissant déjà l'univers du créateur grâce à ses deux autres séries à succès (Les Simpson et Futurama), j'avais hâte de découvrir son nouveau bébé.
Je ne vais pas vous mentir et vous avoue que je m'attendais à une série beaucoup plus drôle et j'ai été malheureusement plutôt déçue par l'ensemble...
Les personnages ne m'ont pas totalement conquise non plus. Celui qui se détache le plus selon moi est le démon que j'ai aimé pour son sarcasme et son humour noir.
Les thèmes abordés dans la série comme l'indépendance et j'imagine le féminisme ne sont pas assez développés à mon goût et s'avèrent presque anecdotiques.
Désenchantée n'est donc malheureusement pas une véritable réussite à mon humble avis et je ne sais pas si je regarderai la saison 2...
Girlboss de Kay Cannon.
Nationalité : Américaine.
Genre : Comédie, biopic.
Format : 30min.
Saison(s) : 1 (arrêtée).
Nombres d'épisodes : 13.
Date 1er épisode : 21 avril 2017.
Distributeur : Netflix.
De quoi ça parle?
Adapté du roman de Sophia Amoruso du même nom, lui même basé sur sa propre vie, Girlboss raconte l'histoire de Sophia Marlowe est une jeune adulte rebelle et fauchée. Très peu responsable, la jeune femme passe son temps à chercher des vêtements vintage et se fait régulièrement virer de ses boulots. Un soir, sur un coup de tête, elle décide de vendre l'une de ses vestes vintage sur eBay. La vente est un succès et Sophia décide de se lancer dans la personnalisation de vêtements trouvés en friperies à vendre sur le site sous le nom de Nasty Gal.
Ce qui m'a attiré :
Le sujet forcément (la mode, la mode, la mode).
Mon avis :
Si j'ai eu un peu de mal avec l'actrice principale (Britt Robertson) qui m'a tout de suite été très antipathique, j'ai réussi à passer outre et apprécier cette série comme il se devait.
De prime abord, colérique, impulsive et malpolie, c'est au fur et à mesure que l'histoire avance qu'on se prend d'affection pour Sophia et c'est avec le temps qu'on comprend que sa rage ne vient pas de nul part, qu'elle est "justifiée" et compréhensible. Tous ses défauts deviennent alors sa force et vont nous permettre de s'attacher à elle, s'identifier à sa situation, à ce qu'elle vit.
Aussi, les personnes qui tournent autour d'elle sont plutôt sympathiques (à part son petit ami qui, personnellement, m'a horripilé au plus haut point). Ma préférence se porte sur sa meilleure amie Annie (Ellie Reed), toujours présente, tolérante et directe. Petit bonus notamment pour tous les fans de RuPaul qui fait quelques apparitions dans le rôle du "voisin conseiller".
D'autre part, les nostalgiques apprécieront la plongée dans les années 2000 avec une bande-son pimpante et l'utilisation d'anciennes plateformes telles Myspace et d'autres sites dont plus personne ne parlent aujourd'hui.
Girlboss ne rejoindra sûrement pas mon top personnel et ne restera pas non plus dans les annales mais cela reste tout de même une série bien écrite se regardant sans difficulté.
Voici donc pour ce quatrième article concernant les séries. J'espère que cette sélection vous a plu et vous retrouve la semaine prochaine pour la suite.
En attendant je vous invite à lire ou relire les trois posts précédents :
Article 1 (Dix pour cent, Rick et Morty, The Get Down, Glow et Sense 8)
Article 2 (BoJack Horseman, Gilmore Girls, The end of the fucking world, Peaky Blinders, The Crown)
Article 3 (Lovesick, Love, Captive, Stranger Things, L'amie prodigieuse).
Je vous embrasse et vous souhaite une bonne soirée!
Je suis très contente de savoir que ta nouvelle série d'articles... sur les séries (hihi) plaît, c'est toujours encourageant de constater cela !
RépondreSupprimerPour ma part je ne regarde plus de séries depuis la fin de Girls donc je ne regarde que brièvement tes articles, mais je sais que le jour où j'aurai le temps et l'envie de reprendre une série (ou plus !) je foncerai sur ton blog pour lire tes différentes suggestions :D
Oui je suis contente (bien qu'entre temps cet article là n'a pas fonctionné du tout haha enfin bon...)
SupprimerHeureuse de pouvoir être ta référence :D