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mercredi 13 mars 2019

Cinema | Movies I've seen #29 (February 2019) Part 2

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui je vous parle de tous les films que j'ai vu du 7 au 13 février. 

Au programme : 1 film argentin, 1 film italien, 2 film français, 1 film québécois, 1 film franco-suisse et 1 film américain.

07/02/19 : Un coup de maître / Mi obra maestra de Gaston Duprat. Chaque fin de mois, je fais une liste des films que j'ai envie de voir et pour cela je regarde sur internet les sorties à venir. Parfois, quand je ne vois pas du tout de quel film il s'agit, je vais dans un premier temps lire le synopsis et après regarder la bande-annonce par curiosité (c'est assez rare parce que je déteste les bandes-annonces). C'était le cas pour ce film et en voyant les premières images du trailer j'ai très rapidement coupé pour ne pas me gâcher le plaisir de le découvrir en salles. Un jeudi soir donc, je suis allée le voir accompagnée d'une amie de longue date. Nous avons passé un superbe moment! L'alliage de la comédie et du drame est parfaitement exécuté : nous avons donc aussi bien ri aux éclats qu'été attendries par les hauts et les bas de cette amitié de longue date. Le scénario est magnifiquement bien écrit, les acteurs sont excellents (ils sont tous les deux très connus en Argentine pour avoir joués dans la télénovela Dumiendo con mi jefe) et la réflexion sur l'Art est très intéressante. C'est un film tout à fait adapté pour une soirée entre ami(e)s. Si vous aimez la peinture, les beaux paysages, les duos de choc : vous serez servis! Un vrai coup de coeur pour toutes les deux (sans mauvais jeu de mots).

08/02/19 : Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants d'Yvan Attal (2004). Je n'avais encore jamais vu de films de cet acteur-réalisateur (celui là étant son deuxième long-métrage) et comme ce dernier était dans ma liste de recommandations sur Netflix je me suis laissée tenter. Je n'en ai pas de mauvais souvenirs mais je sais que je ne m'en rappelle pas plus que ça non plus. Je pense que cela résume bien mon avis sur ce film. Il y a de jolies séquences (dont une bataille de nourriture entre le couple qui est très belle et qui, m'a fait évidemment penser à la scène des homards dans Annie Hall de Woody Allen) cependant l'introspection sur la vie de couple, le célibat et la tromperie est assez négative et ce n'est pas tout à fait ce qui me touche ou ce que je cherche à voir en particulier dans le cinéma. Les petits rôles d'Alain Chabat et de Johnny Depp (qui à l'époque du film est d'une beauté saisissante) m'ont plutôt enchantée pour être honnête ainsi que l'utilisation de plusieurs morceaux du groupe de Radiohead - qui de base devait écrire la bande originale du film -. 

09/02/19 : The Place de Paolo Genovese. Comme je vous l'ai déjà dit précédemment sur le blog, je ne manque jamais l'occasion de voir un film étranger et surtout s'il est italien. Je suis donc allée voir le nouveau Genovese (qui est un réalisateur dont j'apprécie le travail) avec mon papa (qui lui aussi l'aime bien) un samedi après-midi au cinéma Les Trois Luxembourg. Si mon père a été beaucoup moins convaincu par le film que moi, j'avoue que de mon côté notamment je n'ai pas complètement adhéré à The Place. Ce qui nous a "dérangé" aussi bien à lui qu'à moi c'est le côté très moraliste du scénario. En faisant des recherches, j'ai appris qu'il s'agit de l'adaptation d'une série américaine (d'où le titre en anglais). Et on le sait bien les américains sont connus pour être assez moralistes, tout comme les italiens d'ailleurs, ce qui explique bien des choses selon moi. Si le concept du film n'est pas inintéressant (un face à face entre un homme et une brochette de personnes qui lui demandent un service), la mise en scène n'arrive pas à empêcher la monotonie de ce dispositif. Toutefois, la réflexion générale qui est de savoir jusqu'où quelqu'un est prêt à aller pour obtenir ce qu'il désire nous tient plutôt bien en haleine et c'est assez bien écrit pour qu'on se laisse surprendre par les différentes péripéties.  En résumé :  si vous aimez les films choral, les huis clos, les questions de morale et que vous aimez écouter de l'italien, ce film saura vous charmer. Pour ma part j'ai préféré - de loin - Perfetti sconosciutti du même réalisateur dont je vous parlais >> ici <<.
 
11/02/19 : La Chute de l'empire américain de Denys Arcand. J'ai eu la chance de découvrir ce film en avant-première en présence du réalisateur, des acteurs principaux et la productrice (merci les Cinexpériences organisées par Sens Critique). J'étais aussi accompagnée de ma très chère amie Laurielle (The Freckled Doll) qui était à Paris ce jour-là et à qui j'ai proposé de venir avec moi. Je ne vais pas vous mentir, quand le film a commencé j'ai eu très très peur et je me suis demandé pourquoi j'avais embarquée Laurielle avec moi. Et puis, au bout de 15-20min je me suis laissée totalement entrer dans cette histoire d'escroquerie. Je n'avais jamais vu un film de ce réalisateur mais je suis désormais curieuse de découvrir sa filmographie. Je ne préfère pas trop vous en révéler par rapport à l'histoire, tout ce que je peux vous dire c'est qu'on rigole tout en apprenant des informations sur la finance et d'autres sujets qui semblent impossible à comprendre et que le casting est génialissime! 

