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mercredi 20 mars 2019

Cinema | Movies I've seen #29 (February 2019) Part 3

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui je vous parle de tous les films que j'ai vu du 14 au 20 février. 

Au programme :  3 films français (dont un premier film), 1 film documentaire américain, 1 film américano-irlando-britannique, 1 film japonais et 1 film espagnol.

14/02/19 : Deux fils de Félix Moati. Je suis toujours curieuse d'aller voir des premiers films et je le suis encore plus quand il s'agit d'un film réalisé par un acteur parce que la plupart du temps, le casting est très bien dirigé et c'est un point non négligeable par rapport à la qualité d'un film selon moi. J'avais donc très hâte de voir Deux fils et je n'ai pas tardé à le voir (j'y suis allée le lendemain de sa sortie). 

Sachant que j'aime autant Vincent Lacoste que Benoît Poelvoorde je m'attendais à un choc d'enfer. C'était sans compter le génialissime Mathieu Capella, jeune acteur de 13 ans, qui ajoute une fraicheur inédite au duo d'acteurs avec qui il partage l'affiche et à qui, je souhaite en passant, une belle carrière.

Bien que le titre laisse entendre qu'il s'agit d'un film sur une paire, l'histoire se construit autour d'un trio constitué de personnalités distinctes (un père et ses deux fils) qui semblent parfois être les facettes d'un seul et même homme (Félix Moati?). Ils veillent tous les uns sur les autres assez maladroitement et pourtant avec une bienveillance évidente qui nous charme totalement. 

Toutefois, si je les ai tous trouvé à la hauteur de leurs rôles, j'ai malheureusement été un peu déçue par le scénario qui ne connait pas de réelle évolution. En effet, malgré de jolis moments de complicité et des dialogues bien écrits, j'ai trouvé que l'ensemble manquait comme d'un coup de poing, le tout restant constamment sur la même fréquence. Ce que je veux dire par là c'est qu'à la moitié du film on a déjà fait un peu le tour... 

Pour un premier essai, c'est en tout cas une sympathique dramédie que nous propose Félix Moati et j'espère qu'il continuera dans cette voie là! 

15/02/19 : La dernière folie de Claire Darling de Julie Bertuccelli. Je ne m'attendais pas à grand chose en allant voir ce film et j'en suis sortie plutôt ravie! En effet, s'il est assez classique dans sa construction, j'ai vraiment apprécié le tout. 

La maison dans laquelle est tournée le film est absolument grandiose et sa décoration est un immense cabinet de curiosités dont on aurait envie de parcourir pendant des heures les yeux grands ouverts. Peut-être que c'est ce décor absolument hallucinant qui m'a fait tant aimé ce film ou peut-être que c'est cette relation compliquée entre cette mère et sa fille qui m'a tant émue... Catherine Deneuve est excellente comme à son habitude mais c'est Chiara Mastroianni qui m'a davantage touchée par son interprétation tout en délicatesse. 

Cette histoire de maison remplie de bibelots qui regorge de secrets, bons comme mauvais, qu'on découvre au fur et à mesure que le film avance a su retenir mon attention. C'est comme une enquête policière que le récit se construit sauf qu'on assiste à une sorte de conquête du passé, de vérité. J'imagine que cela doit être d'autant plus passionnant dans le livre! 

Je préfère vous prévenir cependant : si vous n'êtes pas un minimum matérialiste et passéiste je pense que ce film ne saura pas vous intéresser. En tout cas, pour quelqu'un comme moi qui est très attachée aux objets et aux souvenirs, cela m'a captivée. 

17/02/19 : Wendy Whelan : Restless Creature de Linda Saffire et Adam Schlesinger (2016). En week-end à la campagne, ma mère et moi aimons bien voir des documentaires, en particulier quand il s'agit de danse ou de mode. Ce film consacré à Wendy Whelan, une des danseuses principales du New York City Ballet, semblait donc parfaitement convenir à nos attentes. Ni elle ni moi n'avions entendu parler de cette femme avant la vision de ce documentaire et nous avons été ravies de découvrir son existence grâce à ce dernier. 

Je ne pense pas qu'il faille être fan de danse pour regarder ce film, il me semble au contraire que tout un chacun peut se sentir concerné par la trajectoire de cette femme qui ne se laisse jamais abattre malgré les difficultés. 

