Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Aujourd'hui je partage avec vous le troisième article de la catégorie Séries.
Lovesick / Scrotal Recall de Tom Edge.
Nationalité : Britannique.
Genre : Comédie.
Format : 30 min.
Saison(s) : 3 (production en cours).
Nombres d'épisodes : 22.
Date 1er épisode : 2 octobre 2014.
Distributeur : Netflix.
De quoi ça parle?
Dylan apprend qu'il est atteint de la Chlamydia, une maladie infectieuse qui se transmet sexuellement. Le jeune homme est alors contraint de revoir ses ex-petites amies afin d'éclaircir sa situation.
Ce qui m'a attiré:
1. Anthonia Thomas, que j'ai connu dans le rôle d'Alisha dans la série Misfits d'Al Mackay.
2. Le titre tout bêtement.
3. La nationalité de la série.
Mon avis :
J'ai vu cette série il y a un moment déjà (fin mai 2018) mais je l'ai tellement apprécié que je trouvais cela dommage de ne pas vous en toucher deux mots.
Lovesick ou Scrotal Recall (je trouve le titre original beaucoup plus drôle) est une série comique typiquement britannique. Ce que je sous entend par là c'est que l'humour est assez particulier et pourrait ne pas plaire à certains.
Les trois premières saisons étaient déjà toutes sorties quand j'ai commencé le premier épisode et je me suis tout de suite demandée comment c'était possible, avec un tel pitch, de consacrer autant d'épisodes à cette histoire.
Et puis, au final je me suis retrouvée à tellement aimé les personnages et l'humour de ce programme que je me suis retenue de ne pas tout voir d'un coup (j'ai vu la première saison d'une traite je l'avoue...).
J'ai ri aux larmes à plusieurs reprises (surtout grâce à Daniel Ings qui est non seulement beau mais aussi tordant) et pleurer aussi (bon ça j'avoue que c'est plutôt normal chez moi). J'ai adoré l'auto dérision et la caractérisation de tous les personnages qui sont tous intéressants et émouvants d'une manière unique.
Aussi la bande-son est plutôt très sympathique avec des morceaux comme It's not unusual de Tom Jones en passant par du Alt-J ou encore du Metronomy.
Cette série est un savant mix d'humour décalé et d'humanité. C'est un vrai COUP DE COEUR!
Love de Judd Apatow, Paul Rust et Lesley Arfin.
Nationalité : Américaine.
Genres : Comédie et drame.
Format : 30 min.
Saison(s) : 3 (arrêté).
Distributeur : Netflix.
Date 1er épisode : 19 février 2016.
De quoi ça parle?
À Los Angeles, deux trentenaires, Gus, professeur particulier sur le tournage d'une série télévisée et Mickey, programmatrice dans une radio par satellite, ressortent chacun d'une relation difficile. Leur rencontre va être mouvementée.
Ce qui m'a attiré:
1. Gillian Jacobs que j'avais découvert dans la série Community de Dan Harmon.
2. Judd Apatow.
3. Ce titre de série c'est forcément intrigant.
Mon avis :
Au départ, je n'arrivais pas à apprécier les deux personnages principaux. D'abord Gus, pour lequel j'étais presque indifférente tant je le trouvais inintéressant et plaintif et ensuite Mickey qui m'était très antipathique et nonchalante. Sauf qu'ensemble, il formait un couple complexe mais presque équilibré et c'est ça qui m'a fait rester haha.
Love est une série sur l'amour certes, cependant ce dont Judd Apatow a voulu parler avec cette création c'est que l'amour, le vrai, ce n'est pas comme dans les comédies romantiques. Il n'y a pas de prince charmant et de princesse, ni d'oiseaux qui chantent ou de chaussure en verre. Les relations amoureuses sont tordues, imprévisibles, éreintantes. On est donc bien loin de la caricature et ça fait du bien!
