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mercredi 29 janvier 2020

Cinema | Movies I've seen #39 (December 2019) Part 5

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Aujourd'hui je partage avec vous la cinquième  et ultime partie des films que j'ai vu au mois de décembre.

Étant donné que je n'étais pas à Paris mais à la campagne, aucun des films de cet article n'ont été vu au cinéma. Il s'agit donc d'une selection d'oeuvres plus ou moins récentes.

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23/12/19 : Anna et le Roi d'Andy Tennant (1999).

Que ce soit le dessin animé réalisé par Richard Rich en 1999 ou bien le film de Walter Lang avec Deborah Kerr et Yul Brynner (1956), Le Roi et moi a enchanté et bercé mon enfance. 

Bien que je l'avais en DVD depuis des années, je n'avais encore jamais vu le film d'Andy Tennant (1999) qui est la quatrième adaptation cinématographique du roman de Margaret Landon publié en 1944.

J'étais curieuse de découvrir Jodie Foster dans ce rôle d'institutrice et Chow Yun-Fat dans le rôle du roi. Je ne m'attendais cependant pas à ce que Tom Felton (alias Draco Malfoy dans la saga Harry Potter) soit l'interprète du petit garçon. Quelle surprise donc de le voir tout petit, tout mignon, déjà aussi charmant qu'agaçant!

Assez rapidement j'ai été frappée par le soin apporté à la mise-en-scène : tous les décors, la disposition des figurants, les couleurs etc... on sent que le réalisateur a le soucis du détail et cela mérite d'être mis en avant.

Toutefois, malgré le fait que je savais qu'il ne s'agissait pas d'une comédie musicale (contrairement au dessin animé et à la version de 56), j'avoue que je n'ai pas pu m'empêcher d'attendre impatiemment à ce qu'ils se mettent à chanter d'un coup. 

Pour ma part, j'ai vraiment regretté les chansons et même si j'ai réussi à passer outre, je pense qu'elles manquent cruellement à l'ensemble.

De plus, il y a selon moi une erreur de casting. Anna est britannique et le choix de Jodie Foster qui est américaine me semble maladroit. Je l'aime énormément en tant qu'actrice néanmoins ce n'est pas un rôle dans lequel elle est à son avantage. Pareil pour Chow Yun-Fat qui, en comparaison à Yul Brenner, souffre d'un manque de charisme gênant...

Cela reste tout de même un excellent film et une très belle histoire d'amour platonique. Je vous recommande plutôt la version de Walter Lang qui, est largement supérieure à celle-ci. 


24/12/19 : Les chroniques de Noël de Clay Kaytis (2018).

Dans mon article cinéma précédent, je vous avais déjà parlé d'un téléfilm de Noël. Aujourd'hui, je vous partage mon avis sur un autre qui, cette fois-ci, m'a plu! 

Recommandé sur Instagram par Daphné (Mode and the City) qui est une fan de la période de fin d'année, j'ai foncé sur Netflix pour découvrir ce film dont elle parlait avec tant d'enthousiasme.

Premièrement, parlons de Kurt Russell en Père Noël, soit la meilleure idée des Chroniques de Noël à mon humble avis puisqu'il est absolument fantastique et drôle dans ce rôle qui semble avoir été écrit pour lui.

Deuxièmement, Judah Lewis et Darby Camp qui sont les deux frère et soeur qui vont passer leur nuit avec le Père Noël sont eux aussi plutôt sympathiques.

Troisièmement, j'ai eu un coup de coeur pour les lutins que j'ai trouvé aussi laids que mignons hahaha. 

Pour ce qui est du scénario il est efficace et satisfaisant, l'humour est bien présent et l'émotion aussi. En résumé : c'est un bon téléfilm de Noël pour les férus du genre.

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25/12/19 : La légende de Cendrillon de Robert Iscove (1997).

Dans mon top 3 des films Disney que j'ai vu et revu sans me lasser il y a La Petite Sirène (1989), Le Roi Lion (1994) et Cendrillon (1950).

