Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Cela fait précisément neuf mois que je ne vous ai pas parlé séries tv sur le blog. Dans mon dernier article publié le 23 février 2020, je vous avais parlé d'une série britannique, de trois séries américaines et d'une série norvégienne.
Big Mouth de Jennifer Flackett, Mark Levin et Andrew Goldberg.
Nationalité : Américaine.
Genre : Comédie et animation.
Format : 26min.
Saison(s) : 4 (en cours).
Nombre d'épisodes : 41.
Date 1er épisode : 29 septembre 2017.
Distributeur : Netflix.
De quoi ça parle?
La série suit les aventures d’élèves de 5e d’un collège de la côte Est près de New York confrontés aux affres de la puberté et de leurs premiers pas vers la vie d’adultes. Les épisodes se focalisent aussi sur les évolutions entre leurs amitiés sans ignorer leurs éveils mutuels à la sexualité.
Mon avis :
Après avoir fini de voir BoJack Horseman - dont je vous avais parlé dans un article séries précédent - et j'avais envie de voir une autre série d'animation divertissante et intelligente. C'est mon ami Léo (le spécialiste des séries tv) qui m'a conseillé de voir cette série.
Je dois dire que cela a été un véritable coup de coeur! En effet, alors qu'on pourrait croire qu'il s'agit d'une série pour les enfants et de ce fait, immature, Big Mouth est, au contraire, écrite avec sagesse, connaissance et maitrise des sujets qu'elle explore.
Chaque épisode est centré sur une question d’ordre sentimental ou sexuel, sans véritable tabou. La sexualité féminine est autant représentée que celle des garçons. Sont ainsi abordées les questions des premières règles, de la masturbation pour les deux sexes, de l’homosexualité réelle ou supposée, ainsi que du viol et de l’infidélité. Tout cela avec beaucoup d'humour mais aussi de la finesse et de l'esprit.
Tous les personnages sont attachants, que ce soit les adolescents comme les adultes. C'est frais, ça détend et ça pose des questions enrichissantes en s'adressant à un large public.
Je conseille fortement!
En analyse de Rodrigo Garcia.
Nationalité : Américaine.
Genre : Drame.
Format : 25min.
Saison(s) : 3 (terminée).
Nombre d'épisodes : 106.
Date 1er épisode : 28 janvier 2008.
Distributeur : HBO.
De quoi ça parle?
À Baltimore, Paul Weston est un psychologue, psychanalyste et psychothérapeute, reçoit des patients en semaine. En général, à chaque séance, il suit un patient qui lui fait part de ses problèmes et autres sujets. Paul suit quatre patients et le vendredi il se rend chez sa propre thérapeute, Gina.
Mon avis :
Adaptée d'une série israélienne, En analyse est une série qui a été adapté dans une dizaine de pays différent (bientôt c'est d'ailleurs la version française qui sera disponible sur nos écrans).
Je l'ai vu assez tardivement parce que je n'avais jamais trouvé l'occasion de me poser pour la regarder attentivement. Au final, c'est lors de mes petits-déjeuners que j'ai pensé judicieux de suivre les aventures de Paul Weston et de ses patients.
C'est ma mère qui m'a recommandé cette série et elle m'avait conseillé de voir 5 épisodes par 5 épisodes (ce qui correspond à une semaine de travail pour le personnage principal). Toutefois, je n'ai pas vraiment suivi cette directive et j'ai regardé les épisodes en fonction du temps que j'avais devant moi.
La première saison reste ma favorite parce qu'elle met en scène une de mes actrices préférées : Mia Wasikowska (qui n'avait alors que 19 ans mais en paraissait 5 de moins). Au niveau des patients aussi, j'ai trouvé que leurs histoires étaient plus passionnantes.
Ce qui est fascinant dans cette série c'est qu'elle ne repose que sur des champs contre-champs. Il n'y a donc pas des effets de mise-en-scène ahurissants, simplement un dialogue entre deux personnes.
Le génie d'En analyse c'est donc la psychologie des personnages, la manière qu'ils ont de s'exprimer ou non, de se déplacer, de se tenir, de réagir face aux questions qu'on leur pose.
J'ignore ce que les psychologues pensent de cette série néanmoins je trouve qu'elle est réaliste et donne envie de s'intéresser à cette discipline intrigante.
D'autre part, ce qui est attrayant c'est la diversité des sujets abordés. Chaque patient a un problème différent à régler et même si on ne peut pas s'identifier à tous, il y a toujours un élément auquel on peut se rattacher.
Enfin, même si on a un préférence qui nous est propre, tous les personnages sont intéressants et tous les acteurs qui les interprètes sont impressionnants.
À voir!
I am not okay with this de Jonathan Entwistle et Christy Hall.
Nationalité : Américaine.
Genre : Drame, aventure et comédie.
Format : 23min.
Saison(s) : 1 (terminée).
Nombre d'épisodes : 7.
Date 1er épisode : 26 février 2020.
Distributeur : Netflix.
De quoi ça parle?
On suit les tribulations d'une adolescente qui doit faire face à ses relations avec ses camarades de lycée. Elle doit composer aussi avec sa famille quelque peu étrange et appréhender la découverte de sa sexualité. Parallèlement, elle découvre des pouvoirs résidant au plus profond d'elle.
Mon avis :
Dans le même genre que The end of the f***ing world de Charlie Covell (dont je vous avais parlé dans mon deuxième article séries), cette série au titre à rallonge tourne autour de personnages adolescents.
C'est d'ailleurs le même réalisateur qui s'est chargé de la mise-en-scène de ces deux séries et c'est pour cette raison que j'ai voulu voir I am not okay with this.
