.

vendredi 3 janvier 2020

Cinema | Movies I've seen #39 (December 2019) Part 1

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien et que le retour à la réalité après le nouvel an n'a pas été trop difficile.

J'ai décidé de commencer cette année 2020 par un article cinéma (parce que le cinéma c'est ma vie et parce que c'est mon blog donc je fais ce que je veux haha). Aujourd'hui il s'agit de vous parler des films que j'ai vu entre le 1er et le 10 décembre.

Au programme : 1 film français, 5 films américains et 1 film italien.

Supports des films vus : 
cinéma (1), DVD (2), autres (4)

Réalisateurs (6) / Réalisatrice (1)


01/12/19 : Wonder boy, Olivier Rousteing, né sous X d'Anissa Bonnefont.

Si je n'adhère pas à 100% à son stylisme, je reconnais qu'Olivier Rousteing fait partie des designer les plus intéressants dans le monde de la mode française. C'est pourquoi j'étais curieuse d'en découvrir davantage.

Ce documentaire qui lui ai consacré s'intéresse à la recherche de ses origines puisque c’est un enfant qui vient de l’ASE (anciennement appelée DASS) et qui est né sous X dans les années 80.

C'est suite à sa rencontre avec la cinéaste que le projet est né. Ils partagent en effet tous les deux une histoire un peu similaire; Anissa Bonnefont étant elle aussi partie à la recherche de son père (qui l'avait abandonnée dès son plus jeune âge) quand elle avait vingt ans. 

Il s'agissait donc en réalisant ce film de parler du rapport aux origines, au besoin de comprendre qui nous sommes.

On suit alors Olivier Rousteing dans cette recherche comme par exemple quand il ouvre son dossier avec les quelques informations sur sa mère biologique et on le retrouve également dans son environnement quotidien qui est celui de la création vestimentaire.

Ce documentaire oscille entre ces deux mondes qui sont les deux univers du jeune styliste.

Comme le titre l'indique il s'agit surtout de parler des origines d'Olivier Rousteing davantage que sa carrière dans la mode. Ne soyez donc pas surpris du contenu du documentaire.

05/12/19 : Comment voler un million de dollars de William Wyler (1966). 

Cela faisait des années que j'avais acheté le DVD de ce film en Italie et je n'avais jamais pris le temps de le regarder. Ma mère ayant pris son après-midi pour passer du temps avec moi, nous avons décidé de disposer de ce moment pour voir des films. 

Le premier que nous avons regardé était donc Comment voler un million de dollars qui est ce qu'on appelle un heist movie soit un film de braquage. À l'affiche ont été réunis Audrey Hepburn, Peter O'Toole (Lawrence d'Arabie de David Lean, 1962), deux grands acteurs du moment.

Et puis derrière la caméra le célèbre William Wyler (Ben-Hur, 1959 ; Funny Girl, 1958) et Charles Lang, directeur de la photographie nommé dix-huit fois aux Oscar qui avait d'ailleurs déjà travaillé par le passé avec l'actrice sur Sabrina de Billy Wilder (1955)  et  Charade de Stanley Donen (1963).

En bref : de quoi me réjouir avant même d'avoir commencer à me plonger dans le film et cela n'a pas raté puisque j'ai adoré! 

C'est bien écrit avec beaucoup d'humour, maitrisé en termes de mise-en-scène et parfaitement interprété. La dynamique entre O'Toole et Hepburn fonctionne à merveille et on s'amuse à observer leur complicité. 

Quand on sait que Comment voler un million de dollars marque la troisième collaboration entre Audrey Hepburn et le réalisateur William Wyler, après Vacances romaines (1953) et La Rumeur (1961), on se dit que lorsque ces deux-là collaborent, cela fait toujours des étincelles!
05/12/19 : Nuits blanches de Luchino Visconti (1957).

Les Nuits Blanches est adapté du roman de l'écrivain russe Fedor Dostoïevski, publié en 1848. Il a remporté le Lion d'argent lors de la 18ème Mostra de Venise en 1957, ainsi que les Rubans d'argent du meilleur acteur pour Marcello Mastroianni, et de la meilleure musique de film pour Nino Rota au Festival du film de Taormina, en Sicile, l'année suivante.

C'est aussi un film que j'avais acheté en DVD en Italie il y a quelques temps et que je n'avais encore jamais vu avant cet après-midi avec ma mère à la maison.

Sur 14 longs-métrages réalisés, Les Nuits Blanches est le cinquième de Visconti et seulement le troisième que je vois de lui (les deux autres étant Le Guépard, 1963 et Mort à Venise, 1971).

Les Nuits Blanches a été tourné dans les célèbres studios de cinéma Cinecittà, à Rome où un port inspiré de celui de Livourne, a été intégralement reconstitué. Rien que pour cela, le film mérite d'être vu parce que les décors sont absolument fantastiques!