Quand j'ai découvert cette version télévisée de 1997, je n'en revenais pas de n'en avoir jamais entendue parler avant. Disponible sur Youtube, je n'ai pas hésité une seconde avant de la lancer.

De base c'est Whitney Houston qui devait jouer Cendrillon et le développement du projet ayant été retardé, elle a préféré offrir le rôle principal à Brandy.

Ce qu'il y a d'original dans cette version c'est l'idée d'avoir choisi un casting multiculturel (color-blind), une idée des producteurs qui souhaitaient refléter comment la société avait évoluer dans les années 90. Brandy est ainsi devenue la première Cendrillon interprétée par une actrice noire à la télévision.

De même,  le prince est asiatique, sa mère est noire et son père blanc et les deux belles-sœurs de Cendrillon n'ont pas non plus la même couleur de peau. 

L'autre originalité du film c'est qu'il s'agit d'une comédie musicale, elle-même inspirée d’une première version datant de 1957 avec Julie Andrews.

Si les costumes et les décors ont pris un sacré coup de vieux et que cette oeuvre est sûrement la plus kitsch de toutes celles que j'ai vu dans ma vie, je dois avouer que j'ai bien ri.

C'était d'autant plus drôle qu'une ribambelle d'acteurs connus comme Whoopi Goldberg, Victor Garber et Bernadette Peters soient à l'affiche de cette revisite du conte de Charles Perrault (je me suis demandée comment ils avaient pu accepter de jouer dedans franchement).

Avec un budget de 12 millions de dollars, La légende de Cendrillon  est le film le plus cher de la télévision qui ait été réalisé. Rien que pour ça, ça mérite le détour hahaha.

25/12/19 : Atomic Blonde de David Leitch (2017).

Si vous suivez mes articles cinéma régulièrement vous savez sûrement que mon amour pour Charlize Theron est très étendu. Je n'étais pas allée voir Atomic Blonde pour la simple et unique raison que cette histoire d'espionnage ne me tentait pas le moins du monde.

Entre temps, j'ai vu John Wick co-réalisé et produit par David Leitch. Étant donné que j'ai pris un vrai plaisir devant ce film d'action, je me suis dit qu'il serait bon de donner sa chance à cette première réalisation en solo pour l'ex cascadeur devenu cinéaste.

Adapté de la bande-dessinée The Coldest City de Sam Hart et Antony Johnston, Atomic Blonde raconte l'histoire de l'agent Lorraine Broughton, l'une des meilleures espionne du Service de renseignement de Sa Majesté, qui est envoyée seule à Berlin dans le but de livrer un dossier de la plus haute importance.

Si l'ambiance berlinoise punk de la fin 80's à base de néons colorés et de musique pop plait à certains, personnellement elle m'a paru plus cache-misère qu'autre chose. Ainsi, du point de vue de l'image, j'ai tout de suite été blasée.  

Ensuite en ce qui concerne le scénario on a l'impression d'assister à un mauvais mélange de tous les films du genre et cela nous rappelle plus précisément les sagas Jason Bourne et John Wick sauf qu'ici c'est une femme qui vole la vedette.

Personnellement, je me suis plutôt ennuyée et j'ai eu du mal à trouver de l'intérêt à ce film qui m'a paru "arrogant" et tape-à-l'oeil.

Ma plus grosse déception reste sûrement l'interprétation de James McAvoy (que j'adore) qui n'arrive pas à convaincre par son surjeu constant.

Enfin, j'ai envie de dire que c'est bien joli de vouloir faire des films d'espionnage avec des femmes mais déjà faudrait-il leur enlever leurs talons pour se battre (au moins) et se passer de ces séquences "hot" qui n'apportent rien à la narration si ce n'est les yeux ébahis d'un public venu uniquement pour la beuté de Charlize et non pas pour sa prestation qui, en passant, est remarquable, comme toujours. 

