Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Mon dernier article séries date du 21 avril 2021. Depuis j'ai vu plus de films que d'épisodes de séries mais j'ai tout de même eu cinq coups de coeur dont j'aimerais vous parler aujourd'hui.
Au programme : de la science-fiction française, de la comédie, du policier et du documentaire musical américains ainsi que de la comédie australienne!
OVNI(s) de Clémence Dargent et Martin Douaire.Nationalité : Française.
Genre : Comédie et science-fiction.
Format : 30min.
Saison(s) : 1 (en cours).
Nombre d'épisodes : 12.
Date 1er épisode : 11 janvier 2021.
Distributeur : Canal+.
De quoi ça parle?
1978. Didier Mathure, brillant ingénieur spatial, voit son rêve partir en fumée lorsque sa fusée explose au décollage. Alors qu'il pensait avoir touché le fond, il est muté à la tête d'un bureau d'enquête spécialisé sur les ovnis géré par une équipe qui donne effectivement l'impression de vivre sur une autre planète. Sa mission : trouver des explications scientifiques aux apparitions de soucoupes volantes qui défraient la chronique. Un véritable enfer pour ce cartésien invétéré qui n'a plus qu'une idée en tête : se tirer de là au plus vite. Mais un événement extraordinaire va bouleverser ses certitudes, et lui ouvrir les portes d'un monde où plus rien n'est impossible.
Mon avis :
Je ne m'attendais à rien de particulier et j'ai immédiatement accroché avec l'univers de cette série. Que ce soit par les décors, les costumes ou encore la musique : tout m'a plu et transportée directement dans les années 70 (ma décennie préférée).
Si mon envie principale de découvrir OVNI(s) était pour voir Melvil Poupaud et Quentin Dolmaire (dont je suis fan) réunis, je dois admettre que le reste du casting est tout aussi satisfaisant. Entre la révélation de l'actrice Daphné Patakia et le retour de Géraldine Pailhas sur le devant, il y a de quoi se mettre sous la dent!
Ce que j'ai adoré c'est bien entendu l'humour complètement barré mais aussi le sentiment que toutes les personnes qui ont travaillé sur cette série ont pris un réel plaisir à la créer.
D'autre part, je pense notamment que si cette série est aussi réussie c'est pour son côté très français (dans le bon sens du terme) qui insiste sur l'héritage d'un Jacques Tati par exemple, avec des situations complètement absurdes et loufoques. Moi qui suis la première à reprocher la pauvreté et surtout la non-variété des séries de l'hexagone, OVNI(s) est, sans mauvais jeu de mots, un ovni.
Enfin, j'ai vraiment apprécié l'intrigue que j'ai trouvé bien ficelée et je suis impatiente de découvrir la suite!
Special de Ryan O'Connell.
Nationalité : Américaine.
Genre : Comédie.
Format : 15min.
Saison(s) : 2 (en cours).
Nombre d'épisodes : 16.
Date 1er épisode : 12 avril 2019.
Distributeur : Netflix.
De quoi ça parle?
Un homosexuel, souffrant d'une légère paralysie cérébrale, décide de réécrire son histoire. Sa perte de motricité va provenir alors d'un accident. Par ce petit mensonge, sa vie va être bouleversée.
Mon avis :
Si vous avez déjà lu un de mes articles séries précédents, vous savez sûrement que j'aime regarder des séries de comédie d'une vingtaine de minutes pour pouvoir regarder un épisode quand je suis en train de manger.
Special est l'une de ses séries justement et j'ai pris un réel plaisir à regarder les deux premières saisons lors de mes déjeuners en solitaire.
Ce qui m'a le plus plu c'est sûrement de suivre l'histoire d'un personnage complètement différent de ce qu'on a l'habitude de voir.
Adapté de son propre livre, Ryan O'Connell est à la fois réalisateur et acteur de cette série. Si c'est aussi touchant, je pense que c'est parce que c'est un projet qui lui tient à coeur et le concerne directement. Son intelligence a été de trouver le bon recul pour raconter son histoire sans que cela devienne un exercice narcissique.
Léger sans être stupide, Special est à déguster comme une friandise.
Mare of Easttown de Brad Ingelsby.
Nationalité : Américaine.
Genre : Mini-série, drame, policier.
Format : 57min.
Saison(s) : 1 (terminée).
Nombre d'épisodes : 7.
Date 1er épisode : 19 avril 2021.
Distributeur : HBO.
De quoi ça parle?
La vie d'une détective d'une ville de Pennsylvanie s’effrite alors qu'elle enquête sur un meurtre.
Mon avis :
Mare of Easttown est tout à fait le genre de série qui, normalement, me fait fuir. Mais suite à plusieurs recommandations positives et aussi parce que j'adore Kate Winslet, j'ai décidé de me laisser tenter.
Pour être tout à fait honnête, bien que le premier épisode m'est donné envie de voir la suite, je n'ai pas été tout de suite plus emballée que ça non plus. Cependant, plus l'intrigue avançait, plus je suis entrée dans l'univers et plus je me posais de questions sur la suite.
La particularité de Mare of Easttown c'est l'écriture de ses personnages qui est travaillée avec une finesse incroyable. Tous les acteurs qui les interprètent sont excellents et cela se ressent du début à la fin.
