Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Aujourd'hui je partage avec vous la quatrième partie des films que j'ai vu au mois de novembre.
Au programme : 2 films américains, 2 films americano-britanniques, 1 film americano-espagnol, 1 film austro-germano-britannique, 1 film français, 2 films tchèques et 1 film franco-italien.
Supports des films vus :
cinéma (5), DVD (2), autres (3)
Réalisateurs (7) / Réalisatrices (2)
21/11/19 : Le Mans 66 / Ford v Ferrari de James Mangold.
J'attendais avec impatience d'enfin découvrir ce film sur grand écran. C'est donc, le jour après mon retour de Londres que j'ai couru au cinéma Max Linder.
Adapté du livre Go Like Hell: Ford, Ferrari, and Their Battle for Speed and Glory at Le Mans d'A. J. Baime (2010), le onzième long-métrage de James Mangold s'intéresse à l’amitié tumultueuse qui liait Carroll Shelby et Ken Miles et la rivalité épique entre Henry Ford II et Enzo Ferrari.
Pour interpréter les quatre hommes : Christian Bale - dont je suis toujours plus amoureuse à chaque prestation -, Matt Damon, Tracy Letts et Remo Girone. Tous excellents et convaincants dans leur rôle (avec une préférence pour Christian dont l'accent british et le charisme ne cessent de faire chavirer mon coeur).
Pourtant pas une adepte de voitures ou de courses automobiles, j'ai été absolument époustouflée par ce film et me suis totalement immergée dans l'adrénaline et l'action de l'histoire.
Bien qu'il dure 2h30, je n'ai pas vu le temps passer et ne me suis pas ennuyée à un seul moment (le plus passionnant étant les séquences de course et en particulier celle qui constitue les quarante dernières minutes du film qui nous fait revivre ces 24h du Mans avec une énergie grisante).
L'heure et demi dédiée à la préparation du bolide de Ford, aux tests sur le terrain et aux décisions en interne de la part des industriels et actionnaires de Ford, est elle aussi passionnante et intéressante sur divers aspects.
La mise-en-scène de James Mangold est ingénieuse et va droit au but. Si elle peut sembler parfois classique, elle n'en reste pas moins efficace et captivante.
Enfin, non seulement la vision de ce film est un inlassable plaisir pour les yeux et les oreilles (je ne me suis pas attardée sur le son mais il est lui aussi tout à fait qualitatif), il raconte à merveille la collaboration de deux hommes en quête d'un même but : celui de construire la voiture la plus rapide de l'époque.
Cette passion partagée par les deux hommes est palpable et se fait ressentir avec brio à travers toutes les étapes de la narration.
Ainsi, c'est par le biais de cette mission révolutionnaire que se tisse une amitié masculine tout aussi émouvante que drôle (l'alchimie entre les deux acteurs est inévitablement remarquable).
En bref, c'est beau d'assister à un tel spectacle et d'autant plus au premier rang du balcon d'une salle aussi géniale que celle du Max Linder.
Coup de coeur!
24/11/19 : Tulip Fever de Justin Chadwick (2017).
Ce film est sorti directement en e-Cinéma ce qui explique ma surprise quant à son existence. Attirée par le casting, je l'ai acheté en DVD sans vraiment savoir à quoi m'attendre.
Tulip Fever est une adaptation du roman "Le peintre des vanités" écrit par l'écrivaine britannique Deborah Moggach.
Il faut savoir que ce projet d'adaptation devait initialement se tourner en 2004 en Angleterre avec Keira Knightley et Jude Law dans les rôles-titres et John Madden à la réalisation. C'était sans compter sur le gouvernement britannique qui a décidé à cette époque de fermer un programme de réduction d'impôts, ce qui aurait valu une augmentation du budget du film de 17 millions de dollars. Ce dernier s'élevant déjà à 45 millions, le projet a donc été enterré à 7 semaines de son tournage. Il a été ressuscité en 2014 grâce à Ruby Films et le budget revu à la baisse (25 millions).
Je pense que ce que j'ai préféré dans cette histoire c'est qu'elle se déroule à Amsterdam en 1634 et plus précisément durant la période qu'on appelle la "tulipomanie".
