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mercredi 26 décembre 2018

Cinema | Movies I've seen #26 (November 2018) Part 2

12/11/18 : Bohemian Rhapsody de Bryan Singer. C'est après une première tentative échouée que j'ai enfin pu découvrir ce biopic tant attendu (la première fois que j'ai voulu voir le film c'était la première mondiale des Animaux Fantastiques et l'UGC Bercy avait été privatisé pour l'occasion). J'avais peur de voir ce film je ne vais pas vous mentir. Bien que j'ai passé un assez bon moment et que je considère que c'est un bon long-métrage pour sa qualité de mise en scène, Bohemian Rhapsody est selon moi un biopic raté sur Freddie Mercury. Si on oublie le vrai chanteur et qu'on fait abstraction qu'il s'agit d'un film sur lui, alors oui ce n'est pas désagréable à regarder. Impossible pour moi de ne pas faire la comparaison avec le chanteur de génie et bien que Rami Malek soit un très bon acteur il n'est pas à la hauteur selon moi et est trop dans le mimétisme. Toutefois, si vous êtes fan de Queen et de leur musique, vous apprécierez écouter les tubes du groupe tout au long du film qui ont bien été exploités et mis en valeur selon moi.

14/11/18 : Silvio et les autres de Paolo Sorrentino. C'est le troisième film que je vois du réalisateur (le premier que j'ai vu étant La Grande Bellezza que j'avais adoré et le deuxième étant Youth que je n'avais pas particulièrement aimé). Je vais être honnête avec vous j'ai autant apprécié ce film qu'il m'a déçue. En effet, je pense que Sorrentino tourne un peu autour du pot et s'égare à plusieurs reprises avec Silvio et les autres. D'ailleurs parlons de ce titre français qui ne correspond pas à la traduction littéral du titre italien qui est Loro (qui signifie "eux"). Je trouve que le titre original illustre mieux le film que le titre traduit parce que l'histoire s'intéresse au final davantage aux autres que de Silvio. Et le problème c'est peut-être ça justement : j'ai personnellement eu des difficultés à m'attacher au personnage principal (Silvio) du fait que le réalisateur choisi de passer beaucoup de temps à filmer ceux qui tournent autour de lui et sans véritable but à part de dénoncer peut-être leur futilité d'un côté, leur misère de l'autre. Ma conclusion est donc que Paolo Sorrentino a sûrement voulu parler de trop de sujets à la fois et s'est un peu perdu en cours de route, ce qui résulte à un film confus et redondant. Je tiens à préciser qu'il y a parfois des séquences qui sont exceptionnelles comme la scène de la dispute dans la cuisine entre Silvio et sa femme pleine d'émotion et à laquelle on peut facilement s'identifier. J'ajouterais notamment que ce qui m'a sûrement le plus déçue c'est la façon dont le réalisateur a décidé de mettre en scène tous ces corps de femmes. Contrairement à Kechiche avec Mektoub my love qui faisait une déclaration aux formes de ses actrices, Sorrentino n'a pas réussi à me faire désirer les femmes de son film : il m'en a plus dégoutée qu'autre chose et j'ai trouvé ça plus vulgaire que sensuel. Dommage... Pour finir je tiens tout de même à tirer mon chapeau à Toni Servillo qui encore une fois, est excellent dans ce rôle d'homme politique désabusé. 

14/11/18 : Amanda de Mikhaël Hers. J'ai eu la chance de voir ce film en cinexpérience et donc en avant-première en présence du réalisateur et de Vincent Lacoste. J'ai vraiment bien aimé ce film et cela pour plusieurs raisons : 1. Les acteurs sont touchants, vrais et bien dirigés. 2. La mise en scène est réfléchie, maitrisée. 3. Les sujets du film (le deuil, la parentalité) sont abordés de manière juste. 