Fantastiques parce qu'ils donnent aussi bien l'impression d'être faux que vrais : un parti pris assumé par le cinéaste qui désirait que le public perçoive les décors de son film comme artificiels néanmoins vrais.

Personnellement c'est ce que j'ai particulièrement aimé dans Nuits Blanches : ce côté théâtral et pourtant ancré dans le réel.

Le plus beau dans ce film reste sûrement cette histoire d'amour qui est passionnante et dévastatrice comme toute histoire histoire d'amour qui se respecte.

On a cette impression d'entrer dans un rêve, un souvenir et c'est tout simplement fabuleux. Bon par contre, je ne vais pas vous mentir c'est surtout d'une tristesse absolue. 

C'est d'une simplicité et d'une poésie impressionnante, la musique est tout à fait envoûtante. À voir!

À savoir pour les intéresser que le 5 février 2020 va sortir en salles une version restaurée du film.

PS : Il y a une séquence de danse qui est génialissime avec un Marcello Mastroianni au summum de sa folie drôle. 

06/12/19 : Effets secondaires de Steven Soderbergh (2013).

Je vous en avais déjà fait part dans un article cinéma du mois de décembre : j'ai une relation assez particulière au cinéma de Soderbergh puisqu'une fois sur deux je n'aime pas ses oeuvres. Je ne me décourage pas cependant et continue de découvrir sa filmographie.

Steven Soderbergh et le scénariste Scott Z. Burns ont eu l'idée d'Effets secondaires après avoir fait le constat que la société n'acceptait pas que les gens puissent être tristes, mais devaient se maintenir à tout prix dans une sorte d'équilibre constant entre bonheur et malheur, ce qu'ils n'estiment pas naturel. Une réflexion digne d'intérêt qui m'intriguait plutôt d'autant plus avec un casting pareil.

Malheureusement pour moi, je n'ai pas réussi à rentrer dans cette histoire clairement tirée par les cheveux. 

Thriller lambda sans grande conviction, j'ai eu l'impression d'assister à une simple accumulation d'images sans fond. À la fin du film j'ai eu comme le sentiment de m'être fait arnaquée et surtout d'avoir perdu mon temps...

Le bilan n'est donc pas vraiment rose et me confirme une nouvelle fois que Soderbergh ne fera définitivement pas partie des réalisateurs dont j'apprécie tout le travail.

Anecdotes diverses : 
1. Le directeur de la photographie Peter Andrews et le chef monteur Mary Ann Bernard sont en réalité des pseudonymes derrière lesquels se cache le réalisateur Steven Soderbergh lui-même.

2. Steven Soderbergh souhaitait donner le rôle principal d'Effets secondaires à Lindsay Lohan, qui a même auditionné trois fois. Mais les producteurs ont préféré choisir Rooney Mara du fait des problèmes judiciaires de la tête d'affiche de Lolita malgré moiA noter aussi que nombreuses comédiennes, dont Emily BluntAmanda SeyfriedMichelle Williams ou Blake Lively, ont été plus ou moins envisagées pour interpréter Emilie.

3. Effets secondaires était censé être le dernier film de Steven Soderbergh. 

07/12/19 : Noël à Snow Falls / Christmas Inheritance d'Ernie Barbarash (2017).

Alors en week-end à la campagne et désirant me mettre dans l'ambiance de Noël, j'ai choisi de voir le premier film dans le thème que je trouvais sur Netflix.

Autant vous dire que j'ai rapidement compris que ce que j'étais en train de voir était assez mauvais hahaha. En effet, Noël à Snow Falls est digne de tous les téléfilms qui passent sur le petit écran l'après-midi au moment des fêtes de fin d'année.

Ça ne vole donc pas très haut et c'est décevant de bout en bout à cause d'un scénario vraiment trop basique et des personnages oubliables.

Ce n'est ni vraiment drôle, ni vraiment touchant. En bref c'est carrément bof haha. 

Je vous conseille donc plutôt de regarder des classiques du genre comme It's a wonderful life de Frank Capra (1946) qui est un chef d'oeuvre absolu ou sinon, dans une vaine plus populaire, Love actually de Richard Curtis (2003). 

Pour les fous de Noël comme moi, voici une liste de films à voir absolument (36 en tout) que j'ai créée en 2017 sur Senscritique et que je mets à jour depuis.

08/12/19 : Marriage Story de Noah Baumbach.

Ayant apprécié le précédent long-métrage de Noah Baumbach The Meyerowitz Stories dont je vous avais parlé dans un article cinéma de février 2018, j'étais impatiente à l'idée de découvrir son nouveau long-métrage sur Netflix. 

