Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui je vous parle de tous les films que j'ai vu du 22 au 28 février.
Au programme : 5 films américains, 1 film franco-américain et 2 films italiens.
22/02/19 : Beautiful Boy de Félix Van Groeningen. Depuis Call Me By Your Name de Luca Guadagnino qui fait partie de mon Top 10 films de 2018, je suis à l'affût de films avec Timothée Chalamet ♡ Comme vous pouvez aisément l'imaginer, j'attendais avec impatience de voir Beautiful Boy, d'autant plus que j'avais adoré Alabama Monroe du même réalisateur (que je vous recommande en passant) et que j'aime beaucoup Steve Carrell.
Malgré l'excitation, j'appréhendais un peu aussi parce que je ne suis généralement pas attirée par les histoires de jeunes drogués - que je trouve souvent clichées -. Sauf que, l'intelligence de Félix Van Groeningen est de s'être intéressé davantage à la relation père-enfant plutôt que l'addiction du fils. En effet, ce film parle avant tout de ce que c'est d'être parent, voir son garçon grandir et s'éloigner du foyer familial, faire face à ses choix et les accepter.
Aussi, à ma non grande surprise le jeu des acteurs est impeccable et la connexion qu'ils ont réussi à créer entre eux amène à de jolis moments d'émotion.
Enfin, la photographie de Ruben Impens sublime le tout et rend l'expérience du film d'autant plus agréable.
La seule remarque négative que je me suis faite en regardant Beautfiul Boy c'était la quasi omniprésence de musiques extradiégétiques au style très différent. Toutefois, à la fin je me suis rendue compte que tous ces morceaux reflétaient plutôt bien l'état d'esprit des personnages et ce qu'ils étaient en train de vivre. J'en conclue donc que c'est un parti pris assumé du réalisateur qui plaira ou non.
L'ensemble est maitrisé en tout cas et je serais curieuse de revoir le film dans quelques années.
23/02/19 : Euforia de Valeria Golino. Comme je vous le disais dans mon précédent article cinéma je suis toujours intéressée par les films réalisés par des acteurs. Ayant vu et apprécié Valeria Golino dans de nombreux films, j'étais assez désireuse de la découvrir en tant que réalisatrice.
Euforia est son deuxième long-métrage (son premier étant Miele sorti en 2013 que je n'ai pas encore vu) et raconte l'histoire de deux frères faisant face un évènement qui va chambouler leurs vies. Si elle réussit à éviter le pathos, le film n'est pas d'une grande originalité et tombe parfois dans des clichés qui auraient pu être évités (la vulgarité qui n'apporte rien au récit en particulier).
Les deux interprètes sont très justes et leur duo produit quelques jolis étincelles cependant et c'est d'ailleurs ce qui sauve le film de tomber dans l'oubli total.
J'aimerais ajouter que j'ai beaucoup apprécié le choix des chansons du film en particulier In a manner of speaking du groupe Nouvelle Vague, que je vous avais partagé dans mon article musique du mois d'octobre 2018.
24/02/19 : Une femme sous influence de John Cassavetes (1974). C'était le deuxième film que je voyais de John Cassavetes (en mars dernier j'avais vu Un enfant attend à la Filmothèque du Quartin latin) et j'ai eu le plaisir - comme pour le premier - de le découvrir au cinéma.
Cette fois-ci c'était un dimanche soir avec une amie au Champo et il y avait la queue. J'étais assez étonnée qu'il y ait tant de monde à cette projection tardive et c'est en sortant de la salle que j'ai compris l'engouement.
Certes j'avais déjà pu constater de la qualité de mise en scène du réalisateur avec Un enfant attend (mais il s'agissait d'un de ses premiers films (le troisième pour être précise) alors qu'Une femme sous influence est son septième. Entre temps, il a donc tourné quatre autres films qui ont connu un certain succès et ont permis de révéler le talent d'actrice de son épouse : Gena Rowlands. Dans ce film elle est en effet mise au centre du récit et toute l'action se déroule en fonction de ces actions.
Face à un Peter Falk plus passionné que jamais, leur couple nous semble tout ce qu'il a de plus crédible (il faut savoir que Cassavetes était acteur avant d'être réalisateur et que son cinéma est l'un de ceux qui a le plus mis en valeur ses interprètes). C'est d'une intensité sans nom et ça vous reste dans la tête longtemps après. C'est aussi génial que déboussolant - dans le bon sens du terme - bref c'est à voir!
25/02/19 : Long way home / Night Comes On de Jordana Spiro. J'avais vu la bande-annonce de ce film dans un MK2 et aussi bien l'histoire que les images m'avaient attirée.
Il s'agit d'un film réalisé par une actrice (une fois de plus) et qui traite d'une histoire de revanche mais surtout d'une relation confuse entre deux soeurs qui se retrouvent après ne pas s'être vues depuis des années.
Prix du Jury au Festival américain de Deauville en 2018, ce premier long-métrage de la jeune cinéaste est émouvant par sa faculté à développer des sujets pas évidents à traiter (les violences domestiques, les familles d'accueil, la délinquance infantile, le deuil) sans être tire-larmes à tous les plans.
Il y a de très belles séquences musicales dans le bus qui apportent comme un souffle au film et beaucoup de délicatesse.
Enfin, les deux actrices Dominique Fishback et Tatum Marilyn Hall sont majestueuses, l'une par sa colère et l'autre par sa douceur.