Bien que j'ai passé un agréable moment en visionnant les sept épisodes, je dois dire que la comparaison avec The end of the f***ing world est inévitable et, personnellement, j'ai préféré la série britannique à l'américaine.
Cependant, ce que j'ai beaucoup aimé c'est quelques détails par-ci par-là, comme le regard des adolescents sur leurs corps, leurs évolutions. Il y a un passage par exemple où le personnage principal montre qu'elle a des boutons sur les cuisses (cela paraît peu attrayant comme ça mais j'ai trouvé ce côté authentique charmant).
Ce que j'ai apprécié notamment c'est le regard porté sur cette période ingrate par laquelle nous passons toutes et tous. Ici il n'est pas question de montrer les adolescents d'aujourd'hui mais plutôt ceux d'un passé qu'on ne pourrait pas définir précisément. On évite alors les clichés des nouvelles générations obsédées par leurs téléphones portables et les réseaux sociaux et ça, c'est un soulagement.
C'est donc la carte de la nostalgie qui est jouée ici et toutes les personnes qui aiment des séries comme Stranger Things (dont les producteurs sont les mêmes que pour I am not okay with this) seront ravis.
The Affair de Hagai Levi et Sarah Treem.
Nationalité : Américaine.
Genre : Drame.
Format : 50min.
Saison(s) : 5 (terminée).
Nombre d'épisodes : 53.
Date 1er épisode : 12 octobre 2014.
Distributeur : Showtime.
De quoi ça parle?
La série explore les conséquences d'une relation extraconjugale entre Noah Solloway, professeur, et Alison Lockhart, serveuse, après leur rencontre à Montauk dans les Hamptons sur la côte est des États-Unis.
Mon avis :
Nous avons commencé à regarder cette série avec ma mère lors de sa diffusion en 2014 et puis, nous n'avons jamais continué malgré notre engouement pour cette dernière.
C'est cette année seulement et grâce à la disponibilité de la série complète sur Canal + que nous avons enfin pu la voir dans son intégralité.
Malgré notre enthousiasme à l'idée de reprendre la vision de cette série qui nous avais tant marquée, nous étions perplexes à l'idée qu'elle s'étale sur 5 saisons. Parce qu'en effet, rappelons-le, il s'agit d'une "simple" histoire de tromperie.
C'était sans imaginer l'ampleur qu'allait prendre The Affair. Parce qu'en effet, cette série est pleine de rebondissements et ne cesse pas de surprendre jusqu'au dernier épisode.
Pour ma part c'est un vrai coup de coeur et c'est tout à fait le genre d'oeuvre que je pourrais revoir dans un futur proche pour sa richesse complexe et sa diversité.
Bon par contre il faut être patients parce que 53 épisodes de 50 minutes cela représente un nombre d'heures assez important mais honnêtement, ça en vaut la peine!
Anne with an e de Moira Walley-Beckett.
Nationalité : Canadienne.
Genre : Drame.
Format : 45min.
Saison(s) : 3 (terminée).
Nombre d'épisodes : 27.
Date 1er épisode : 19 mars 2017.
Distributeur : CBC.
De quoi ça parle?
À la fin du xixe siècle, les frères et sœur Matthew et Marilla Cuthbert décident de prendre en charge un garçon orphelin pour aider au travail de la ferme familiale, Green Gables, à la périphérie de la ville d'Avonlea, sur l'île-du-Prince-Édouard. Quand Matthew va chercher l'enfant à la gare, il ne trouve pas un garçon, mais une fillette fougueuse et bavarde, Anne Shirley. Au début, les Cuthbert sont enclins à la renvoyer, en particulier après la disparition de la broche de Marilla, que cette dernière soupçonne Anne d'avoir prise. Il la renvoient donc à l'orphelinat. Pendant le trajet de la petite, Marilla retrouve la broche, Matthew part donc à la recherche d'Anne et la ramène à la maison. Réconfortée et installée dans sa nouvelle maison et école, Anne affiche une fois de plus un enthousiasme débordant qui tourne néanmoins facilement au désespoir quand les choses vont mal.
Mon avis :
Je ne sais pas comment j'ai pu vivre jusqu'à maintenant sans avoir vu cette série! Cela paraît peut-être un peu exagéré mais franchement quel bonheur!
La raison pour laquelle j'ai été attirée par cette série est bête et simple : la couleur de cheveux du personnage principal soit un roux étincelant.
Évidemment ce n'est pas en cette spécificité que réside ma joie irrépressible de vous parler de cette série.
Anne with an e c'est l'équivalent d'un moment passé près d'un superbe feu de cheminée auprès duquel on sirote un bon thé chaud avec de délicieux biscuits. Anne with an e c'est la joie d'admirer la nature environnante, les animaux qui y résident. Anne with an e c'est un univers imaginaire dans lequel on rêve de vivre pour l'éternité.
Je n'ai pas assez de mots pour décrire la satisfaction avec laquelle j'ai regardé cette série. Absolument tout m'a fait battre mon coeur, éclairé mes pupilles, enchantée mes oreilles.
Tous les personnages sont plus attachants les uns des autres, tous les épisodes partagent la même qualité et plus cela avance plus on redoute la fin.
Là aussi c'est une série que je reverrai sûrement plusieurs fois pour son côté délicat et reconfortant.
Un ÉNORME coup de coeur!
Voici donc un nouvel article sur les séries tv que j'ai vu récemment. J'espère que cela vous a plu et intéressé! Je vous retrouve demain avec un article mode.
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