.

jeudi 26 septembre 2019

Travel | 6 days in Berlin, Germany - Day 4 • Part 2


♫ Now listening to : 

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Aujourd'hui je continue de vous conter mon séjour à Berlin avec la deuxième partie de ma quatrième journée passée là-bas.

Pour relire la première partie de cet article qui était consacrée à ma visite au Château de Charlottenburg, je vous invite à cliquer >> ici <<.

Suite à notre visite du château nous avons complètement changé de décor et avons rejoins l'Europa Center, un centre commercial au coeur de la ville qui abrite l'une des horloges les plus étranges que j'ai vu de ma vie : l'horloge du temps qui passe.


L'horloge du temps qui passe (Time-Flow Clock) fait 13 mètres de haut et est une création de Bernard Gitton qui utilise le principe de la coupe de Pythagore. Ainsi elle donne l'heure à l'aide d'un liquide dans douze boules de verre et trente sphères de verre aplaties.

Les 30 petites sphères (qui correspondent à 2 minutes chacune) se déversent dans les grandes sphères (qui correspondent à 1 heure). Le cumul des deux donnent donc les heures et les minutes.

À 1h et 13h, l'ensemble du système est vidé à l'exception de la sphère qui donne l'heure présente. Et le cycle complet de l'horloge et de la grande sphère recommence.

Pour ceux que cela intéresse, voici une vidéo où vous pouvez voir à quoi cela ressemble en action.


Juste à l'extérieur de l'Europa Center se trouve une deuxième horloge encore plus étrange. Il s'agit de la Mengenlehreuhr (allemand pour "l'horloge de la théorie des ensembles") ou plus simplement la Berlin-Uhr (horloge de Berlin).

Installée le 17 juin 1975 et inventée par le designer Dieter Binninger, c'est la première horloge publique du monde qui donne l'heure au moyen de champs lumineux et colorés.

La Berlin-Uhr se compose de 24 lumières qui sont divisées en une lumière jaune clignotante circulaire pour indiquer les secondes, deux rangées supérieures pour indiquer les heures et deux lignes inférieures pour indiquer les minutes.

L'horloge se lit de la rangée du haut vers le bas. La rangée supérieure de quatre champs rouges représente cinq heures complètes chacune, à côté de la deuxième rangée, ainsi que de quatre champs rouges, qui indiquent une heure complète chacune, affichant la valeur de l'heure au format 24 heures. La troisième rangée est composée de onze champs jaunes et rouges, qui représentent chacun cinq minutes complètes (les champs rouges désignant également les 15, 30 et 45 dernières minutes), et la rangée inférieure contient quatre autres champs jaunes, marquant chacun une minute complète. Le voyant jaune rond supérieur clignote pour indiquer les secondes paires (lorsqu'elles sont allumées) ou impaires (lorsqu'elles sont éteintes).

Je vous laisse maintenant trouver l'heure qu'il était quand j'ai pris ma photo hahaha.



CAFÉ EINSTEIN

Pour le déjeuner nous sommes allées à une institution berlinoise : le Café Einstein, bistrot incontournable recommandé par tous. 


En 1878, le propriétaire de l’usine de machines à coudre Gustav Rossmann fit construire une villa de style néo-renaissance en vogue, qui survivrait indemne à deux guerres mondiales.

Dans les années 1920, le banquier privé juif Georg Blumenfeld et son épouse Lucia Margarete ont acheté la maison, qui deviendra plus tard un club de jeu secret pour la haute société de la république de Weimar: aristocrates, intellectuels, les avocats célèbres et de nombreuses stars.

Lorsque les nationaux-socialistes ont pris le pouvoir en 1933, le club a été démoli publiquement. Blumenfeld et son épouse ont été désavoués et finalement poussés à se suicider. Peu de temps après leur éviction, une agence nazie s’installa dans les locaux et y resta jusqu’en 1945.

Plus de 300 raids aériens transformèrent la métropole en une mer de débris mais la villa est l'un des rares bâtiments de la Kurfürstenstraße à avoir survécu. Après la guerre, son destin resta indécis jusqu'à ce que, cent ans après la pose de la première pierre, l'Einstein ré-ouvre ses portes en 1978 dans le but de créer un véritable café de style viennois à Berlin. 

Bien que son emplacement sur le front oriental du monde occidental semble être précaire, l’autrichienne Uschi Bachauer et ses collègues parviennent à raviver la culture du café et à créer le mélange parfait de strudel à la pomme et d’avant-garde.

Aujourd'hui, l'Einstein est mondialement connu pour son excellente cuisine, ses pâtisseries maison et son café, ainsi que pour son emplacement et ses intérieurs singuliers. Deux pavés commémoratifs ont été posés à l'entrée pour commémorer les Blumenfeld et leur destin.

Selon certains mythes, Goebbels aurait soi-disant offert la villa de la Kurfürstenstraße à sa maîtresse secrète Henny Porten, une actrice de cinéma alors célèbre. Après le départ de Henny, il semblerait que la résidence hébergea un casino illégal d’officiers SS. 


Pour ce qui est de la nourriture je dois dire que j'ai été absolument ravie! En effet, sans grande conviction j'ai commandé le plat du jour : des tranches de rosbeef froid accompagnées de tomates cerises fraiches simplement coupées en deux et des pommes de terres sautées.

Ça n'a l'air de rien et pourtant c'était sûrement l'un des plats que j'ai préféré manger à Berlin. La viande était divine et les pommes de terre à tomber par terre (et pourtant je suis très très difficile en pommes de terre sautées).