D'autre part, j'ai beaucoup aimé le format de la série. 30min c'est, je trouve, le temps adapté à la dynamique de l'histoire. Et trois saisons c'était juste ce qu'il fallait pour raconter cette histoire d'amour (personnellement j'ai regardé des épisodes d'affilée sans réussir à m'arrêter).
Il y a des séquences qui me sont restées gravées en tête comme une dispute d'un réalisme et d'une beauté sans nom dans l'épisode 4 de la saison 3.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai plutôt bien aimé et je vous la recommande chaleureusement!
Captive / Alias Grace de Mary Harron.
Nationalité : Canado-américaine.
Genre : Thriller, policier, mini-série.
Format : 45 min.
Saison(s) : 1 (terminée).
Nombres d'épisodes : 6.
Date 1er épisode : 25 septembre 2017.
Distributeur : CBC (CA).
De quoi ça parle?
Dans le Canada du xixe siècle, un aliéniste américain, Simon Jordan, tente d'évaluer si Grace Marks, servante condamnée à mort (peine commuée en emprisonnement à perpétuité) pour les meurtres de son maître et d'une gouvernante, devrait être graciée. Est-elle innocente ou coupable, folle ou saine d'esprit ?
Ce qui m'a attirée :
Ayant adoré The Handmaid's Tale, série adaptée du roman du même nom de Margaret Atwood (dont je vous parlerai dans un prochain article) et sachant que Captive était notamment une adaptation de cette même écrivaine, j'étais forcément intriguée.
Mon avis :
Après avoir vu la première saison d'Handmaid's Tale, j'avoue que la comparaison avec Captive était rude. En effet, même si on retrouve l'univers de Margaret Atwood, le scénario n'est pas aussi captivant (sans mauvais jeu de mots).
J'ai eu aussi beaucoup de mal avec la plupart des acteurs que j'ai trouvé assez antipathiques. Bien qu'ils soient de bons interprètes, je n'ai pas réussi à m'identifier, ni à avoir de l'empathie pour eux... Je pense que cela est dû au fait que l'héroïne est très mystérieuse et qu'on ne sait pas si elle ment ou dit la vérité (ce qui est assez perturbant et rapidement frustrant comme jamais).
Je suis restée perplexe dès la fin du premier épisode mais j'ai décidé de tout regarder afin de me faire un avis valable. Au final, je n'ai malheureusement pas réussi à adhérer à cette histoire...
Stranger things de Matt et Ross Duffer.
Nationalité : Américaine.
Genre : Fantastique, drame, action.
Format : 50 min.
Saison(s) : 3 (production en cours).
Distributeur : Netflix.
Date 1er épisode : 15 juillet 2016.
De quoi ça parle?
Un soir de novembre 1983 à Hawkins, dans l'Indiana, le jeune Will Byers, douze ans, disparaît brusquement sans laisser de traces, hormis son vélo. Plusieurs personnages vont alors tenter de le retrouver : sa mère Joyce, ses amis menés par Mike Wheeler et guidés par la mystérieuse Onze, ayant des pouvoirs psychiques, ainsi que le chef de la police Jim Hopper. Parallèlement, la ville est le théâtre de phénomènes surnaturels liés au Laboratoire national d'Hawkins, géré par le département de l'Énergie (DoE) et indirectement la Central Intelligence Agency (CIA) et dont les expériences dans le cadre du projet MKULTRA ne semblent pas étrangères à la disparition de Will.
Ce qui m'a attiré :
1. Tout le monde m'a dit que c'était génial et qu'il fallait absolument que je la vois.
2. Le fait que cela se passe dans les années 80 et que la série fasse référence à toute la culture de cette décennie.
Mon avis :
Je redoutais de voir cette série parce que, la plupart du temps quand on me "vend" une série ou un film, je ne me rallie pas à l'enthousiasme général.
Cependant, comme dit si bien l'expression "qui vivra verra", j'ai décidé qu'il fallait que je découvre cette série dont tout le monde parlait comme étant révolutionnaire, génialissime et je suis, en effet, moi aussi tombée sous le charme.
