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mercredi 19 décembre 2018

Cinema | Movies I've seen #26 (November 2018) Part 1

♫ Now listening to : Histoire d'un amour - Caloé
01/11/18 : A Star is born de Bradley Cooper. Pour ceux qui ne le savent pas, ce film est un remake d'un remake d'un remake. En effet, la version originale date de 1937 et avait été réalisée par William A. Wellman. Il y a ensuite eu le premier remake en 1954 avec Judy Garland réalisé par George Cukor (que j'avais vu il y a longtemps et adoré) puis le deuxième remake en 1976 avec Barbra Streisand réalisé par Frank Pierson (que je n'ai pas encore vu mais que j'ai hâte de découvrir). Cette nouvelle réalisation est donc le troisième remake si vous avez suivi toute l'histoire. N'ayant pas encore vu la version originale, difficile pour moi de juger convenablement de cette dernière version. Cependant, la question que je me suis posée avant d'aller voir cet énième remake a été : pourquoi vouloir encore raconter cette histoire? Cette question je me la pose toujours. Personnellement je ne fais pas partie des personnes qui ont été conquises par A star is born 2018. Si j'ai vraiment aimé toutes les séquences de concert dont le mixage sonore est fantastique (on a vraiment l'impression d'y être) j'ai trouvé le scénario très très faible; ce qui est un comble quand on sait que c'est une quatrième version d'une même scénario. J'ai aussi été très déçue par l'interprétation de Lady Gaga qui est dans le surjeu total (vraiment dommage parce que je l'aime beaucoup et que je l'avais trouvée intrigante dans la série American Horror Story). Je crois que ce qui m'a le plus frustrée c'est que le film aurait vraiment pu me plaire s'il n'était pas tombé dans les clichés (plus le récit avançait plus j'avais envie de soupirer et la fin a été le climax du dépit). L'histoire d'amour n'est pas très crédible selon moi et les personnages  en général sont vraiment des stéréotypes ambulants... Aussi, j'ai eu beaucoup de mal avec les chansons que je n'ai pas trouvé à mon goût. Toutefois, pour une première réalisation Bradley Cooper ne s'en sort pas trop mal et je lui souhaite d'ailleurs de continuer dans cette voie. Je pense tout simplement qu'il a voulu parler de trop de choses et qu'il s'est un peu perdu en cours de route. J'imagine aussi qu'il a été très inspiré par le personnage de Lady Gaga et qu'il s'est peut-être laissé trop influencé par sa personnalité. En tout cas, autant lui que les producteurs doivent être heureux puisque le film est un énorme succès au box office. PS : Pour les fans de Bradley, il est particulièrement attirant dans son film (et c'est une fille qui ne le trouve absolument pas beau qui vous dit ça) #vivelabarbe #vivelescheveuxlongs #vivelesyeuxbleus. 


02/11/18 : 40 ans : Mode d'emploi de Judd Apatow (2012). Il y a presque un an j'avais vu 40 ans toujours puceau du même réalisateur et j'avais été agréablement surprise par la manière dont il avait réussi à me faire rire. Le charme n'a pas opéré cette fois-ci et pour tout avouer j'ai même hésité à ne pas regarder la fin tellement je me suis ennuyée. Pas grand chose à dire à part que ça ne m'a pas touché du tout...


04/11/18 : Capharnaüm de Nadine Labaki. Dès le début du film, par ces plans au drones sur les bidonvilles de Beyrouth sur fond musical sublime composé par le mari de la réalisatrice, on est plongés dans une émotion sans nom. J'ai particulièrement apprécié le montage de ce film (à savoir qu'il y avait 500 heures de rushs). En effet, il est construit comme un plaidoyer : c'est en faisant des allers-retours entre le passé et le présent qu'on comprend ce qui a mené cet enfant à faire un procès à ses parents pour l'avoir mis au monde. Plusieurs fois je me suis demandé comment ils avaient fait pour tourner toutes ces séquences en extérieur et en sortant du film j'étais admirative du travail de la réalisatrice avec ses acteurs qui sont tous plus épatants les uns des autres. Je sais que ce film n'a pas fait l'unanimité mais personnellement j'ai été très touchée par cette histoire, ces personnages. J'ai ressenti la rage de ce petit garçon, j'ai eu envie de le prendre dans mes bras, j'ai été époustouflée par sa force, son endurance. Difficile pour moi de comprendre les personnes qui n'ont pas été émues par lui. 

