01/05/18 : Le Kid de Charlie Chaplin (1921). Je n'avais encore jamais vu ce film de Chaplin et quelle belle découverte! C'est peut-être très bête ce que je vais écrire mais pour moi Le Kid c'est tout ce que j'aime dans le cinéma c'est-à-dire un film dont l'histoire n'est pas complexe, pas trop longue et qui réussit à provoquer toute une gamme d'émotions, du rire aux pleurs avec douceur et efficacité. Pendant que je le regardais je n'ai cessé de penser que j'aimerais revenir à ce temps où tout était simple, sans effets spéciaux créés avec des ordinateurs... C'est donc une oeuvre que je conseille à voir et revoir vivement!
02/05/18 : Place publique d'Agnès Jaoui. J'ai toujours aimé Jean-Pierre Bacri sans en connaître véritablement la raison et puis, il y a quelques années j'ai découvert Agnès Jaoui et j'ai apprécié le duo qu'ils forment tous les deux. Quand j'ai vu qu'ils avaient pondu une nouvelle comédie, j'ai tout de suite su que j'irai la découvrir en salles quand elle sortirait. Je vous avais déjà parlé de la réalisatrice-comédienne l'année dernière et de mon véritable coup de coeur pour Aurore, son dernier film en date avant Place publique. Si j'ai préféré Aurore, je ne peux pas nier la justesse des dialogues et la façon qu'ils ont de capter et de reproduire des situations de la vie de tous les jours à la perfection. Pour parler un peu d'esthétisme et d'images cependant, j'ai détesté la photographie du film et même si j'ai réussi à passer outre j'ai trouvé cela assez regrettable... Si vous ne voulez pas vous prendre la tête mais ne pas non plus mourir bête, je vous conseille ce film. D'autant plus que pour voir chanter et danser Bacri non pas une mais deux fois, cela vaut totalement le détour!
02/05/18 : Foxtrot de Samuel Maoz. C'était la première fois que je voyais un film du réalisateur donc je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre (sachant que c'est seulement son deuxième, le premier étant Lebanon, sorti en 2009). Bien que j'avais vu la bande-annonce maintes fois et qu'elle m'avait d'ailleurs assez intriguée, j'ai été très étonnée de ce que j'avais vu en sortant de la salle de cinéma. En effet, il y a autant de points positifs que négatifs dans ce film selon moi (peut-être un peu plus de positif quand même). Les divers thèmes qu'abordent Foxtrot sont tous très intéressants (le deuil, le pardon, le patriotisme, la famille...) et j'ai, dans l'ensemble, aimé la mise en scène qui est assez originale bien que parfois, maladroite ou en tout cas pas complètement compréhensible. Ainsi, l'ensemble manque malheureusement d'un peu d'unité. Pour tout avouer, j'ai été très sonnée par ce film, déboussolée et même plutôt désemparée. Impossible selon moi de ne pas ressentir un certain malaise à la vision de ce long-métrage. J'ai vraiment apprécié le traitement de l'absurde en tout cas et les quelques notes d'humour qui égayent ce récit d'une tristesse absolue. Un film à voir si vous êtes curieux d'un cinéma différent.
04/05/18 : La révolution silencieuse de Lars Kraume. J'ai toujours aimé les films historiques et plus en particulier tous ceux qui concernent la période de 1940 à la chute du mur de Berlin en 89. Quand j'ai vu la bande-annonce de ce film au cinéma j'ai tout de suite pensé qu'il fallait que j'aille le voir. Je n'ai pas regretté! J'ai trouvé le scénario vraiment intéressant et le casting est très réussi. La révolution silencieuse parle de solidarité, de famille, d'amour, d'amitié, de justice. J'ai trouvé la reconstitution de l'époque hallucinante et j'ai adoré la direction artistique en particulier les costumes.