12/02/19 : Pearl d'Elsa Amiel. J'avais vu la bande-annonce de ce film au cinéma et j'avais tout de suite été intriguée par le pitch : une femme bodybuildeuse voit son passé la rattraper avec la venue de son ex et son jeune fils qu'elle n'a pas vu depuis 4 ans et va devoir faire face à ses responsabilités. Malheureusement la promesse n'a pas été tenue et j'ai été assez déçue. En effet, je pense que la matière n'a pas été exploitée à son maximum et la fin est brutale et assez incompréhensible. L'ensemble est donc assez inégal en termes d'écriture et de jeu ce qui est bien dommage. Il s'agit d'un premier film pour la réalisatrice (précédemment assistante de Mathieu Amalric et Bertrand Bonello) ce qui explique ses quelques failles. L'image reste le point le plus positif du film avec des plans mettant en valeur les corps musclés aussi bien que les visages. Pour finir, je tire mon chapeau à Vidal Arzoni qui joue le fils et apporte une vraie singularité par sa personnalité et un vent de fraicheur au film très agréable. 

12/02/19 : Sorry to bother you de Boots Riley. Je n'avais aucune idée de quoi parlait le film avant d'aller le voir en salles. J'ai donc été plutôt ébahie pendant sa vision parce qu'on est plutôt loin des sentiers battus. Ce premier long-métrage du musicien (leader du groupe The Coup pendant 20 ans) est en effet totalement barré et sans limites. Le postulat de Sorry to Bother You provient d'une chanson figurant sur l'album Party Music de The Coup sorti en septembre 2001 dans laquelle Boots Riley avait imaginé l'histoire d'un démarcheur téléphonique se retrouvant à vendre des esclaves pour le compte d’une entreprise. Il a donc décidé de transposer cette idée à un long métrage. Afin de le financer, il a mis en pause l'écriture de son scénario et a composé une bande-son pour l'accompagner. Il a ensuite fait une tournée pour rassembler l'argent nécéssaire à la production du film. Si j'étais un peu confuse à la fin du film, avec le recul je pense que c'est un objet cinématographique qui retient l'attention et ne laisse pas indifférent. Pour les amateurs de cinéma de genre et les intrigues perchées, je vous le recommande. Si vous préférez le cinéma plus traditionnel, passez votre chemin.


13/02/19 : L'inconnu du lac d'Alain Guiraudie (2013). Cela faisait longtemps que je voulais voir ce film parce qu'il avait beaucoup fait parler de lui à sa sortie. Je ne vais pas vous mentir, je me suis un peu ennuyée. Comme un été où les journées sont assez répétitives, les séquences de ce film se succèdent sans qu'il y ait réellement d'enjeux, de buts. Alors oui il y a cette histoire de meurtres - qui m'a d'ailleurs étonnée parce que je ne savais pas du tout qu'il était question d'une enquête policière dans ce film que j'imaginais conter une histoire d'amour estivale - mais elle est presque anecdotique selon moi tant il n'y a pas de suspens (on connait l'identité du tueur assez rapidement). Aussi, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages que je n'ai pas réussi à cerner. Le seul qui sort du lot selon moi c'est Henri, cet homme qui ne participe pas à ce qui se passe autour du lac et est un spectateur passif de ce qui se trame autour de lui, un peu comme nous. Il y a le soleil, le vent, la nature et une certaine simplicité qui m'ont plu cependant cela n'a pas suffit à totalement m'accrocher. Vous l'aurez compris, je ne suis pas tout à fait dithyrambique vis-à-vis de ce film... J'ajouterai juste que j'ai bien aimé cette sensation de chaleur solaire que le réalisateur réussi à nous transmettre et cette affiche illustrée que je trouve très réussie - et pourtant assez controversée puisqu'elle a été interdite d'affichage à Versailles et Saint-Cloud -. 

Voici donc pour la deuxième partie des films que j'ai vu au mois de février. J'espère que mon avis vous a intéressé et donné envie de découvrir certains d'entre eux. 

Je vous souhaite à tous une bonne journée et vous retrouve vendredi pour un article sur Rennes.

2 commentaires:

  1. Je suis ravie de lire ton avis sur ce chouette film qu'on a vu ensemble ! Je publierai le mien dans le mois a priori :) Merci encore de m'avoir conviée à cet événement :D
    Finalement ton article me donne envie de regarder Sorry to Bother You !

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    1. Je suis ravie de t'avoir invitée ;D
      Si tu le vois, j'ai hâte de savoir ce que tu en auras pensé!

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