En effet, je n'avais jamais entendu parler de cet engouement pour les tulipes au milieu du XVIIème siècle qui entraîna l'augmentation démesurée puis l'effondrement des cours du bulbe de tulipe aussi appelée la « crise de la tulipe » en histoire économique.
Dans ce contexte de marché noir fleurissant (on admire, ou pas, le jeu de mot) naît une histoire d'amour impossible entre une femme mariée et un jeune peintre - pas franchement hyper original on ne va pas se mentir -.
Néanmoins même si cette romance ne nous fait pas vibrer plus que cela, les intrigues autour permettent de nous tenir quelque peu en haleine.
En résumé : Tulip Fever est, malgré un casting cinq étoiles, un film intéressant sans être révolutionnaire non plus. J'imagine que le roman est sûrement aussi ou plus passionnant que son adaptation cinématographique.
24/11/19 : La promesse de Terry George (2017).
Un autre film au casting impressionnant, un autre film dont j'ignorais l'existence avant d'acheter le DVD, intriguée.
La promesse se base également sur un évènement historique et pas des moindres : le génocide arménien perpétré d'avril 1915 à juillet 1916 par l'Empire ottoman, au cours duquel les deux tiers des Arméniens qui vivait alors sur le territoire actuel de la Turquie périssent du fait de déportations, famines et massacres de grande ampleur.
Pour parvenir à faire vivre au public cet épisode horrifique, le réalisateur a décidé, lui aussi, d'avoir recours au triangle amoureux.
Contrairement à Tulip Fever, on n'est moins dans une romance stéréotypée et davantage dans le récit historique.
Ici il s'agit donc de parler d'un amour "temporel" et d'un amour passionnel, le personnage féminin étant tiraillé entre un homme à qui elle doit la vie et un autre pour lequel elle s'éprend involontairement.
Toutefois, ce n'est pas autour de cette femme (Charlotte Le Bon) que l'intrigue tourne mais plutôt autour de Mikael Boghosian, un étudiant arménien (Oscar Isaac) venu étudier la médecine en Turquie. C'est de lui que nait le conflit et c'est à travers son point de vue qu'on suit les péripéties.
Ce drame sentimental parvient à émouvoir tout en informant. Il faut savoir que La promesse est à ce jour le film le plus cher parlant du génocide arménien et le premier long métrage en lien avec cette thématique à comprendre de grandes stars à son casting comme Christian Bale et Oscar Isaac (ce qui n'est pas négligeable).
Je considère que le devoir de mémoire est nécéssaire et je suis donc toujours à l'affût de ce genre de films.
Je dois dire que celui-ci m'a agréablement surprise par sa reconstitution soignée mais souffre de quelques longueurs. Il nous rappelle cependant un épisode historique peu connu et rien que pour cela, je le recommande.
24/11/19 : Mr. Holmes de Bill Condon (2015).
Mr. Holmes est l'adaptation du roman "Les Abeilles de Monsieur Holmes" de Mitch Cullin, publié en 2005 et qui reprend l'univers créé par Sir Arthur Conan Doyle. Le récit (comme le film) se déroule en 1947, année où l'on retrouve un Sherlock Holmes vieillissant.
Je me souviens très bien que je n'étais pas allée voir ce film en salles lors de sa sortie parce qu'il n'était pas rester très longtemps à l'affiche et notamment parce qu'il n'a pas vraiment été mis plus en avant que cela pour m'attirer et me donner envie de le découvrir.
Désormais disponible sur Netflix, j'ai trouvé pertinent de le voir en fin d'après-midi avec un bon thé et quelques biscuits.
Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit sur le blog mais j'ai toujours eu de l'affection pour le personnage de Sherlock Holmes (peut-être parce qu'il est britannique?) ainsi j'ai vu une bonne partie des films et séries récentes qui lui sont dédiés.
L'idée de le découvrir dans un épisode où il a 93 ans, est à la retraite, retiré depuis 35 ans dans une maison de campagne dans le Sussex, m'a forcément rendue curieuse.