Dès la première minute avec cette voix off qui raconte en quelques points la personnalité de l'être aimé, j'ai tout de suite été ravie. (On découvre par la suite qu'il s'agit de deux lettres que les époux se sont écrits à la demande de leur thérapeute).

Cette voix off est accompagnée d'une musique orchestrale que j'ai trouvé parfaitement mesurée et qui renforçait ce sentiment d'amour éprouvé par un couple qui se connait par coeur. 

Ainsi Marriage Story démarre comme un film romantique joyeux et on se rend compte assez rapidement que c'est loin d'être le cas. 

Non seulement le scénario est divinement écrit, les acteurs sont admirables dans leur rôle. Scarlett Johansson ainsi qu'Adam Driver sont capables de réciter de longues tirades avec une véracité et une passion qui en impressionneront plus d'un. 

Ce jeu épatant est accompagné par un découpage et une mise en scène sobre mais efficace. Par exemple il y une séquence de dispute filmée en gros plans qui est digne d'être au palmarès des plus belles scènes du cinéma contemporain. 

Tout comme les séquences où les personnages poussent la chansonnette : la première étant une scène de retrouvailles entre mère et filles, la seconde étant une séquence où le père est totalement démuni face à sa situation et trouve, par le moyen du chant, à exprimer ses émotions (le titre Being Alive de la comédie musicale Company de George Furth a été choisie pour ses paroles qui s'appliquent parfaitement à la séquence).

La fin est bouleversante et m'a bluffée par son intelligence et perspicacité. 

Chapeau l'artiste!

10/12/19 : À couteaux tirés de Rian Johnson.

Cela faisait des mois et des mois que je voyais l'affiche de ce film dans les couloirs de sortie du cinéma UGC de Châtelet-les-Halles et des mois que je me disais que j'allais me presser au cinéma pour le voir.

Il faut dire qu'avec autant d'acteurs connus au générique, j'ai forcément été attirée et puis il faut dire notamment que j'aime énormément les films avec une ribambelle de personnages.

C'est par un mardi après-midi du début du mois de décembre après être allée déjeuner avec une amie que je suis donc enfin aller découvrir À couteaux tirés.

Comme tout film d'enquête qui se respecte il y a un détective et des suspects. Pour interpréter son personnage, Daniel Craig a calqué sa voix sur celle traînante de Shelby Foote, célèbre romancier et historien du Sud américain. Tout de suite, cet accent est étonnant et à la fois il révèle chez l'acteur, connu pour être le plus récent James Bond, une certaine dérision qui fait plaisir à voir et entendre.

Quant aux suspects ils sont tous assez bien caractérisés (sauf les jeunes qui souffrent de quelques clichés selon moi). Ce que j'ai particulièrement apprécié c'est de retrouver tous ces acteurs dans des rôles à contre-emplois. 

Autre aspect essentiel à cette histoire et au film en général : le décor. L'intrigue prenant place en majeur partie dans la maison familiale il ne fallait pas se tromper vis-à-vis de ce lieu. C'est David Crank, chef décorateur qui a notamment travaillé sur les films de Paul Thomas Anderson, qui a déniché la fameuse demeure où le tournage s'est déroulé. 

Construite dans les années 1890 dans un style architectural néo-gothique, il s’agit d’une véritable maison de famille qui n’a jamais changé de mains. Elle possède des touches médiévales inspirées des châteaux du Moyen Âge et des flèches en forme de poignard. À mon humble avis, cette maison joue un rôle majeur quant à la réussite du film.

En résumé : j'ai passé un agréable moment devant ce film et je suis complètement entrée dans le feu de l'action, attendant avec impatience la résolution du meurtre. 

Anecdote rigolote :  Joseph Gordon-Levitt qui est l'acteur fétiche de Rian Johnson joue dans tous ses films, que ce soit dans un des rôles principaux (Brick et Looper), ou dans une apparition clin d'oeil (Une arnaque presque parfaite et Les derniers Jedi où il double un personnage). À couteaux tirés ne déroge pas à la règle : le comédien prête sa voix à un policier dans la série regardée par la soeur du personnage d'Ana de Armas.


2 commentaires:

  1. Les deux premiers films, dans un genre très différent, me tentent beaucoup ! Le sujet de la naissance sous X m'intéresse (pour le premier) et cela fait longtemps que je n'ai pas vu une vieille comédie, surtout avec Audrey !

    Ton avis me donne envie de voir Marriage Story (en plus j'adore Scarlett !).

    Enfin, j'ai regardé A Couteaux Tirés et j'ai adoré ! Un très bon film d'enquête digne d'une des meilleures parties de Cluedo, haha. Contente qu'il t'ait plu également, mais aussi d'apprendre toutes ces infos sur le film :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis très heureuse de lire que tu aies envie de découvrir ces films là et contente aussi que tu aies aimé À couteaux tirés!

      Supprimer