Cinema | Movies I've seen #33 (June 2019) Part 4

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Personnellement je suis en souffrance totale à cause de cette canicule et j'appréhende la journée de demain où il est prévu une température de 43 degrés à Paris. Enfin bref, je ne suis pas venue parler de météo mais de cinéma!

Au programme : 1 film français, 1 film américain, 1 film franco-américain, 1 film franco-taïwanais, 1 film britannico-franco-serbe et 1 film franco-belge.

20/06/19 : Lune de miel d'Elise Otzenberger.

Quand j'ai vu la bande-annonce de ce Lune de miel au cinéma, je l'ai tout de suite ajouter à ma liste de films à voir. 

Il s'agit d'un premier long-métrage pour la réalisatrice-actrice et pour l'occasion elle s'est inspirée de sa vie afin écrire le scénario. La part accordée à l'autobiographie est donc plutôt importante et cela rend le tout plus réaliste et cocasse aussi. 

Je suis allée voir ce film un matin et il n'y avait personne d'autre que moi dans la salle hahaha. Je peux comprendre qu'une histoire de couple qui part en lune de miel en Pologne à la recherche de leurs ancêtres ne soit pas extrêmement excitant mais tout de même...

J'ai lu d'assez mauvaises critiques qui reprochaient en partie les clichés vis-à-vis des polonais et les gags scatologiques. Personnellement, ce n'est pas ce que j'ai retenu du film et même s'il n'a pas révolutionné ma vie, je n'ai pas passé un moment plus désagréable que ça devant cette comédie. 

Toutefois, je rejoins l'avis majoritaire en ce qui concerne l'émotion qui manque à Lune de miel. Ainsi, je n'ai été touchée que par une seule courte séquence et j'ai plus souri que ri. 

Dommage...

22/06/19 : Adventureland de Greg Mottola (2009).

Après avoir vu le couple Jesse Eisenberg / Kristen Stewart en mai dernier dans le film Café Society de Woody Allen, j'ai décidé de renouveler l'expérience et de voir un autre film dans lequel ils partagent la vedette.

Tout d'abord, il faut savoir qu'Adventureland a fait évènement au festival de Sundance de 2009 et  qu'il avait reçu des critiques plutôt positives néanmoins le film était passé totalement inaperçu en France. Je le découvre donc 10 ans après et je dois dire que je ne l'ai pas trouvé si transcendant que ça.

En effet, il s'agit selon moi d'un énième teen-age movie et même si j'aime beaucoup Jesse Eisenberg, j'étais déçue de le retrouver une nouvelle fois dans le même registre, dans le même type de rôle soit le jeune adulte un peu geek, timide, sarcastique et pas très doué avec les filles.

Pour tous les fans des années 80 vous serez ravis en tout cas puisque l'histoire prend place en 1987 avec pour accompagnement la musique de l'époque. 

Ce retour dans le passé ne m'a malheureusement pas suffit et j'aurais aimé davantage d'action. Les personnages s'ennuient et je dois dire que cela a été le cas pour moi aussi...

24/06/19 : Nevada / The Mustang de Laure De Clermont-Tonnerre.

J'ai un peu hésité avant d'aller voir ce film parce que j'avais peur qu'il manque d'originalité. Cependant, mon amour pour Matthias Schoenaerts m'a poussé à aller le voir en salles.

Il s'agit là aussi d'un premier long-métrage réalisé par une femme de base comédienne mais ici rien à voir avec Lune de miel et son pèlerinage en Pologne. L'action se déroule dans une prison au Nevada (cf. le titre), on est loin de la comédie et l'émotion est belle et bien présente.

En effet, je ne m'attendais absolument pas à être aussi émue par ce film et pourtant, quelques grosses larmes ont coulées sur mon visage.

Aussi, j'ignorais totalement qu'il existait des programmes de réhabilitation des prisonniers par les mustangs qui est une race de cheval sauvage.

Qui de mieux pour interprété ce rôle de prisonnier blessé par la vie, plein de rage et à la fois sensible? Matthias Schoenaerts évidemment! Si j'étais déjà amoureuse de lui avant, je le suis encore plus maintenant hahaha. Je comprends tout à fait le choix de la réalisatrice et pense qu'elle n'aurait pas pu mieux trouver.

Nevada m'a notamment rappelé plusieurs jolis souvenirs dont mon road-trip dans l'Ouest américain en 2013 (où j'étais d'ailleurs passée par l'état du Nevada) et le film Petit Paysan d'Hubert Charuel, avec Swann Arlaud - qui est un autre acteur que j'admire énormément - .

Je suis sortie de la salle plutôt bouleversée et surtout heureuse d'avoir vu un film aussi beau (dans tous les sens du terme). Comme quoi, on peut parfois être surpris par des oeuvres dont on attendait rien et dont on craignait de voir. 