Plus qu'une enquête trépidante, Bill Condon a décidé de se concentrer sur le personnage du détective et de sa mémoire en particulier. Ne vous attendez donc pas à de l'action à foison haha.
En définitive, on passe un bon moment mais on n'en garde pas non plus un souvenir plus marquant que cela.
Du même réalisateur je vous conseille plutôt Dreamgirls (2005) - qui est un de mes films favoris de tous les temps - et la plus récente version de La belle et la bête (2017) dont je vous avais parlé dans un article cinéma du mois de juin 2017.
25/11/19 : S.O.S Fantômes / Ghostbusters d'Ivan Reitman (1984).
Je n'avais jamais vu ce film culte alors, comme il était sur Netflix et que j'étais chez moi avec l'envie de passer un bon moment, je me suis dit que c'était le moment approprié.
J'étais familière avec la musique (qui ne l'est pas en même temps?), je savais à quoi ressemblait les fameuses combinaisons (merci à la série Stranger Things) et j'étais bien évidemment au courant que Bill Murray était la vedette de l'histoire.
J'ignorais cependant que Sigourney Weaver faisait partie du casting et je ne m'attendais à rien en particulier si ce n'est un film sur des prétendus chasseurs de fantômes.
Ce à quoi j'étais loin de m'attendre c'était premièrement les effets spéciaux et deuxièmement le scénario rocambolesque.
En effet, Ghostbusters a pris un sacré coup de vieux et, bien que je puisse comprendre son côté culte, je dois admettre que je pensais être plus emballée par le tout.
Il faut savoir qu'avec plus de 238 millions de dollars de recettes pour son exploitation en salles aux Etats-Unis, S.O.S. Fantômes fut un temps la comédie la plus rentable de l'histoire outre-atlantique. Jusqu'à la sortie, six ans plus tard, de Maman, j'ai raté l'avion de Chris Columbus, qui cumula 285 millions de billets verts.
C'est assez marrant de se dire que S.O.S. Fantômes a reçu deux nominations aux Oscars 1985 dont l'une pour ses effets visuels. Aujourd'hui ils ont l'air si mal faits qu'on a plus envie de rire que d'avoir peur.
Cela reste dans l'ensemble assez divertissant même si la fin part vraiment loin (je ne vous divulgache rien).
Pour finir, une anecdote rigolote : à l'origine, le titre original de S.O.S. Fantômes ne devait pas être Ghostbusters, mais Ghostsmashers.
26/11/19 : Little Joe de Jessica Hausner.
Présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2019, Little Joe a reçu le prix d'interprétation féminine pour Emily Beecham.
J'ignore si vous vous en souvenez mais je vous avais déjà parlé de cette actrice dans un article cinéma de mai 2018 où je vous donnais mon avis sur le film Daphné de Peter Mackie Burns (2018) dont elle interprétait notamment le personnage principal.
Il me tardait de la découvrir dans un autre registre tout comme Ben Wishaw, que j'aime énormément et qui partage l'affiche avec elle.
Au final, je dois avouer que j'ai été plutôt décontenancée par ce film. D'un côté j'ai adoré sa photographie et sa direction artistique irréprochable et de l'autre j'ai été troublée par son scénario ambigu et ses personnages quelque peu antipathiques.
Privilégiant les couleurs comme le vert menthe, le blanc et le rouge afin de donner au film les caractéristiques d'un conte de fées ou d'une fable, on est d'emblée plongés dans un univers à part entière et sur ce point là, il n'y a rien à redire.
Afin de renforcer le côté "au delà du réalisme", il y a cette musique extrêmement angoissante et anxiogène à base d'ultrasons et de sonorités asiatiques avec de la flûte et des "bongs". À savoir que la bande musicale de Little Joe n'a pas été spécialement composée pour le film mais empruntée à l'album Watermill de Teiji Ito, musicien japonais connu pour avoir écrit les bandes-originales des films expérimentaux de Maya Deren, une cinéaste qui a beaucoup inspiré Jessica Hausner.