Anecdote : C’est bel et bien Charlize Theron qui se bat à l’écran. Forte d’une formation de danseuse classique, la comédienne s’est entraînée 5 heures par jour pendant 3 mois, et a mémorisé toutes les chorégraphies des combats. Son entraînement a commencé à peine deux mois après la fin de Mad Max Fury Road. Son partenaire d’entraînement n’était autre que Keanu Reeves qui s’entraînait à l’époque pour John Wick 2

26/12/19 : L'oeuvre de Dieu, la part du diable / The cider house rules de Lasse Hallström (1999).

Un autre film avec Charlize Theron, une autre ambiance, une autre époque. 

L'oeuvre de Dieu, la part du diable est notamment une adaptation de livre et plus précisément d'un roman de John Irving dont deux autres oeuvres avaient déjà été portées à l'écran précédemment (L'Hôtel New Hampshire de Tony Richardson en 1981 et Le Monde selon Garp de Georges Roy Hill en 1982).


Cependant, John Irving n'avait pas participé à l'écriture de ces deux long-métrages. L'œuvre de Dieu, la part du Diable constitue donc une première. Puisqu'il a signé lui-même l'adaptation de son roman cette fois-ci, adaptation pour laquelle il a d'ailleurs obtenu l'Oscar de la Meilleure adaptation lors de la cérémonie des Oscars 2000.


Ce que j'ai aimé hormis le casting, c'est l'ambiance générale. J'ai eu comme l'impression de retourner à un endroit que je connaissais déjà où se trouvait des personnes auxquelles je tenais (je ne sais pas si c'est clair?). Il y a une sorte de complicité qui se crée assez rapidement avec les personnages selon moi et c'est toujours agréable de se sentir inclus dans leur univers.

D'autre part, si par son affiche il est porté à croire qu'il s'agit d'une comédie romantique, c'est en réalité un film qui s'intéresse à des sujets graves comme l'inceste, l'avortement et le racisme. 

J'ai vraiment apprécié les seconds rôles notamment que j'ai tous trouvé assez intéressants comme Michael Caine en médecin de campagne (qui a d'ailleurs reçu l'Oscar), Paul Rudd en amoureux blessé dans tous les sens du termes, Kieran Culkin adorable et enfin Erykah Badu qui apparait pour la première fois sur grand écran.

Selon ce que j'ai lu, le roman est nettement meilleur. Personnellement je n'ai pas eu l'occasion de le lire donc je ne peux malheureusement pas faire de comparaison. 

Pour ma part, j'ai trouvé que c'était tout à fait plaisant à regarder et parfait pour un après-midi à la maison. 

De ce réalisateur je vous conseille aussi : Gilbert Grape (1993), Le chocolat (2000) et Les recettes du bonheur (2014) qui ne sont pas des chef d'oeuvres néanmoins qui restent des feel good movies plaisants.


27/12/19 : Indiscrétions / The Philadelphia Story de George Cukor (1940).

J'ai acheté le DVD de ce film en Italie il y a deux ans il me semble et j'attendais le moment idéal pour le regarder. Les vacances de fin d'année m'ont semblé être ce moment tant attendu.

Il faut savoir que ce film a été l'occasion pour Katharine Hepburn de reprendre sur grand écran, le rôle qu'elle avait tenu à 665 reprises sur les planches de Broadway, rôle qui avait d'ailleurs été écrit pour elle par le dramaturge Philip Barry, désireux de la remettre en selle après les critiques désastreuses reçues par la pièce "The Lake".

Ainsi Indiscrétions est une adaptation dont le scénariste, Donald Ogden Stewart, à avouer qu'en écrire la version cinéma a été le travail le plus facile qu'il ait jamais eu à Hollywood étant donné que la matière de base était parfaite. Ce travail lui a d'ailleurs valu l'Oscar du Meilleur Scénario (le seul de sa carrière), en 1941.

En effet, on ne peut qu'être admiratifs devant une écriture si maitrisée, si fine, avec des dialogues aiguisés au couteau dont rien n'est à alterer ou enlever et dont les thèmes abordés sont tous captivants. 

Les rôles principaux interprétés par le trio Hepburn, Grant, Stewart sont grandioses comme toujours, tout comme les seconds rôles qui sont aussi hauts en couleur et réjouissants.