Je vous recommande donc vivement de découvrir ce film (et c'est une fille qui n'aime pas particulièrement les animaux qui vous le dit).

24/06/19 : L'autre continent de Romain Cogitore.

J'ai repoussé jusqu'à la dernière séance parisienne le moment où j'allais enfin voir ce film. 

Si je voulais le voir de base c'était dans un premier temps pour Déborah François dont j'avais un très bon souvenir dans Le dernier jour du reste de ta vie de Rémi Bezançon (2008) et deuxièmement pour cette histoire d'amour inhabituelle. 

Ce qui me retenait de me précipiter au cinéma c'était la bande-annonce du film que je trouvais ratée et qui ne me donnait pas plus envie que ça. 

Je ne vais pas passer par quatre chemins : ce film m'a laissée sur ma faim et m'a confuse plus qu'autre chose. 

Si la première partie (la rencontre) qui se passe à Taipeh est digne d'intérêt et pas trop mal ficelée, j'ai trouvée la seconde assez lourde et sans fin. 

Aussi, je n'ai pas été complètement convaincue par le jeu des acteurs et en particulier celui de Paul Hamy que je n'ai pas trouvé à la hauteur de son rôle. Je les ai trouvé tous les deux un peu dans l'excès aussi et j'ai eu des difficultés à avoir de l'empathie pour eux - surtout lui - en général.

En résumé, L'autre continent est un film qui aurait pu me plaire par son sujet fort et ses promesses variées et qui m'a, au final, beaucoup déçue.

25/06/19 : Noureev / The White Crow de Ralph Fiennes.

Il y a vingt ans déjà, Ralph Fiennes dévorait la biographie de Rudolf Noureev écrite par son amie Julie Kavanagh. Il voit dans l'histoire du danseur un potentiel cinématographique mais ne songe, dans un premier temps, pas à réaliser le projet en question. 

Curieuse de découvrir Ralph Fiennes en metteur en scène et fascinée par la culture russe et la danse en particulier, j'avais hâte de voir ce film.

Je ne savais presque rien de Noureev avant de voir ce biopic hormis que ma mère était dingue de lui adolescente. C'est donc avec intérêt que je me suis plongée dans ce récit ambitieux. 

Ce que j'ai vraiment apprécié c'est que le film n'est pas uniquement destiné aux adeptes du ballet et/ou aux connaisseurs de la vie de Rudolf. 

Ainsi le réalisateur-acteur a décidé de faire un film au plus près de la réalité et a préféré choisir un vrai danseur russe qui n'avait jamais joué plutôt qu'un acteur sachant danser. Pour cela, je le félicite! D'autant plus que Oleg Ivenko est remarquable en Noureev.

De plus, j'ai trouvé honorable de faire parler les personnages dans leur langue soit les russes, en russe, les français en français etc... C'est plus authentique selon moi et je suis plutôt pour la multitude des langages et la mixité au cinéma (les sous-titres servent à ça haha).

S'il y a multiplicité des langues, il a notamment multiplicité des genres : on passe ainsi de la biographie, au drame politique, en passant par le thriller historique. 

Au final, le résultat est loin d'être mauvais néanmoins on est dans l'attente de "quelque chose" du début à la fin. On ne sait pas vraiment sur quel pied danser et quand le film se termine, on doute par rapport au message qu'a voulu faire passer le réalisateur. 

Je termine en disant que l'ensemble manquait cruellement d'énergie et de passion. Avec un sujet pareil, il aurait fallu un film haut en couleurs comme l'était le danseur dans la vie. 

26/06/19 : Une famille à louer de Jean-Pierre Améris (2015).

Si vous suivez ce blog depuis un moment vous savez que j'aime bien les acteurs belges (cf. plus haut dans l'article : mon admiration pour Matthias Schoenaerts). Les plus connus d'entre eux sont sûrement Virginie Efira et Benoît Poelvoorde, indétrônables depuis quelques années déjà. 

Quand j'ai vu ce film sur Netflix avec eux deux à l'affiche, j'ai tout de suite été intriguée et j'avais hâte de les voir réunis à l'écran. 

Je ne vais pas m'attarder plus que ça et vous révéler mon avis : ce film est plutôt très moyen, si ce n'est pas terrible du tout.

On le regarde sans souffrance réelle, toutefois on n'est pas non plus ravis, ni par les dialogues, ni par les péripéties qui sont assez pauvres. 

Du même réalisateur avec Benoît Poelvoorde notamment, je vous conseille plutôt Les émotifs anonymes (2010) que j'avais adoré.

Voici donc pour ce quatrième article sur les films que j'ai vu au mois de juin. J'espère comme d'habitude qu'il vous aura intéressé et/ou donner envie de voir certaines des oeuvres dont je parle.

Je vous souhaite à tous une bonne fin de semaine et vous embrasse!