Tout d'abord il faut parler du casting :
1. La majorité des acteurs étaient inconnus avant d'intégrer l'équipe de Stranger Things.
2. Même s'il y a beaucoup d'adultes, l'intrigue tourne autour d'un groupe d'enfants (ce qui n'est jamais simple comme critère afin de lancer un projet).
3. Ils ont tous des "gueules", leurs costumes et leurs coiffures (surtout) renforçant davantage leur singularité, impossible de ne pas les différencier et de se souvenir de qui est qui (ce qui est peut être le cas dans d'autres séries dites pour adolescents).
Ensuite, il y a la direction artistique : fascinante, aiguisée, efficace, elle est attrayante pour tout un chacun, qu'on soit fan ou non de science-fiction.
La lumière réussit à créer une ambiance à la fois joyeuse et colorée (toutes les séquences de jour, au collège, au lycée) comme inquiétante et sombre (les séquences de nuit, dans la forêt etc...).
Les décors, qui aujourd'hui sont mythiques comme le salon de Will Byers (garçon qui a disparu) avec cet alphabet sur le mur et ces guirlandes colorées (cf. image), sont tous géniaux.
Les costumes, coiffures, maquillage comme je vous disais plus haut nous replongent à cette période où il n'y avait pas de limite en termes de "mauvais goût" et association de couleurs improbables et flashy.
Les musiques comme Should I stay or should I go des Clash ou encore Time after time de Cyndi Lauper vous restent en tête et contribuent à la plongée dans le passé.
Les nombreuses références à la pop culture sont grisantes. On pense forcément à la filmographie de Steven Spielberg en passant par celle de John Carpenter mais aussi à la saga Alien ou aux films comme Les goonies de Richard Donner (1985) ou encore Stand by me de Rob Reiner (1987): on baigne dans les citations et c'est loin d'être désagréable haha.
Selon moi, la force de Stranger Things c'est d'être si unique et pourtant si universelle et notamment si inspirée du passé. À la fois hommage et nouveauté, c'est une série qui, malgré son genre très marqué, peut plaire à tout public.
Cependant, comme dit si bien l'expression "qui vivra verra", j'ai décidé qu'il fallait que je découvre cette série dont tout le monde parlait comme étant révolutionnaire, génialissime et je suis, en effet, moi aussi tombée sous le charme.
Tout d'abord il faut parler du casting :
1. La majorité des acteurs étaient inconnus avant d'intégrer l'équipe de Stranger Things.
2. Même s'il y a beaucoup d'adultes, l'intrigue tourne autour d'un groupe d'enfants (ce qui n'est jamais simple comme critère afin de lancer un projet).
3. Ils ont tous des "gueules", leurs costumes et leurs coiffures (surtout) renforçant davantage leur singularité, impossible de ne pas les différencier et de se souvenir de qui est qui (ce qui est peut être le cas dans d'autres séries dites pour adolescents).
Ensuite, il y a la direction artistique : fascinante, aiguisée, efficace, elle est attrayante pour tout un chacun, qu'on soit fan ou non de science-fiction.
La lumière réussit à créer une ambiance à la fois joyeuse et colorée (toutes les séquences de jour, au collège, au lycée) comme inquiétante et sombre (les séquences de nuit, dans la forêt etc...).
Les décors, qui aujourd'hui sont mythiques comme le salon de Will Byers (garçon qui a disparu) avec cet alphabet sur le mur et ces guirlandes colorées (cf. image), sont tous géniaux.
Les costumes, coiffures, maquillage comme je vous disais plus haut nous replongent à cette période où il n'y avait pas de limite en termes de "mauvais goût" et association de couleurs improbables et flashy.
Les musiques comme Should I stay or should I go des Clash ou encore Time after time de Cyndi Lauper vous restent en tête et contribuent à la plongée dans le passé.