Ce que j'ai adoré c'était l'ambiance du lieu avec des Berlinois de tout âge. Il n'y avait pas de touristes (à part nous), seulement des collègues de travail en pause déjeuner, des amies de longue date ou encore des couples. 

Le personnel était sympathique et le service assez rapide à mon souvenir. Bref, c'est une adresse que je vous recommande donc obligatoirement! 

MUSÉE JUIF

Le musée juif de Berlin est l'un des musées les plus grands d’Europe. 
La plus récente des deux constructions formant le musée (que vous pouvez voir sur les deux photos ci-dessus) fut édifiée spécialement pour celui-ci entre 1993 et 1998 par l’architecte américain d'origine polonaise Daniel Libeskind, dont ce fut la première œuvre. Il est surnommé le Blitz (« éclair ») par les Berlinois à cause de son plan morcelé.
Il est constitué essentiellement de béton brut (structure) et de métal (enveloppe en zinc) qui changera de couleur après plusieurs années et marquera encore plus les entailles des fenêtres. Le bâtiment tendra ainsi vers le bleu ou le vert. 
Daniel Libeskind a décidé de construire son musée dans le prolongement de l'opéra d'Arnold Schönberg Moise et Aaron en 3 actes dont la musique stoppe au second. Il a appelé son projet Between the lines (entre les lignes), qui décrit la tension inhérente à l’histoire germano-juive selon deux lignes : une ligne droite et morcelée par des vides, une ligne tortueuse et ouverte à son extrémité. Un escalier en béton relie l'édifice baroque au bâtiment de Libeskind. Au dehors se trouvent deux édifices : la « Tour de l'Holocauste » et le « Jardin de l'Exil ».




La tour de l'exil

Le jardin de l'Exil



Le musée constitué de deux bâtiments abritant une exposition permanente et de nombreuses expositions temporaires retraçant deux millénaires d’histoire des Juifs en Allemagne.

Sur un espace de plus de 3 000 m2, l’exposition permanente présente deux mille ans d’histoire des Juifs en Allemagne. Quatorze tableaux historiographiques présentaient une image de la culture judéo-allemande, du Moyen Âge jusqu’à nos jours : objets d’art ou objets de la vie quotidienne, photos, lettres, éléments interactifs et espaces multimédia. 

Depuis décembre 2017, l'exposition permanente au premier et au deuxième étage du bâtiment Libeskind a été modernisée et n'est plus accessible aux visiteurs : nous n'avons donc pas pu la visiter. 

L'inauguration de la nouvelle exposition permanente est prévue pour le printemps 2020.




L'installation Shalechet - Feuilles mortes
Dix mille visages découpés dans des disques d’acier jonchent le sol du Memory Void, l'un des deux espaces vides de l’édifice de Libeskind accessibles au public. 

L’artiste israélien Menashe Kadishman a dédié son œuvre non seulement aux Juifs assassinés durant la Shoah, mais aussi à toutes les victimes de la violence et de la guerre. Les visiteurs sont invités à marcher sur ces visages et à écouter les sons produits par les disques de métal qui s’entrechoquent.

J'ai trouvé cette oeuvre très perturbante surtout quand j'ai commencé à voir une bande de jeunes adolescents marcher sur les visages...

Une fois sorties du Musée Juif, nous avons décidé de prendre la voiture pour nous rendre dans un endroit totalement différent. Nous sommes repassées devant la Cathédrale de Berlin en y allant (photo ci-dessous).





AQUADOM : SEA LIFE 

Ne me jugez pas trop vite en voyant les photos qui vont suivre. Si je me suis rendue dans cet aquarium (clairement destiné à un jeune public) c'est à cause de la vidéo que Patrick Baud a consacré à Berlin sur sa chaine youtube Axolot.

Dans cette vidéo, il parle d'un ascenseur qui je le cite "vaut vraiment le détour". Pourquoi? Parce que cet ascenseur se situe au milieu du plus grand aquarium cylindrique du monde. 

Ce qu'il n'avait pas précisé c'est qu'il faut faire toute la visite de l'aquarium pour pouvoir y accéder. Ma mère et moi avons donc fait tout le parcours et j'en ai profité pour faire quelques photos sur mon chemin.



Voici donc (ci-dessus) l'Aquadom. Cet aquarium hors-norme contient 1 million de litres d'eau, un récif corallien et plus de 110 espèces différentes.

Grâce à l'ascenseur qui se situe au centre, on peut donc le visiter de l'intérieur et c'est là que le spectacle commence véritablement!



Après la visite de l'aquarium, j'avais un mal de tête absolument insoutenable alors nous avons décidé de rentrer nous reposer. Sur le chemin du retour, j'ai pris quelques photos (ci-dessous)...





Voici donc pour cette deuxième partie de la quatrième journée que j'ai passé à Berlin. Encore une fois, le programme était assez riche et varié. 

J'espère que cet article vous a plu et vous retrouve bientôt pour le récit de mon cinquième jour dans la capitale allemande. 

2 commentaires:

  1. Encore un article riche et passionnant ! J'ai adoré découvrir cette horloge improbable ! Votre repas au Café Einstein a l'air trop bon hihi !
    A propos du Musée Juif, je trouve que l'idée de marcher sur les visages est très perturbante et j'aurais été mal à l'aise, comme toi.
    Enfin, tes photos de l'aquarium sont très chouettes, pour une visite improvisée :) J'adorerais prendre cet ascenseur !
    Une fois de plus, cela donne vraiment envie de se rendre à Berlin :D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je pense en effet que le Café Einstein est un endroit qui te plairait bien!
      Je crois que cela en perturbe plus d'un...
      C'est une expérience unique haha ^^

      Merci pour ton commentaire Laurielle ♥

      Supprimer