07/05/18 : Respire de Mélanie Laurent (2014). Bien que j'avais apprécié le premier film de la réalisatrice-actrice (Les adoptés sorti en 2011), je n'étais pas allée voir son deuxième au cinéma. Étant sur Netflix, je me suis dit qu'il serait peut-être temps que je découvre ce film. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : je n'ai pas du tout aimé. Le sujet de Respire est très intéressant (amitié toxique) mais son traitement est malheureusement assez grossier selon moi. J'ai même trouvé la fin vraiment grotesque et alors que cela devrait être bouleversant je suis restée de marbre. S'il est indéniable que Lou de Laâge a un "truc en plus" et que son jeu ainsi que son charisme, sa présence m'ont épatés, je ne peux pas en dire autant de sa partenaire Joséphine Japy pour qui je n'ai malheureusement eu aucune empathie. Une assez grosse déception...
08/05/18 : Comme des garçons de Julien Hallard. Je ne vais pas souvent au cinéma avec mon père mais quand nous y allons, j'essaye toujours de choisir un film susceptible de lui plaire. Ayant toujours aimé le foot et y ayant joué jusqu'à ses 35 ans, je me suis dit que Comme des garçons pourrait intéresser mon cher papa. J'ai vu juste puisque lui comme moi avons passé un très bon moment devant cette petit comédie française! Le casting est super, l'humour est au rendez-vous et les costumes et décors sont très réussis aussi. Ça ne va pas changer votre vie mais l'intention est bonne et le sujet dont le film traite est encore actuel (malheureusement). À quand une coupe du monde de football féminin?
10/05/18 : Les garçons sauvages de Bertrand Mandico. Sûrement mon plus gros coup de coeur du mois! J'avoue que la bande-annonce me faisait vraiment "peur" et quand un de mes amis m'a proposé d'aller voir ce film je lui ai dit non. Quelques semaines plus tard, deux autres amis m'ont dit que c'était vraiment super et j'y suis donc allée alors qu'il ne passait plus que dans un cinéma (MK2 Beaubourg) à un seul horaire (9h). Un jeudi matin j'ai pris mon courage à deux mains et je me suis réveillée à 8h pour être à l'heure (l'amour du cinéma c'est ça!). Aujourd'hui je peux dire que cela valait totalement le coup et que je suis heureuse d'avoir fait ce petit effort de réveil. Je ne connaissais pas le cinéma de Bertrand Mandico et Les garçons sauvages m'a vraiment donné envie de découvrir ses autres oeuvres. C'est un cinéma très particulier que celui de ce réalisateur et je peux comprendre qu'il ne touche pas un grand public mais qu'est-ce que c'est créatif et unique! La photographie est sublime, l'histoire est prenante, le casting est parfait, la musique est envoûtante, l'univers est fou... Ce que j'ai le plus aimé ce sont toutes les matières omniprésentes : des trucs qui dégoulinent, de l'eau qui coule sur des plantes ou sur des corps, de la fumée. C'est comme si on pouvait toucher tout ce qui constitue le décor et qu'on pouvait sentir les odeurs. Il y a aussi pleins de petits détails qui font toutes la différence dans les arrières-plans et ça j'adore! À voir absolument!!!
10/05/18 : Avengers Infinity War de Joe et Anthony Russo. Mon avis sur ce film est assez contrasté. J'ai trouvé le mélange de tous les univers vraiment réussi (certains plus que d'autres comme Docteur Strange et Iron man ou encore Thor et les gardiens de la galaxie). Après je l'avoue, je n'ai pas tout suivi (mais ça c'est sûrement parce que je n'ai pas vu TOUS les Marvel) et donc par moments j'étais un peu perdue. Le défaut majeur de ce film je pense que c'est sûrement que tout va un peu trop vite et qu'au final il ne reste pas grand chose tant on passe d'une situation à l'autre. Cela fait un peu plus d'un mois que je l'ai vu à l'heure où je vous écris et je me retrouve à avoir du mal à vous en parler tellement j'en ai gardé peu de souvenirs. Aussi, certains personnages sont totalement inutiles et font juste acte de présence (Hulk?). Ce n'est donc pas plus marquant que ça et c'est bien dommage...
