Nu féminin bordé de blanc - 1911 |
Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Il y a presque un mois déjà je vous racontais que j'étais allée à la Fondation Louis Vuitton pour l'exposition sur Basquiat et Schiele. J'ai consacré un premier article à Jean-Michel Basquiat et aujour'hui je partage avec vous les photos que j'ai prises des oeuvres d'Egon Schiele.
J'ai toujours plus ou moins connu le travail de Schiele mais je ne m'étais encore jamais vraiment intéressée à sa vie avant l'année dernière. En effet, un film biopic a été réalisé sur lui et c'est en allant le voir que j'ai appris à mieux connaître le personnage et son parcours (je vous avais d'ailleurs parlé de ce film dans un article à lire >> là <<).
En très résumé : Egon Schiele est né en 1890 près de Vienne. Tout comme Jean-Michel Basquiat il est mort très jeune (28 ans exactement) d'une grippe espagnole. En quelques années, il aura réalisé un milliers de dessins et environ 300 toiles. Il s'est rapidement imposé comme l'un des sommets de l'expressionnisme. Il est connu pour sa façon de faire poser ses modèles : complexe, insolite, désarticulée et pour sa manière provocatrice de peindre certains nus.
À gauche : Femme debout, peignant ses longs cheveux roux, vue de dos - 1919
À droite : Fille en robe rouge et bas noirs - 1911
Jeune garçon nu, couché sur une couverture à motifs - 1908
À gauche : Jeune fille nue, couchée, en chemisier à rayures - 1911
À droite : Voyants (double autoportrait avec Wally) - 1913. C'est en 1911, deux ans avant ce dessin, que Schiele rencontre Wally Neuzill par l'intermédiaire de Gustav Klimt dont elle était d'abord le modèle. Attirés l'un par l'autre, Wally et Egon seront amants jusqu'en 1915. La présence de la jeune femme sur cet double autoportrait marque l'importance vitale de leur relation intime et artistique (elle gérait également ses affaires).
Jeune fille couchée, en chemisier rouge - 1908
À gauche : Danseuse - 1913
À droite : Nu féminin, vu de dos - 1913
À gauche : Deux femmes debout - 1913
À droite : Femme couchée (La tentation) - 1913
Mains - 1917
Femme couchée aux jarretières rouges - 1913
Mère et Enfant - 1917
Garçon recroquevillé (Paul Erdmann) - 1915
La femme aveugle - 1911
À gauche : Nu debout avec un tissu - 1917
À droite : Nu debout - 1917
À gauche : Nu féminin debout au tissu bleu - 1914
À droite : Torse féminin en dessous et en bas noirs - 1917
À gauche : Homme endormi - 1910
À droite : Femme à demi nue, assise, avec un chapeau et bas mauves (Gerti), 1910.
Moa - 1911
À gauche : Femme assise - 1914
À droite : Nu féminin - 1913
À gauche : Franz Blei - 1918
À droite : Femme assise - 1916
Tête de femme - 1908
À droite : Quartier de Krumau - 1914
Couple nu - 1911
Physiquement tout s'équilibre de la façon la plus certaine - 1912
Le pianiste Roderick Mackey - 1913
Autoportrait - 1910
À gauche : Jeune garçon debout, en chemise à rayures - 1910À droite : Nu masculin de dos - 1910
À droite : Autoportrait à la bouche ouverte - 1910
À droite : Autoportrait, tête - 1910
À droite : Autoportrait en chemise verte, aux yeux fermés - 1914
Autoportrait en gilet, le coude droit levé - 1914 : La musculature affirmée et la peau translucide caractérisent les anatomies de Schiele en 1914.
Autoportrait au coqueret - 1912 : Cet autoportrait est l'un des plus accomplis de Schiele. Cette oeuvre démontre le lien profond qui unit ses compositions avec figures, ses représentations de formes naturelles et ses autoportraits. S'y adjoint, pour le traitement des vêtements, un usage particulier de la gouache visant à produire une densité proche de celle de la peinture à l'huile et à suggérer le volume sous-jacent du corps. Cette oeuvre est un exemple de la manière dont l'artiste poursuit son exploration des relations entre l'âme et le corps, et l'extériorisation des turbulences intérieures. D'autre part, l'expression du visage et la pose rappellent son intérêt pour le théâtre de marionnettes et le mime.
Bilan : J'ai énormément apprécié pouvoir voir de mes yeux le travail d'Egon Schiele. L'ambiance entre l'exposition qui lui était consacrée et celle consacrée à Jean-Michel Basquiat était totalement différente. J'ai trouvé celle-ci plus intimiste, plus sombre aussi, torturée.
Enfin, le parallèle entre les deux artistes est très intéressant cependant je pense qu'il n'a pas été correctement exploité. En effet, il n'y avait rien qui les mettait en corrélation à part que leurs oeuvres se trouvaient au même endroit. Cela aurait pu être plus pertinent qu'elles soient toutes mélangées ensemble plutôt que de les séparer... En tout cas, je vous conseille vivement de vous rendre à la Fondation Louis Vuitton parce que c'est assez rare de pouvoir voir autant de travaux de deux si grands peintres réunis.
J'espère que cet article vous a plu! Je vous embrasse et vous retrouve dimanche avec un article musique.
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