À déguster sans faim, seul ou accompagné(e)!


Anecdotes :
1. Une fois engagée sur le projet, Katharine Hepburn a demandé à ce que ses partenaires soient Clark Gable et Spencer Tracy, sans même les avoir rencontrés auparavant. Occupés par d'autres longs métrages, les deux acteurs ont du refuser la proposition, et ont respectivement été remplacés par Cary Grant et James Stewart.
2. Bien que nommé pour l'Oscar du Meilleur Acteur pour son rôle dans le film, James Stewart n'avait pas prévu de se rendre à la cérémonie. Un appel reçu très peu de temps avant, lui "conseillant" d'enfiler un costume et de s'y rendre, l'a toutefois fait changer d'avis et lui a permis d'être présent pour recevoir la précieuse statuette. Une anecdote rendue possible par le fait que, à l'époque, les résultats des votes n'étaient pas tenus secrets jusqu'au verdict.

29/12/19 : 6 destins / Tales of Manhattan de Julien Duvivier (1942).

Si j'ai acheté ce film c'est tout simplement parce que le nom de Rita Hayworth était à l'affiche. Je ne sais pas si vous vous en souvenez cependant, alors que j'étais en école de cinéma, j'ai écrit un mémoire sur elle et plus précisément sur sa chevelure. 

6 destins est l'un des films que je n'avais pas encore vus parce que je savais qu'elle y tenait un rôle mineur et notamment parce qu'il était en noir et blanc (je me suis concentrée sur ses films en couleur pour écrire mon mémoire étant donné que je parlais de ses cheveux roux).

Comme son titre l'indique il s'agit de parler de six destins différents. C'est donc une oeuvre qui est découpée en six parties distinctes. Leur point commun est un vêtement et plus précisément un habit de soirée qui va passer entre les mains des divers personnages. 

Une idée originale qui fonctionne plutôt bien même si, comme la plupart du temps dans les films à sketchs, il y en a toujours qu'on aime plus que d'autres. 

C'est donc un peu inégal toutefois cela reste un bon divertissement qui se laisse regarder sans trop se poser de questions. 

Un film qui, selon moi, peut plaire à tout un chacun, idéal à regarder en famille. 

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30/12/19 : Les hauts de Hurlevent de Peter Kosminsky (1992).

Cela faisait déjà une petite année que j'avais en ma possession le DVD de ce film et c'est seulement en cette fin du mois de décembre 2019 que j'ai enfin décider de le voir!

Après avoir lu le livre au lycée il me semble et regardé deux autres adaptations (celle de 1939 réalisée par William Wyler avec Laurence Olivier et celle de 2009 de Coky Giedroyc avec Tom Hardy), j'étais curieuse de découvrir cette version avec Juliette Binoche et Ralph Fiennes que j'aime tous les deux de tout mon coeur.

Dès le début je dois avouer que j'ai tout de suite été gênée par la mise-en-scène qui a assez mal vieillie à mon humble avis et la direction artistique en général.

Par exemple la perruque de Ralph Fiennes est peut-être un détail absurde pour certains toutefois je n'ai pas réussi à passer outre hahaha (elle est si horrible que ça en devient affligeant).

D'autre part, il y a cette musique qui revient toujours et qui finit par exaspérer (habituellement j'adore Ryūichi Sakamoto mais là c'était too much).

Enfin, l'âge des acteurs soit 28 ans pour Juliette et 30 ans pour Ralph alors qu'ils sont censés en avoir 16-17...

Comme j'adore cette histoire je n'ai pas souffert non plus mais je dois avouer que pour l'instant, rien n'égale le roman qui est plus riche, complexe et passionné. 

Je ne baisse pas les bras cependant et je vais continuer de regarder les films qui ont été faits. Le prochain sera sûrement la version de 2011 d'Andrea Arnold avec Kaya Scodelario.


Voici pour cette ultime partie sur les films que j'ai vu au mois de décembre. J'espère que cela vous a plu et intéressé comme toujours. Je vous retrouve vendredi avec mon top 10 films vus au cinéma en 2019.

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