11/05/18 : Cornelius le meunier hurlant de Yann Le Quellec. J'avais été intriguée par la bande-annonce et le titre alors un vendredi alors que je n'étais pas loin des Halles et que le film allait commencer j'y suis allée. Le résultat : un film loufoque mais que j'ai trouvé un peu sur la retenue parfois, comme si le réalisateur n'assumait pas complètement la folie de son histoire. Le ton de l'ensemble de l'oeuvre n'est donc pas tout à fait clair. Quelques moments de poésie et d'autres très gênants. Je suis ressortie de la salle un peu abasourdie ne sachant si j'avais aimé ou non tant le film est irrégulier dans ce qu'il propose. Encore aujourd'hui je ne sais pas trop que penser...
14/05/18 : Senses 1 & 2 de Ryusuke Hamaguchi ; 30/05/18 : Senses 3 & 4 de Ryusuke Hamaguchi ; 31/05/18 : Senses 5 de Ryusuke Hamaguchi. Il s'agit içi de la première série réalisée pour être diffusée au cinéma. À ce jour il s'agit d'un format unique et assez particulier. Senses est donc une sorte de très très long film plus qu'une série selon moi, divisé en cinq parties plus ou moins égales qui explorent nos cinq sens (la vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher et le goût). J'avais hâte de découvrir cette oeuvre dont j'avais vu la bande-annonce un nombre de fois incalculable et m'avais donné -sans mauvais jeu de mots- "l'eau à la bouche". Après avoir vu les deux premiers épisodes, j'ai perdu un peu d'enthousiasme et je me suis demandée si j'allais prendre la peine d'aller voir la suite. Il s'est donc passé une quinzaine de jours avant que je décide de voir les épisodes suivants. Pour être franche, j'ai pensé à mon article cinéma du mois de mai et je me suis dit que je me devais d'avoir tout vu pour vous en parler sinon il n'y avait aucun intérêt à écrire dessus. Mon épisode préféré est le dernier ce qui est plutôt positif je trouve parce qu'une bonne fin ce n'est pas négligeable! Les épisodes 3 et 4 sont ceux que j'ai le moins aimé, ils sont un peu le ventre creux de la série : il ne se passe pas grand chose et on s'ennuie légèrement. En termes de réalisation, j'ai trouvé la mise en scène vraiment basique même plutôt primaire et le son est malheureusement très très mauvais ce qui gâche un peu la vision de la série. En résumé : j'ai bien aimé mais je ne vois pas l'intérêt de voir cela au cinéma. Pour moi, Senses est beaucoup plus adapté pour le petit écran.
16/05/18 : Plaire, aimer et courir vite de Christophe Honoré. J'aime beaucoup Vincent Lacoste et cela depuis le début de sa carrière en 2009 avec Les Beaux Gosses de Riad Sattouf. J'ai toujours trouvé qu'il avait ce truc en plus inexplicable, une façon de jouer singulière... J'avais donc plutôt hâte de le découvrir dans un nouveau rôle. De plus, je n'avais encore jamais vu un film de Christophe Honoré alors raison de plus d'aller découvrir Plaire, aimer et courir vite. Si j'ai trouvé le début très prometteur, il y a quand même beaucoup de longueurs. Le réalisateur a tout de même réussi à capter des moments de vie et les retranscrire à l'écran avec brio. Aussi, le trio d'acteurs qu'il a formé est très crédible et leur alchimie fonctionne très bien (le reste du casting est très bon notamment). Il y a notamment de très belles séquences (quand ils dansent dans le salon, quand le personnage principal est dans la baignoire avec son ancien amant, la première rencontre au cinéma) et les chansons qui rythment l'ensemble sont très cool même si elles arrivent parfois comme un cheveu sur la soupe... Je n'ai pas été totalement comblée par ce film cependant et cela s'explique sûrement par la fin qui m'a plutôt déçue.