À la fois émouvant et motivant, ce documentaire est un message positif pour toute personne qui désire vivre de sa passion. 

17/02/19 : Demain et tous les autres jours de Noémie Lvovsky (2017). Si je ne suis pas en adoration totale envers Noémie Lvovsky en tant qu'actrice, j'avais beaucoup aimé son film Camille redouble sorti en 2012 avec lequel elle a connu popularité (plus de 800 000 entrées au box office et 13 nominations aux César). 

Alors que l'affiche (que je trouve absolument sublime) vend un film pleins de couleurs, joyeux, on se rend bien vite compte qu'il ne s'agit pas du tout d'une comédie légère. Cinq ans après son grand succès, la réalisatrice revient donc avec un film au sujet beaucoup plus grave et dramatique que son précédent...

Raconté comme une fable, le film est teinté d'une poésie douce-amer et c'est selon moi sa principale qualité comme son plus gros défaut. En effet, j'ai eu énormément de mal à comprendre ce que je regardais et je me suis, à plusieurs reprises, perdue en cours de route tant le rythme est inégal et mal proportionné. 

D'autre part, si je n'ai pas été à 100% convaincue par ce film c'est parce qu'il est déroutant dans le mauvais sens du terme. Il y a trop d'éléments, trop d'informations à intégrer, trop de mélanges des genres ce qui résulte à une sorte de désordre impossible à ordonner. Alors oui, il s'agit de parler de la folie mais cela ne veut pas dire que le film doit être bordélique. 

Avec du recul je me dis qu'il est peut-être question d'une oeuvre à la sensibilité particulière (celle de la réalisatrice), sensibilité à laquelle je n'ai, hélas, pas réussi à me retrouver. 

La fin du film est très belle - cela faisait longtemps d'ailleurs qu'une fin ne m'avait pas plu - cependant j'étais heureuse que cela se termine (ce qui n'est pas un point très positif). 

18/02/19 : La Favorite de Yorgos Lanthimos. J'appréhendais et j'étais, d'un autre côté, impatiente de découvrir le dernier film du réalisateur grec. Mon appréhension se fondait sur son avant-dernier film Mise à mort du cerf sacré sorti en 2017 que j'avais détesté. Cependant, le casting et le fait que ce soit un film historique à costumes m'ont donné envie de voir La Favorite et au final : je n'ai pas été déçue! 

Les trois actrices sont aussi incroyables les unes que les autres (même si j'ai une préférence pour Olivia Coleman - qui a d'ailleurs gagné l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle - ) et le scénario est divinement bien ficelé. 

À mon humble avis, ce en quoi le film est réussi c'est qu'il a été réalisé par Yorgos Lanthimos. Ce que je veux dire par là c'est que cet homme a une vraie signature, un style unique qui fait que ses films se démarquent totalement de ceux qu'on a l'habitude de voir. 

Si je n'ai pas aimé son film précédent et que je n'étais pas en extase total devant The Lobster (2015), ce metteur en scène a la capacité indéniable de troubler le public et de réussir à créer des univers baignés de sa vision. 

Ici, nous n'avons pas affaire avec un film historique comme les autres. Si l'on retrouve tous les codes, ils sont tous "personnalisés" par le réalisateur. Par exemple les costumes sont tous en noir et blanc alors qu'on a davantage l'habitude de voir des costumes de couleurs primaires (jaune, bleu, rouge) dans un film sur la royauté. Il a notamment choisi d'utiliser le grand angle - l'anamorphose - permettant ainsi de mettre en valeur les perspectives du décor (j'ai trouvé qu'il en avait un peu trop abusé personnellement) et surtout : les protagonistes de cette histoire sont non pas une mais TROIS femmes. Trois femmes qui ont chacune leur importance et sont fortes à leur manière. 

Je tiens notamment à tirer mon chapeau à Nicholas Hoult, que je n'avais pas vu dans un film depuis X-Men : Apocalypse de Bryan Singer sorti en 2016 et que j'ai trouvé admirable en homme politique arborant fièrement son énorme perruque. 