05/11/18 : Le Jeu de Fred Cavayé. Dans un de mes derniers articles cinéma je vous parlais du film Perfetti Sconosciuti de Paolo Genovese que j'ai vu en septembre et que j'avais beaucoup aimé. Le Jeu en est le remake français. Comme je l'avais imaginé, il n'est pas à la hauteur de l'original. C'était cependant assez intéressant de voir les quelques changements qui ont été apporté au scénario pour s'adapter à la culture française. Bien que les acteurs soient bons, je vous conseille de regarder la version originale plutôt que celle-ci (et puis pour entendre de l'italien aussi c'est toujours agréable).

07/11/18 : En liberté de Pierre Salvadori. Selon moi ce film est comparable à une montagne russe. En effet, il y a eu des moments où j'ai ri aux éclats et d'autres où j'étais non réceptive. J'ai donc trouvé l'ensemble assez déroutant. Pio Marmaï a encore réussi a totalement me convaincre dans ce rôle d'homme perdu sortant de prison pour un crime qu'il n'a pas commis. Je reste un peu plus sur la réserve quant à Adèle Haenel que j'aime énormément mais qui n'est peut-être pas à son meilleur dans le registre de la comédie. Si vous aimez le burlesque, le comique différent, je vous conseille donc de voir ce film qui est plutôt original en comparaison avec les autres grosses comédies françaises à succès. 

07/11/18 : First man, le premier homme sur la lune de Damien Chazelle. Quand j'étais petite je rêvais d'avoir un télescope pour pouvoir regarder les étoiles. D'années en années, j'ai un peu oublié ce rêve. Il faut dire aussi que je n'ai jamais été plus attirée que ça par la galaxie. Je fais d'ailleurs partie des rares personnes qui n'ont pas aimé Gravity d'Alfonso Cuaron. Cela ne m'empêche pas d'aller voir les films qui parlent de la conquête de l'espace et/ou les films de science fiction comme Star Wars et de les apprécier. J'avais donc plutôt hâte d'aller voir First Man. Après La la land, dernière réalisation de Chazelle au succès planétaire (que je ne porte pas vraiment dans mon coeur), le jeune réalisateur a décidé de s'attaquer à un biopic sur Neil Armstrong. Pour interpréter le rôle phare du premier homme sur la lune, il choisit Ryan Gosling, connu pour son jeu dans la réserve, stoïque, impassible. Et vous savez-quoi? Je suis complètement entrée dans ce film. J'étais avec Ryan/Neil, j'ai ressenti toutes ses émotions, j'ai eu l'impression de vivre ce à quoi il faisait face. La musique composée par Justin Hurwitz, collaborateur du réalisateur depuis le début est tout aussi réussie que les bandes originales qu'il a écrites par le passé. Les seuls défauts que je pourrais reprocher au film, l'insistance un peu maladroite sur le bracelet de la fille d'Armstrong qui prépare à l'évènement tragique de la vie de l'astronaute (je ne spoile pas plus que ça) et cette caméra portée qui donne un peu la nausée. 

08/11/18 : High Life de Claire Denis. Même pas un jour après avoir vu First Man, je suis allée voir un autre film qui se passe dans l'espace. Ma motivation première que je n'ai pas honte de cacher : Robert Pattinson. Si vous lisez mon blog depuis un moment ou que vous me connaissez dans la vraie vie, vous devez savoir que je suis amoureuse de lui depuis le collège (oui j'étais fan de Twilight et alors?). Depuis son rôle de vampire, Robert a fait un bout de chemin et s'est construit une carrière qui  en rendrait jaloux plus d'un (je vous invite à lire mes critiques sur Good Time ou The Lost City of Z, deux films dans lesquels il a joué récemment). Je n'ai pas vu la bande-annonce avant d'aller voir le film pour le découvrir sans attentes particulières. Avant High Life, la seule réalisation que j'avais vu de Claire Denis était Un beau soleil intérieur que j'avais détesté. La comparaison entre les deux films n'est pas évidente tant ils n'ont absolument rien à voir l'un avec l'autre selon moi (on retrouve juste Juliette Binoche). Ici on est dans un univers imaginé, en huis clos, avec très peu de personnages et de dialogues dans son film précédent on était dans la vie réelle, à Paris. J'ai vraiment apprécié le travail sur la lumière et les costumes que j'ai trouvé très travaillée, recherchée. Aussi, pour voir Robert s'occuper d'un bébé et dormir au milieu de salades, je vous invite à découvrir ce film haha. 