18/05/18 : Daphne de Peter Mackie Burns. C'est l'histoire d'une jeune femme un peu perdue qui vit sa vie de célibataire endurcie sans vraiment se soucier du lendemain et puis un jour elle assiste à un acte violent et cela va chambouler son train-train quotidien. Dans ce film, on suit donc Daphné, cette rouquine indomptable, dans sa routine. J'ai été très touchée par la justesse avec laquelle le réalisateur a réussi à dépeindre la relation que son personnage principal entretient avec les autres et en particulier celle avec sa mère. Bien que le film ne soit pas très très joyeux, il y a des touches d'humour à l'anglaise qui font vraiment plaisir. Pas révolutionnaire mais loin d'être désagréable, ce premier long-métrage promet un bel avenir à son réalisateur!
20/05/18 : Visages, villages d'Agnès Varda et JR (2017). Je l'avais raté au cinéma alors quand je l'ai vu en DVD à la Fnac, je l'ai tout simplement acheté. Si les voix off ajoutées en post-production sont parfois assez gênantes (le ton d'Agnès et de JR est drôle tellement il n'est pas naturel), le sujet du film est hyper intéressant et émouvant. La démarche des deux artistes est superbe et je pense qu'il est très inspirant! Un documentaire que je conseille donc de voir et qui donne envie d'en découvrir plus sur le travail personnel d'Agnès Varda et de JR. De plus, rien que pour témoigner du duo improbable mais adorable qu'ils forment, c'est une oeuvre à voir.
21/05/18 : Marguerite de Xavier Giannoli (2015). Le pitch du film est assez attrayant je trouve, malheureusement je n'ai pas été complètement conquise par Marguerite. Si Catherine Frot est excellente (son César est amplement mérité), que la photographie est assez réussie (même si elle n'est pas en accord avec le sujet du film selon moi), que les décors et les costumes sont majestueux, j'ai trouvé qu'il y avait des incohérences (À quoi sert le personnage du majordome? Quel est son but? Est-il mauvais ou bon?) et pour être tout à fait honnête je n'ai absolument pas compris la fin du film. Je suis donc restée sur une note assez négative...
22/05/18 : Takara, la nuit où j'ai nagé de Kohei Igarashi et Damien Manivel. Si vous n'avez pas peur des films "silencieux" c'est-à-dire sans aucun dialogue et où il ne se passe pas grand chose d'excitant Takara est fait pour vous. En effet l'histoire est assez simple : il s'agit d'un enfant qui est un peu insomniaque et qui est très indépendant. On le suit dans ces aventures qui se résument à marcher dans la neige, s'abriter dans la voiture d'un inconnu et s'y assoupir, dessiner, prendre des photos (plutôt ratées)... Vous l'aurez compris l'action n'est pas passionnante, toutefois j'ai trouvé tous les cadrages de ce film absolument maitrisés et ça faisait du bien à voir! Il y a de la poésie, de l'insouciance et cela change de ce que l'on voit d'habitude. Je n'ai donc pas de regrets bien que je n'imaginais pas que cela serait si "muet".
24/05/18 : Manhattan Stories de Dustin Guy Defa. Ce genre de film chorale avec des personnages plus perdus les uns que les autres dans un New York très "bobo" et qui s'inspire du cinéma de Woody Allen, il en existe des tas. Je pense par exemple à Brooklyn Village d'Ira Sachs (2016) ou encore Le Teckel de Todd Solondz (2016) dont je vous avais parlé précédemment sur le blog >> ici <<. Le problème avec ces films c'est qu'ils s'inspirent du maître mais n'est pas Woody Allen qui veut (et c'est moi qui dit ça alors que je suis loin d'être sa plus grande fan). Ce que je veux dire par là c'est que malgré le capital sympathie qu'on peut avoir pour les personnages de Manhattan Stories quand je suis sortie de la salle de cinéma je me suis juste dit que j'avais regardé des images pour passer le temps. C'est à peine si je me souviens des histoires des uns et des autres... La différence entre ce film et celui d'avant (Takara) c'est la mise-en-scène. Celle de Dustin Guy Defa n'apporte rien, on dirait juste qu'il a décidé de filmer des acteurs dans différentes situations, qu'il a collé tous les bouts de films et qu'il a tout monté ensemble. Je ne dirai pas que j'ai passé un mauvais moment parce que c'est faux, je dis juste que j'ai du mal à comprendre ce que ce genre d'oeuvre veut véhiculer.