18/02/19 : Notre petite soeur de Kore-eda Hirokazu (2015). Je me souviens très bien que je devais aller voir ce film en salles avec une amie mais que, par soucis d'organisation, nous n'y étions au final pas allées. Aimant ce réalisateur j'ai décidé d'acheter le film en dvd sans l'avoir vu. Je l'ai enfin regardé ce 18 février dernier et malgré ma fatigue, je n'ai pas regretté cette décision. 

En effet, tout comme les deux autres films que j'ai vu de Kore-eda Hirokazu (Tel père, tel fils sorti en 2013 et Une affaire de famille sorti en 2018) j'ai tout simplement adoré! Il a ce don pour capter l'esprit de famille, la complicité, le quotidien. Sauf que tout est fin, beau et doux comme un dessert sucré mais pas trop. 

Ce qui est le plus remarquable dans son cinéma c'est qu'il a la capacité de parler d'histoires dramatiques sans avoir recours à l'apitoiement inutile. Il ne cherche pas à nous faire pleurer parce que c'est triste, il nous fait pleurer par sa manière positive et délicate de raconter ses histoires. 

J'ai été encore une fois bouleversée par son travail et je suis heureuse qu'il existe des metteurs en scène comme lui encore aujourd'hui. 

20/02/19 : En chair et en os / Carne tremula de Pedro Almodovar (1997). Pedro Almodovar fait partie de mes réalisateurs préférés. Je l'ai découvert grâce à ma mère qui en est fan depuis avant ma naissance et je ne la remercierai jamais assez pour cela. 

Nous avons deux coffrets de ces films en dvds (en tout cela représente 13 films). Parmi eux, il m'en restait un seul à voir et il s'agissait d'En chair et en os. Étant chez moi et n'ayant pas envie de m'aventurer à regarder n'importe quel film, j'ai décidé de miser sur une valeur sûre (pour moi) : un film de Pedro Almodovar. 

J'ai eu le plaisir de découvrir un jeune Javier Bardem interprétant un policier reconverti en joueur de basketball en chaise roulante et cela m'a plutôt ravie. J'ai eu plus de mal avec l'acteur principal - Liberto Rabal - qui m'a un peu agacée (sûrement à cause de son rôle de victime). Sans oublier cette brève apparition de Penelope Cruz au début du film qui m'a beaucoup fait sourire (elle joue une prostituée qui accouche dans un bus) qui annonce déjà sa future grande carrière. 

Une histoire de vengeance pas comme les autres, tout en couleurs et dialogues passionnés comme le réalisateur espagnol sait si bien écrire. Inclassable, c'est une oeuvre qu'on pourrait décrire comme un film noir dramatique teinté de tragédie, de passion et de représailles. 

Si vous aimez les thrillers un peu différent vous apprécierez sûrement ce film, sinon passez votre chemin. 

Voici donc pour la troisième partie des films que j'ai vu au mois de février. Comme d'habitude j'espère que mon avis vous a intéressé / plu. 

Je vous souhaite à tous une bonne soirée et vous retrouve vendredi avec un article mode. 

3 commentaires:

  1. J'ai vraiment très envie de voir La Favorite ! Et je suis ravie que tu parles de Notre Petite Sœur car je viens justement d'en réserver le DVD à la médiathèque et ton avis me motive encore plus à le voir :)
    Je crois que je n'ai vu qu'un seul film de Pedro Almodovar, au lycée, et je ne me souviens même pas du titre. Cependant c'est un réalisateur qui m'attire et j'ai plusieurs de ses films sur ma liste. En voilà un de plus à rajouter ;) As-tu vu la Mauvaise Education ?

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    1. Ça ne m'étonne pas du tout que tu veuilles voir La Favorite haha ^^
      Hâte que tu vois Notre petite soeur! J'espère qu'il te plaira autant qu'à moi :D
      Je ne peux que te conseiller de découvrir la filmographie d'Almodovar!
      Oui j'ai vu la Mauvaise Education et j'ai adoré! J'aimerais beaucoup le revoir d'ailleurs parce que cela fait des années déjà que je l'ai vu...

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  2. Un excellent film et même très, stylé et en une seule fois https://fullfilmstream.net/ Je peux vous conseiller de le voir ici, le site est pratique et je ne l'ai pas utilisé la première fois

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