Cette musique justement, c'est l'un des facteurs qui m'a le plus dérangée et qui m'a, par la même, semblé le plus intéressant. En sortant de la salle j'ai d'ailleurs rédiger en quelques mots sur mon portable à quel point elle m'avait ébranlée.
J'ai du mal à exprimer mon ressenti vis-à-vis de cette oeuvre et je crains de ne pouvoir réussir à vous expliquer explicitement ce que j'en ai pensé.
Ce que je peux en dire en tout cas c'est qu'il s'agit d'un objet cinématographique qui éveille l'intérêt. Je doute toutefois que, dans le temps, il laisse une véritable trace et ce par un sujet peut-être trop complexe et malheureusement pas bien exploité.
J'ai donc bien aimé mais suis restée quelque peu sur ma faim...
27/11/19 : Quelque chose à te dire de Cécile Telerman (2009).
J'étais chez moi et je voulais regarder un film alors j'ai regardé sur Netflix et Quelque chose à te dire étant dans ma liste d'envies, j'ai appuyé sur lecture.
Ce qui m'a donné envie de le voir c'était le fait qu'il soit construit autour d'une histoire de famille. J'ai toujours eu une attirance pour ce genre de films sans vraiment connaître la raison.
Malheureusement pour moi, le scénario ne m'a point enchantée. Au contraire, j'ai deviné très rapidement comment cela allait se finir et j'ai, par conséquent, été assez vite blasée par ce à quoi j'étais en train d'assister.
Je n'ai pas grand chose à ajouter si ce n'est que j'ai eu l'impression de perdre mon temps...
Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé et ce n'est pas faute de lui avoir laissé sa chance jusqu'au bout.
28/11/19: L'audition de Milos Forman (1963).
Quelques cinémas indépendants de Paris dont le Champo ont décidé de diffuser quatre oeuvres de jeunesse du metteur en scène tchèque.
Connaissant et ayant aimé ses films internationaux, j'étais enthousiaste à l'idée de découvrir sur grand écran son travail antérieur.
L'audition est, je l'ignorais avant de l'avoir vu, un documentaire. D'une durée de 1h22, il se découpe en deux parties. La première mettant en parallèle deux petits orchestres de villages et la deuxième une audition de chant de jeunes femmes (cf. le titre).
Même si j'étais loin de m'attendre à ce qu'il s'agisse d'un documentaire et non d'une fiction, je dois dire que j'ai vraiment passé un agréable moment.
Ce que j'ai particulièrement apprécié c'est la faculté du cinéaste à mettre en relation les différentes séquences. Par exemple, tout le début du film consiste en un montage alterné entre une course de moto entre jeunes hommes et des répétitions d'orchestre. Si on ne fait pas immédiatement le lien entre les deux, on comprend, d'abord par le son puis par les dialogues, que deux des membres des orchestres ont participé à la course de moto (je ne sais pas si c'est clair pour vous?). Ainsi, Milos Forman réussit par divers moyens de créer du "cinéma". C'est très inventif et inspirant!
La deuxième partie est peut-être celle que j'ai le moins aimé parce qu'un peu trop redondante à mon goût. En effet, presque toute cette moitié est une succession d'auditions de chanteuses inexpérimentées qui ont plus ou moins de talent (moins que plus haha).
Je n'ai aucun regret quant à la vision de cette oeuvre en tout cas et je suis contente d'avoir fait le déplacement parce que je doute que j'aurais pu la voir autre part.
À tous les adeptes de musique et de "captations en direct" disons, L'audition est un documentaire que je vous recommande pour son authenticité maitrisée.
28/11/19: Au feu les pompiers de Milos Forman (1967).
Après ce film, censuré et banni par le régime communiste en 1968 qui le trouvait trop pessimiste et dévalorisant pour la classe ouvrière, Milos Forman part pour les Etats-Unis afin de poursuivre sa carrière de réalisateur.
Au feu les pompiers est à la fois le dernier long-métrage du cinéaste dans son pays natal et le premier qu'il ait réalisé en couleur.
S'il s'agit d'une fiction, son réalisme nous emmène parfois à penser qu'on est en train de regarder un documentaire.