26/02/19 : Vice d'Adam McKay. Je l'ai déjà mentionné sur le blog mais je tiens à l'exprimer une nouvelle fois : j'adore Christian Bale et ce depuis que je l'ai vu dans The Dark Knight de Christopher Nolan (qui est - il me semble - le film dans lequel je l'ai découvert).
J'avais donc très hâte de découvrir ce film pour l'acteur mais notamment parce qu'il est réalisé par Adam McKay dont j'avais beaucoup apprécié le métrage précédent (The Big Short sorti en 2015). Je n'ai point été déçue, au contraire!
Reprenant les codes qu'il avait usé dans The Big Short, le réalisateur s'amuse et ne se fixe aucunes limites fabriquant ainsi un film comme on n'en a jamais vu, un alien dans la comédie d'un génie plus qu'appréciable.
Entre ruptures de tons brutales, voix off explicative, faux générique au milieu du film, séquence de déclamation théâtrale du couple au lit et un menu de restaurant hors-norme, on ne cesse d'être impressionnés par la liberté et l'humour dont fait McKay preuve. (On n'oubliera pas le générique de fin : superbe diaporama de photos d'hameçons avec la musique "America" de West Side Story).
Sans oublier les acteurs qui sont tous épatants et le fait qu'on rit à n'en plus finir. Ça fait du bien!
28/02/19 : Minority Report de Steven Spielberg (2002). Chaque mois, Netflix ajoute et enlève des films de son catalogue. Minority Report faisait partie des films qui allaient être retirés au mois de mars. J'ai donc profité d'une journée où je n'avais pas envie de sortir pour découvrir ce film que je n'avais encore jamais vu.
Pour tout vous dire, je ne savais même pas qu'il avait été réalisé par le grand Steven Spielberg - shame on me - avant de voir son nom apparaître au générique (j'avoue je m'en suis doutée un peu quand même).
Je vais aller droit au but : j'ai adoré! Adapté d'un livre de Philip K. Dick (qui a aussi écrit Blade Runner, Total Recall et The Truman Show) est Minority Report est un film d'anticipation au scénario parfaitement ficelé et à la mise en scène maitrisée de bout en bout (rien d'étonnant pour Spielberg), le tout porté par un Tom Cruise au sommet. JE RECOMMANDE!
28/02/19 : Hercule de Ron Clements et John Musker (1997). Hercule faisait aussi partie des films qui ne seraient plus disponible sur Netflix alors je me suis dit qu'il était temps que je le vois.
Parce que oui, je n'avais jamais vu ce film Disney (je ne l'avais pas en VHS et lorsqu'il est sorti au cinéma j'avais 2 ans donc ceci explique cela). 22 ans sa sortie je l'ai enfin découvert!
Je ne vais pas vous mentir, j'ai un peu somnolé pendant que je le regardais. Si le début était très prometteur (la séquence musicale d'introduction est dingue), le reste de l'histoire m'a un peu ennuyée.
Je pense surtout que ce que j'ai le moins apprécié c'est l'animation que je ne trouve pas particulièrement réussie. C'est un bon film pour enfant en tout cas mais il n'a pas réussi à m'enchanter comme d'autres...
28/02/19 : La Strada de Federico Fellini (1954). UGC organise tous les jeudis des séances spéciales "vieux" films. Moi qui n'avait jamais vu La Strada de Fellini, je me suis dit qu'il était préférable de le découvrir au cinéma plutôt que chez moi en DVD. Je n'ai pas donc pas hésité une seconde et le jeudi 28 février, je me suis empressée au cinéma.
Si j'ai préféré Les nuits de Cabiria (que j'ai vu au mois de septembre) dont Giulietta Masina est aussi l'héroïne, ce film-ci est tout aussi superbe et interprété à la perfection par les deux acteurs.
Ce que je reproche à La Strada c'est que l'histoire est profondément triste et que je suis de celles qui aiment les fins heureuses. Alors oui ça peut paraître très bête parce que tout ne doit, tout ne peut être joyeux cependant parfois ça ne fait pas de mal non plus haha.
Ce que j'ai aimé c'est qu'on retrouve totalement l'univers de Fellini, sa poésie, ses dialogues bien écrits (qui sont parfois cocasse sans le vouloir) et sa manière de filmer ses personnages.
Enfin, on n'oubliera pas de parler de la musique de Nino Rota, son fidèle collaborateur, grâce à qui le film est encore plus réussi.
Voici donc pour le dernier article consacré aux films que j'ai vu au mois de février. J'espère que cela vous aura plu!
Vous pouvez lire ou relire les articles précédents en cliquant sur les liens suivants :
RÉCAPITULATIF FÉVRIER 2019
Total films vus au cinéma : 19
Total films vus en dvd : 2
Total films vus sur Netflix/Canal + : 10
Total films vus tous supports : 31
Mon objectif de 2019 est de voir 365 films (soit 1 film par jour) et comme je n'avais vu que 28 films au mois de janvier j'ai dû me rattraper au mois de février et en voir 31. Aujourd'hui nous sommes le 28 mars et pour l'instant je tiens toujours bien la route. Alors oui je triche un peu parce que je ne regarde pas forcément un film tous les jours mais ce qui compte c'est le résultat final. Aventure à suivre!
Je vous retrouve dimanche avec un article musique que j'ai hâte de vous partager. En attendant, je vous embrasse et vous souhaite à tous une bonne fin de semaine.
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