Après les divers évènements qui sont arrivés en France ces trois dernières années, Mikhaël Hers a décidé d'inclure à son histoire cette réalité atroce (un attentat) à son scénario mais ce n'est pas de cela que parle son film et c'est sûrement ce qui en fait la force. Comme le titre l'indique, c'est autour d'Amanda et de son oncle, l'une ayant perdu sa mère, l'autre sa soeur, que l'histoire se construit. On suit leur relation qui se transforme, qui se développe, s'approfondit. Le film parle de vies bouleversées, de reconstruction après un drame, de famille, d'amis, d'amour aussi. C'est finement raconté, c'est émouvant et surtout : c'est à voir!


18/11/18 : Le nouveau stagiaire de Nancy Meyers. Franchement j'ai passé un bon moment! Je ne m'attendais à rien de bon et je me suis laissée surprendre. Je ne sais pas si c'est parce que je suis toujours amoureuse de Robert de Niro malgré son âge avancé mais ce film a réussi à me charmer. Son duo avec Anne Hathaway fonctionne bien et on croit à leur respect mutuel.

20/11/18 : Les Chatouilles d'Andréa Bescond et Éric Metayer. La bande-annonce ne m'annonçait rien de bon et puis j'ai quand même décidé d'aller voir ce film. Heureusement puisque Les chatouilles, c'est mon coup de coeur de cette fin d'année 2018 avec une mise en scène créative au service d'une histoire vraie retournante. On pleure, on rit, on est en colère, on veut tout casser, on veut se battre, on veut hurler, on veut danser. Autant d'émotions pour un seul et même film c'est une véritable réjouissance selon moi. Aussi, les premiers rôles comme les seconds, sont tous parfaitement écrits et interprétés. C'est simple : absolument tout le casting est au meilleur de son art. Entre Andréa Bescond qu'on a envie d'enlacer et dont on ressent toute la haine et la volonté, Pierre Deladonchamps qu'on a envie de tuer,  Karin Viard en mère têtue et détestable, Grégory Montel dont on ressent tout l'amour et la tendresse, on est touchés en plein coeur. Mentions spéciales pour Gringe qui est épatant en meilleur ami du personnage principal et Clovis Cornillac (dont je ne suis habituellement pas une grande fan) qui a réussi à me tirer quelques grosses larmes avec une séquence père-fille dans une voiture tout à fait remarquable. Vous l'aurez compris : j'ai adoré ce film et je vous le conseille absolument!! 

21/11/18 : Les animaux fantastiques : Les crimes de Grindelwald de David Yates. J'adore l'univers magique qu'a créé J.K. Rowling alors je suis très facilement charmée par tout ce qui tourne autour. J'ai donc passé un bon moment en regardant ce film mais je pense sincèrement que cette suite est plutôt très décevante. Le scénario est assez inintéressant, les effets spéciaux sont un peu bâclés, les personnages assez mal écrit : on reste en surface tout du long et c'est bien triste. Enfin, la reconstitution de Paris est plutôt ratée et les esquisses d'histoires d'amour m'ont fait lever les yeux au ciel et soupirer à chaque fois.  

24/11/18 : La ballade de Buster Scruggs de Joel et Ethan Coen. Le problème avec les "films à sketchs" c'est qu'on compare chaque épisode entre eux et que toutes les histoires ne sont pas forcément à la hauteur les unes des autres. C'est un peu le phénomène dont souffre ce nouveau film des frères Coen. On reste cependant sur du assez haut niveau avec une mise en scène toujours aussi époustouflante et un humour décalé si singulier qui nous fait toujours autant rire. 

25/11/18 : Un peu, beaucoup, aveuglément! de Clovis Cornillac (2015). Je ne sais pas si c'est le film Les chatouilles qui m'a fait changer d'avis sur Clovis Cornillac mais son film m'a bien plu! Je ne m'attendais vraiment pas à un film aussi frais et drôle en le choisissant sur Netflix. Lui comme elle  (que j'ai toujours beaucoup aimé) sont sympathiques et touchants à leur manière et forment bizarrement un couple qui fonctionne assez bien. Une histoire d'amour assez originale, cucul comme il faut et une mise en scène assez créative pour une comédie! 