Ayant vu juste avant L'audition qui pour le coup est un documentaire ressemblant à une fiction, je trouve que ces deux films qui jouent sur l'entre-deux sont d'autant plus saisissants et montrent la prouesse avec laquelle le cinéaste réussit à retranscrire le quotidien avec un regard d'artiste.
D'un simple bal de pompiers naît une comédie divinement drôle et parfois poétique. On ressort de la salle avec le sentiment de s'être bien amusés et avec l'envie d'aller danser.
Anecdotes sur le projet :
1. C'est le producteur italien Carlo Ponti qui proposa à Milos Forman ainsi qu'aux co-scénaristes Ivan Passer et Jaroslav Papousek de financer leur prochain film.
2. Dans un premier temps, ces derniers s'attelèrent à la rédaction d'un scénario intitulé Les américains arrivent !, puis à un autre projet racontant l'histoire d'un déserteur réfugié dans les sous-sols d'une salle de concert. Alors que le trio s'était isolé dans un hôtel perdu dans la montagne pour travailler, ils décidèrent de se détendre un soir en allant au bal donné à la caserne locale des pompiers. Le lendemain, fort de leur expérience nocturne, ils décidèrent de plancher sur un scénario à partir de leurs observations.
3. Le scénario fut écrit en six semaines, tandis que Milos Forman continua à rencontrer les pompiers à la taverne du coin pour recueillir d'autres anecdotes et recruter ses comédiens.
4. La distribution d'Au feu les pompiers fait appel à une majorité d'acteurs non professionnels.
5. Carlo Ponti, qui détesta le film, décida de retirer son apport financier, tandis que Milos Forman fut accusé par le régime de sabotage économique, un crime passible de 10 ans d'emprisonnement.
6. Invité au Festival d'Annecy, le cinéaste y rencontra Claude Berri et François Truffaut. Tous deux ayant beaucoup aimé Au feu les pompiers, ils le sauvèrent en rachetant les droits : Claude Berri se chargea de la distribution internationale du film. Une heureuse initiative puisqu'il fut cité, tout comme Les Amours d'une blonde, à l'Oscar du Meilleur film étranger.
30/11/19 : J'accuse de Roman Polanski.
J'accuse est adapté du roman historique "D." de Robert Harris, lequel avait déjà collaboré par le passé avec Roman Polanski sur The Ghost Writer, qui est aussi une adaptation de l'un de ses livres.
Tout le débat autour de ce film m'a d'abord fait hésiter à aller le voir et puis, mon père étant un féru d'histoire et me proposant de l'accompagner, j'ai sauté le pas.
Maintenant je peux donc vous en parler en choisissant de mettre de côté la polémique et en préférant me concentrer sur le cinéma.
Le regard rétrospectif que porte Polanski sur cet évènement historique dont nous avons tous entendu parlé à l'école est attrayant et retient l'attention.
En effet, plutôt que d'adopter le point de vue de Dreyfus (ce qui était le cas au commencement du projet), le réalisateur choisi de nous raconter cette affaire par le regard du colonel Picquart.
La finalité de ce J'accuse est la quête de vérité et de ce fait, de justice. On se retrouve donc, en tant que spectateurs, dans les coulisses de cette recherche inlassable et c'est assez fascinant.
Malheureusement, le film souffre aussi de quelques maladresses. En décidant de traiter d'affaires parallèles à celle menée par Picquart et en ajoutant des séquences de couple avec Emmanuelle Seigner sans véritable apport au récit, on a le sentiment que le cinéaste s'éparpille et perd de vue son propos.
Enfin si je trouve le choix de Jean Dujardin pertinent et convaincant, je suis moins convaincue par celui de Louis Garrel.
En conclusion, un film auquel on peut trouver un certain intérêt mais qui, personnellement ne m'a pas chamboulée.
Voici donc pour cette quatrième et dernière partie de mon post consacré aux films que j'ai vu au mois de novembre. J'espère, comme toujours, que cela vous a plu et intéressé.
Sur ces mots, je vous laisse vaquer à vos occupations et vous souhaite un très bon week-end.
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