Cinema | Movies I've seen #29 (February 2019) Part 1

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! En ce premier mercredi du mois de mars je vous parle de tous les films que j'ai vu du 1er au 6 février. 

Au programme : 1 film franco-italien réalisé par une femme, 4 films français, 2 films américains (dont un réalisé par une femme), 1 film japonais et 1 film israélien. 

01/02/19 :  Les Estivants de Valeria Bruni-Tedeschi. Le casting et la bande-annonce m'ont poussé à aller voir ce film (plus que la réalisatrice-actrice soeur de la très connue Carla Bruni). Il faut dire que je ne suis pas une grande grande fan de Valeria en tant que comédienne toutefois, j'étais curieuse de découvrir sa sixième réalisation. Ce qui est assez remarquable c'est le regard qu'elle porte sur sa famille, le milieu aisé dont elle vient et sa façon de s'en moquer sans y aller par quatre chemins (le film est presqu'une autofiction). L'autre particularité à saluer c'est qu'elle n'a pas peur du ridicule et accepte totalement son côté hystérique et pleurnicheuse. Si je la félicite pour ces deux points, je suis moins enthousiaste vis-à-vis du message général du film qui me semble plutôt pessimiste. Il y a plusieurs jolis moments en tout cas et de très bons acteurs notamment! 

01/02/19 : La stratégie de la poussette de Clément Michel (2013). Je ne m'attendais à rien d'exceptionnel et j'ai été plutôt agréablement surprise par cette comédie française sans prétention. Raphaël Personnaz est absolument charmant et Charlotte Le Bon toujours aussi mignonne. C'est toujours assez hilarant de voir un homme perdu face à un bébé. C'est léger, bien fait et pour un premier film c'est vraiment agréable à regarder!

02/02/19 : Serena de Susanne Bier (2013). C'est bien connu le couple Jennifer Lawrence et Bradley Cooper fait des ravages à l'écran. Malheureusement la mayonnaise n'a pas prise avec ce film d'époque. En effet, je crois que c'est l'un des pires films que j'ai vu depuis le début de 2019. Si la photographie est plutôt réussie, le scénario et la mise en scène sont à jeter à la poubelle. Rien ne m'a intéressée et je me suis ennuyée plus que jamais. Je comprends maintenant que les distributeurs américains l'aient rejeté et son échec au box-office...

03/02/19 : Le Château de Cagliostro d'Hayao Miyazaki (1979). Cela faisait des années que je voulais découvrir le premier long-métrage du maître de l'animation japonaise. Pour ses 20 ans, le film est ressorti en salles et je n'ai donc pas raté l'occasion d'aller le découvrir sur grand écran. Je vais aller droit au but, j'ai adoré! C'était hilarant - vive l'humour japonais - et j'ai adoré les références au Roi et l'oiseau de Paul Grimault. C'est beaucoup moins poétique que ses autres films et c'est dans l'ensemble assez différent de tout ce qu'il a fait par la suite cependant on retrouve son amour pour la nature, les lieux abandonnées et une palette de couleurs qui rendrait jaloux un arc-en-ciel. Je recommande plus que tout!

04/02/19 :  Continuer de Joachim Lafosse. Je vous l'ai déjà dit sur le blog : j'ai toujours aimé Virginie Efira (fan depuis la Nouvelle Star qu'elle présentait) et je suis très heureuse qu'elle est réussi à s'imposer comme actrice en France. Je ne sais pas si c'est parce que je suis née le même jour qu'elle ou parce qu'elle s'appelle Sybille dans ce film (ce prénom est d'ailleurs le premier "mot" prononcé du film) mais je la trouve incroyable. J'ai beaucoup aimé ce voyage à cheval entre une mère et son fils (ça m'a d'ailleurs donné envie de faire cette même escapade au Kirghizistan). Il y a des scènes drôles comme des séquences davantage dans l'émotion, la colère comme la tristesse. Il ne se passe pas grand chose, il y a peu de dialogues, le rythme est assez lent et pourtant, l'alchimie entre les deux acteurs fonctionne, les paysages sont sublimes et j'ai personnellement été totalement bouleversée par la fin. 