25/11/18 : Je ne suis pas un homme facile d'Éléonore Pourriat. La thématique, l'idée générale de ce film sont vraiment très intéressantes. Malheureusement je trouve que la réalisatrice est passée à côté de son sujet et n'a pas su bien l'exploiter. J'ai d'abord été intriguée et puis au fur et à mesure que l'histoire avançait moins je me suis sentie impliquée. Un homme dans un monde dirigé par les femmes c'est bien mais pourquoi masculiniser les femmes alors? C'est la grande question que je me pose après avoir vu Je ne suis pas un homme facile. Dommage...

30/11/18 : Sale temps à l'hôtel El Royale de Drew Goddard. J'ai eu très peur de rater ce film et puis j'ai réussi à trouver un moment pour aller le voir. J'avais très hâte de le découvrir et honnêtement j'ai pris une jolie claque. La direction artistique est sublime, les acteurs sont bons, le scénario bien écrit, le montage est habile. J'ai vraiment beaucoup beaucoup aimé ce film et j'ai d'ailleurs du mal à comprendre pourquoi il n'a pas fait plus parler de lui. Je conseille vivement à tous les fans de huis clos, films choraux, thrillers à la mise en scène léchée de le voir parce que c'est un petit bijou!


30/11/18 : Steak de Quentin Dupieux (2007). Après avoir vu Au poste du même réalisateur cet été, je me suis dit qu'il était peut-être temps que je découvre d'autres de ses films. Steak étant sur Netflix j'en ai profité pour le regarder. Je n'ai pas du tout accrochée à ma plus grande déception. Je comprends tout à fait ce qu'il a voulu faire avec cette oeuvre mais l'humour de Dupieux m'a, cette fois-ci, laissée de marbre. À vouloir dénoncer les superficialités des États-Unis, le film souffre d'une lourdeur envahissante. Si vous êtes curieux de voir un cinéma différent, c'est un objet cinématographique auquel s'intéresser cependant. 

30/11/18 : Love de Gaspar Noé (2015). Le mois dernier je vous parlais de Climax, le dernier film sorti au cinéma de Noé et le premier que je voyais de lui. Tout comme Dupieux, j'ai voulu découvrir un autre film du réalisateur et Love étant sur Netflix, mon choix a donc vite été fait. Encore une fois, je n'ai pas vraiment été emportée... Si je respecte totalement l'univers et la mise en scène de Gaspar Noé, je pense que je ne suis pas sensible aux sujets qu'il aborde ou plutôt la manière dont il les aborde. Parce que qui n'est pas touché par l'amour? Personne. En choisissant Love pour titre, l'auteur se lance à lui-même un énorme challenge selon moi : celui de raconter ce qu'est ce sentiment. Le "soucis" c'est que bien que l'amour soit universel, nous avons tous une façon différente de le  percevoir, de le ressentir. Si je n'ai pas apprécié ce film c'est sûrement parce que ma vision de l'amour n'est pas la même que celle du réalisateur et qu'il n'a malheureusement pas réussi à me faire comprendre, m'identifier à la sienne. Il y a quelques beaux moments et la photographie est remarquable, toutefois c'est une histoire avec des personnages pour lesquels je n'ai pas éprouvé d'empathie et auxquels je n'ai pas réussi à me projeter. 


J'espère que cet article vous a plu et intéressé. J'espère aussi que vous avez passé un bon Noël, que vous vous êtes régalés, que vous avez été gâtés. Je vous embrasse fort et vous retrouve prochainement avec un nouvel article! 

1 commentaire:

  1. Je regarde tous les derniers films ici https://filmstreaming.red/ Le site est cool et gratuit, ce que j'ai vraiment aimé.

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