09/11/18 : Un amour impossible de Catherine Corsini. J'ai dû voir une dizaine de fois la bande-annonce de ce film tant elle passait en salles et j'ai tout de suite compris que c'était une énième histoire d'amour impossible (sans mauvais jeu de mots). J'ai donc un peu hésité à y aller mais comme j'aime beaucoup Virginie Efira, j'ai fait un effort. C'est un bon film mais il n'y a pas franchement de grandes surprises. Je n'ai pas lu le livre alors je ne peux pas comparer les deux oeuvres. Ce que je me suis demandé cependant c'est si la fin était la même parce que j'ai été très déçue de celle de l'adaptation cinématographique. Pour ce qui est des acteurs Virginie est superbe et Niels, bien qu'à la hauteur de sa conjointe, ne m'a pas véritablement impressionnée. Ce que je trouve vraiment dommage c'est qu'il joue toujours un peu le même rôle d'homme charmant inatteignable et détestable et j'espère pour lui qu'il va réussir à s'en défaire. Si vous comptez le voir, préparez les mouchoirs parce que ce n'est pas joyeux-joyeux comme histoire. 

09/11/18 : Mon idole de Guillaume Canet. Première réalisation pour Guillaume Canet et je dois dire que j'ai plutôt bien ri. Si le film a un peu vieilli (à cause des effets spéciaux, du style vestimentaire et de la musique composée par Sinclair), j'ai trouvé le jeu des acteurs juste et les dialogues bien écrits. Ce n'est pas aussi achevé et réussi que Les petits mouchoirs mais on retrouve bien l'univers de l'acteur/réalisateur. On est loin d'un chef d'oeuvre c'est sûr, on sent quand même une certaine maitrise dans la façon de raconter une histoire. Enfin, pour les fans de François Berléand, vous devriez l'adorer dans ce rôle de patron insupportable et sinon c'est aussi la bonne occasion pour retrouver une Diane Kruger et un Jean-Paul Rouve tout jeunes. 

10/11/18 : L'art de la fugue de Brice Cauvin. Ce film est tout simplement une catastrophe. Le scénario est inintéressant, la mise en scène ratée, les costumes à vomir. Et en plus de ça, le réalisateur a choisi les trois acteurs les plus antipathiques du cinéma français pour jouer trois frères, personnages principaux de son histoire. Je n'ai pas de mots pour décrire l'ennui que j'ai ressenti en regardant L'art de la fugue. Sans mauvaise blague, fuyez!

10/11/18 : Palais Royal de Valérie Lemercier. J'avais déjà exprimé sur le blog ma tendresse pour Valérie Lemercier dans un article où je parlais de Marie-Francine, la dernière réalisation de la réalisatrice-actrice. Cela faisait un moment que je voulais voir Palais Royal et puis, alors que j'étais en week-end à la campagne et que je cherchais un film à voir sur Netflix je l'ai trouvé. Une nouvelle fois, le charme a opéré. J'ai beaucoup ri et j'ai trouvé l'ensemble attendrissant et sans prises de tête. De plus je ne savais absolument pas que le film faisait référence à la princesse Diana et j'ai trouvé le clin d'oeil réjouissant. Mignon et drôle à souhait, parfait à regarder en buvant une boisson chaude et en mangeant des petits gâteaux ou autres sucreries, sous une couverture bien chaude, un dimanche après-midi par exemple.

Voilà donc pour la première partie des films que j'ai vu au mois de Novembre. J'espère que cet article vous a plu, la suite sera publiée la semaine prochaine. En attendant je vous souhaite à tous une merveilleuse journée et vous retrouve après-demain avec un autre article culture. 

1 commentaire:

  1. Tous les films et tout ce que je regarde sur ce site https://filmstreamingvf.bz/ C'est excellent, ce n'est pas buggé et il y a une grande sélection de tout ce dont vous avez besoin, donc je vous recommande de l'étudier.

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