04/02/19 :  À trois on y va de Jérôme Bonnell (2015). J'avais beaucoup entendu parler de ce film et je n'étais pourtant pas allée le voir quand il passait au cinéma. Étant sur Netflix, j'ai décidé d'enfin le découvrir. Je dois dire que je suis assez déçue. En effet, cette histoire de trouple (couple de trois) ne m'a pas convaincue et j'ai trouvé ça un peu trop simplet et pas vraiment crédible. Meh...

05/02/19 : Don't forget me de Ram Nehari. Peu de films israéliens sont diffusés en France alors quand c'est le cas, j'essaye de ne pas les rater. Je ne savais rien de ce film à part sa nationalité et j'ai été assez surprise par son sujet (une jeune anorexique rencontre un jeune aux troubles psychiques). J'avoue que je suis un peu confuse par rapport à ce que j'ai vu. J'ai trouvé l'actrice principale exceptionnel mais j'ai eu plus de mal à apprécier l'acteur. L'histoire n'est pas inintéressante non plus, il manque juste ce petit quelque chose en plus. Petite anecdote plus ou moins drôle : je suis allée au cinéma Luminor - Hôtel de Ville pour aller voir ce film et il s'avère que la majorité des spectateurs de la salle avaient plus de 60 ans. Qui dit personnes d'âge mûr, dit commentaires à voix haute. Le film se termine par un personnage qui chante une chanson dont les paroles sont "Don't forget me" comme le titre et c'est à ce moment qu'un homme à hurler dans la salle "OUBLIE NOUS OUBLIE NOUS!" et qu'une femme lui a répondu "En tout cas c'est impossible de vous oubliez tant vous avez parlé pendant tout le film". Aussi, quand je suis sortie du cinéma, un autre homme a ajouté "Quel film de merde!" et s'en est allé. Bref, c'était assez comique et je ne suis pas prête d'oublier ce moment. 

05/02/19 : Si Beale Street pouvait parler de Barry Jenkins. Je fais partie des rares personnes qui n'avaient pas été complètement conquise par Moonlight, qui a gagné l'Oscar du meilleur film en 2018 et qui est le premier film du réalisateur. Sa deuxième réalisation m'intriguait beaucoup cependant alors je suis allée la découvrir en salles quelques jours après sa sortie. Je vais aller droit au but : j'ai beaucoup plus aimé ce second film! La photographie est sublime, magnifiante comme des tableaux vivants, avec des ralentis divins et des ambiances intérieures d'une chaleur réconfortante. C'est un vrai mélodrame comme on n'en avait pas vu depuis longtemps et  qui rappelle d'ailleurs ceux du grand Douglas Sirk sauf que le contexte n'est pas tout à fait le même (Harlem dans les années 70) et que le discours est plus politique. Je n'ai pas lu le livre de James Baldwin dont il est adapté et je n'ai pas non plus vu À la place du coeur réalisé par Robert Guédignan en 1998 qui est la première adaptation cinématographique du roman mais je serais assez curieuse de les découvrir. Affaire à suivre... 

06/02/19 : L'invité de Laurent Bouhnik (2007). Si j'ai vu ce film c'est parce qu'il était sur Netflix et aussi parce que j'avais envie de regarder une comédie française dans mon bain (maintenant vous savez tout). Si j'ai choisi de regarder cette comédie plutôt qu'une autre c'est tout simplement pour le casting. C'est simple : j'adore Daniel Auteuil, Valérie Lemercier et Thierry Lhermitte depuis toujours et je me régale à chaque fois que je les découvre dans une fiction. Si leurs rôles respectifs ne sont pas très originaux (ce que j'entend par là c'est qu'ils ont tous déjà interprété un personnage similaire dans d'autres films soit le naïf, la coincée pas très intelligente et le charmeur), ils sont tous très attachants et drôles à leur manière. J'ai vraiment passé un agréable moment et je vous le conseille si vous ne savez pas quoi voir et que vous ne voulez pas vous prendre la tête.

Voici donc pour la première partie des films que j'ai vu au mois de février. J'espère que cette petite sélection vous a plu! 

Je vous embrasse et vous retrouve dimanche pour un article musique.