25/05/18 : Gueule d'ange de Vanessa Filho. Je vais aller droit au but : je n'ai pas du tout aimé ce film et j'ai eu du mal à m'accrocher jusqu'à la fin. J'ai très vite compris que l'histoire n'allait nul part et même si j'ai longuement espéré qu'il se passe quelque chose de différent, j'ai attendu en vain. En effet, ce que je reproche principalement à Gueule d'ange c'est sa "constance". En plus du scénario qui ne m'a pas du tout enchantée, j'ai trouvé la photographie du film plutôt ratée et je n'ai eu aucune empathie pour les personnages... Alors oui la petite Ayline est bonne actrice et elle a un charisme incontestable mais ça ne m'a pas fait oublier la pauvre réalisation de ce long-métrage et l'absence de point de vue. Dans le même genre, je vous conseille plutôt The Florida Project de Sean Baker (dont je vous parlais >> ici <<) qui est, pour le coup, une VRAIE petite merveille.
28/05/18 : Manifesto de Julian Rosefeldt (2015). Avant d'aller voir ce film je ne savais pas qu'il s'agissait en réalité d'un projet artistique qui datait de quelques années déjà et qui de base, avait été réalisé à l'occasion d'une exposition (Manifesto était alors présenté sous forme de treize tableaux différents diffusés sur plusieurs écrans). J'aurais donc tendance à plutôt parler d'un objet cinématographique que de film à proprement parlé. L'idée de Julian Rosefeldt est, dans tous les cas, très intéressante : ce dernier a décidé de mettre en image à travers divers personnages, tous joués par Cate Blanchett, des manifestes sur l'Art. En résumé : il a mit un visage sur des propos écrits. Si le concept est ambitieux, le résultat est dans l'ensemble plutôt réussi. Cependant, j'avoue avoir eu énormément de mal à suivre tant ce qui est dit est riche, dense et spécifique. Je pense que dans le contexte de l'exposition cela devait être beaucoup plus pertinent parce qu'au cinema, voir ces segments d'affilé est plus lourd et confus qu'autre chose. Le jeu de Cate est absolument remarquable et la mise en scène est parfaitement maitrisé. Rien à dire vis-à-vis de l'image qui est elle aussi magnifique. Selon moi c'est donc une oeuvre passionnante mais qui ne convient pas à être vu en salles tant elle est complexe et demande beaucoup de concentration. C'est un projet qui montre aussi en quelque sorte les "limites" du cinéma puisqu'on se rend compte que même si les manifestes sont interprétés avec brio, il est quasiment impossible de comprendre complètement de quoi il s'agit tant on est attirés par d'autres éléments que le texte (l'actrice, son costume, les décors...). À voir pour les férus d'art en général!
29/05/18 : L'illusionniste de Sylvain Chomet (2010). Un de mes premiers souvenirs de cinéma c'est ce jour où je suis sortie avec ma classe pour aller voir Les triplettes de Belleville. Je ne me souviens pas de l'année ni dans quelle salle nous étions allés mais ce film m'avait marqué par sa singularité. Un après-midi alors que j'étais chez moi et que j'avais envie de voir un film mais que je n'avais pas envie de sortir j'ai donc inséré L'illusionniste dans mon lecteur dvd. Si j'admets avoir été étonnée qu'il n'y ait quasiment aucun dialogue, je ne pense pas, au final, que cela soit un handicap. On sent totalement la pâte de Jacques Tati tout au long du film et j'ai trouvé que l'hommage à ce grand homme était parfaitement réalisé. Toutefois, je ne m'attendais pas à une histoire aussi triste et cela m'a donc laissé un peu frustrée à la fin. Dans l'ensemble c'est tout de même un très joli film!
Total films vus au cinéma : 16
Total films vus en dvd : 4
Total films vus sur Netflix : 1
Total films vus tous supports : 21
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