Autre aspect essentiel à la réussite de cette série c'est son ambiance. Les décors intérieurs comme extérieurs participent amplement à l'atmosphère pesante et quelque peu inquiétante de cette ville commune des Etats-Unis et nous plonge au sein de cette communauté qui cache de lourds secrets.
Pour une personne comme moi qui n'aime pas les thrillers, je vous assure que cette mini série est à découvrir. En automne en plus, c'est la saison idéale!
PS : Le créateur de Mare of Easttown, Brad Ingelsby, est notamment à l'origine du scénario du film Les brasiers de la colère de Scott Cooper (2014) que je vous recommande de voir également.
Watch the sound with Mark Ronson de Mark Ronson et Morgan Neville.Nationalité : Américaine.
Genre : Documentaire musical.
Format : 36min.
Saison(s) : 1 (en cours).
Nombre d'épisodes : 6.
Date 1er épisode : 30 juillet 2021.
Distributeur : Apple TV+.
De quoi ça parle?
Chaque épisode de “Watch the Sound with Mark Ronson” suivra Ronson à l'écoute des histoires inédites derrière la création musicale et la quête du son parfait par les producteurs et créateurs. Ronson explore et discute musique, au carrefour de l'artisanat et de la technologie, avec des légendes de la musique telles que Paul McCartney, Questlove, King Princess, Dave Grohl, Adrock et Mike D des Beastie Boys, Charli XCX et bien d'autres encore. Ensemble ils dévoilent les mille et une manières dont ces outils uniques ont influencé leurs oeuvres.
Mon avis :
Je pense que de toute cette sélection, cette série est ma favorite. Et pourtant, il ne s'agit pas de fiction mais d'épisodes documentaires!
Je suis beaucoup de mes artistes préférés sur instagram et Mark Ronson fait partie de ses personnes talentueuses dont l'actualité m'intéresse. Si je ne suis pas une spécialiste ou même une fan absolue de toute son oeuvre, c'est un homme dont j'admire le talent et qui, dans le milieu de la musique, est un génie à suivre.
Lorsque j'ai entendu parler de cette série créée par lui et Morgan Neville, je n'ai pas attendu longtemps avant de la regarder (quasi d'une traite).
Ce que j'ai adoré c'est que chaque épisode est consacré à un thème et que, même si certains ne me semblait d'abord pas intéressant (par exemple l'épisode sur l'Autotune), ils m'ont tous passionnée autant les uns que les autres. J'espère d'ailleurs qu'il y aura une suite car ma soif de connaissance en musique est loin d'être étanchée.
Bref, vous l'aurez compris : c'est un ÉNORME coup de coeur. Et honnêtement, je ne pense pas qu'il faille être musicovore pour être sensible et intéressée par cette série alors, foncez!
Sisters de Jonathan Gavin and Imogen Banks.
Nationalité : Australienne.
Genre : Comédie dramatique.
Format : 1h.
Saison(s) : 1 (en cours).
Nombre d'épisodes : 7.
Date 1er épisode : 23 octobre 2017.
Distributeur : Network Ten.
De quoi ça parle?
Julia découvre que son père, bien malade et ancien pionnier dans la fertilisation in vitro (il a gagné un prix Nobel pour cela) a, au cours de sa carrière, fertilisé de nombreux ovules avec son propre sperme et pourrait donc être le père de plusieurs centaines d'enfants.
Face au scandale médiatique, Julia essaie de tirer du positif (et surtout avoir un minimum de contrôle!) de cela et organise une "fête" afin de réunir tous les possibles frères et soeurs. Lors de cette fête, elle se rend compte qu'elle a une multitude de frères mais seulement deux soeurs : Edie et Roxy.
Face au scandale médiatique, Julia essaie de tirer du positif (et surtout avoir un minimum de contrôle!) de cela et organise une "fête" afin de réunir tous les possibles frères et soeurs. Lors de cette fête, elle se rend compte qu'elle a une multitude de frères mais seulement deux soeurs : Edie et Roxy.
Mon avis :
Bien que les épisodes durent une heure, voici une autre série de comédie que j'ai regardé pendant que je mangeais.
Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre et j'ai été attirée par le fait qu'il s'agisse d'une histoire de soeurs (cf. le titre) et qu'il s'agisse d'une série australienne. En effet, j'avais déjà beaucoup aimé un autre programme de cette nationalité : Please like me de Josh Thomas (dont je vous avais parlé dans mon article série précédent) et j'avais envie de ré-itérer l'expérience.
L'humour australien est assez particulier et je dois avouer que je l'aime beaucoup. Tout est rapidement dramatique avec eux alors qu'ils peuvent aussi avoir un côté plutôt détaché et cool dans leurs relations avec les autres. Ce mélange donne quelque chose d'un peu à côté et totalement humain qui me plait bien.
Si vous avez aimé le film Starbuck de Ken Scott (2011) dont je vous avais aussi parlé sur le blog ici, je pense que Sisters saura vous divertir. Si vous n'avez jamais entendu parler ni de ce film, ni de cette série, je vous invite à vous pencher sur la question et les découvrir à votre tour!
Voici donc pour ce nouvel article consacré à cinq des dernières séries que j'ai aimé. J'espère que cela vous a plu et vous retrouve très vite avec des nouveautés. En attendant, je vous souhaite à toutes et tous, une merveilleuse semaine!
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