Les nombreuses références à la pop culture sont grisantes. On pense forcément à la filmographie de Steven Spielberg en passant par celle de John Carpenter mais aussi à la saga Alien ou aux films comme Les goonies de Richard Donner (1985) ou encore Stand by me de Rob Reiner (1987): on baigne dans les citations et c'est loin d'être désagréable haha.
Selon moi, la force de Stranger Things c'est d'être si unique et pourtant si universelle et notamment si inspirée du passé. À la fois hommage et nouveauté, c'est une série qui, malgré son genre très marqué, peut plaire à tout public.
À chaque fin d'épisode on a envie de continuer de regarder sans s'arrêter, on a peur, très peur puis on rit aux éclats. Stranger Things vous gagne, Stranger Things vous rend accro.
Beaucoup ont été déçus par la deuxième saison, pour ma part j'ai été aussi enthousiaste que la première et j'ai hâte de voir prochainement la troisième.
L'amie prodigieuse / L'amica geniale de Saverio Costanzo et Elena Ferrante.
Nationalité : Italienne.
Genre : Drame.
Format : 50 min.
Saison(s) : 1 (production en cours).
Distributeur : HBO.
Date 1er épisode : 18 novembre 2018.
De quoi ça parle?
L'histoire raconte l'enfance et l'adolescence d'Elena Greco, dans un quartier populaire de Naples et son amitié avec Rafaella Cerullo. Les deux jeunes amies sont toutes les deux douées pour les études, mais seule Elena sera en mesure de les continuer, la famille de Rafaella ne pouvant les payer. L'intrigue se déroule dans le décor de Naples des années 1950, avec une vision des événements historiques à travers les yeux des personnages.
Ce qui m'a attiré :
1. Que ce soit une série italienne.
2. Il y a deux- trois ans environ j'avais accompagné un ami chez Gibert Jeune à la recherche de livres à adapter en série et il s'avère que je lui avais conseillé L'amie prodigieuse après avoir lu la quatrième de couverture dans la librairie. Comme quoi, j'avais eu du flair!
Mon avis :
J'ai regardé cette série au moment de Noël et j'ai trouvé l'ensemble passionnant et très fidèle à la réalité! Mes grands-parents originaires d'une ville non loin de Naples et y allant moi-même tous les étés depuis que je suis née, j'ai trouvé la série crédible et maitrisée : j'ai reconnu les comportements, les habitudes, le langage surtout (le napolitain) qui m'ont fait rappeler mes origines, ma famille et les personnes que je connais de là-bas.
Aussi, le casting est tout à fait impressionnant, en particulier les quatre actrices principales qui jouent Elena et Rafaella petites (Elisa del Genio et Ludovica Nasti) et adolescentes (Marguerita Mazzucco et Gaia Girace). Le passage entre l'enfance et l'adolescence est d'ailleurs parfaitement surmonté. Au début on compare forcément un peu et puis le choix est très cohérent et on y croit totalement.
La relation fusionnelle / toxique entre les deux amies est incroyablement interprétée par les comédiennes auxquelles on s'attache et s'identifie facilement. Entre rivalité et véritable amour on suit leur évolution et on a toujours envie d'en savoir plus, de mieux les connaître.
J'ai hâte de voir la suite!
Voici donc pour cette troisième article consacré aux séries que j'ai vu. J'espère, comme toujours, que cela vous aura intéressé et vous souhaite à tous une bonne soirée!
Stranger Things est une de mes séries favorites. Entre la bande son, le graphisme et l'histoire, il m'en faut pas plus (je suis bon public). Pour le reste des séries, je ne les ai pas encore regardé mais elles sont dans ma liste. Ton article m'a donné envie de les voir dès que possible !
RépondreSupprimerJe suis très contente de lire que je t'ai donné envie de voir les séries dont je parle dans cet article :)
SupprimerComplètement d'accord avec toi par rapport à Stranger Things!
Merci pour ton commentaire :D