.

mercredi 6 novembre 2019

Cinema | Movies I've seen #37 (October 2019) Part 1


Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Aujourd'hui je partage avec vous la troisième partie des films que j'ai vu au mois d'octobre.

Au programme : 1 film britannique, 4 films américains, 1 film co-produit par la France, l'Algérie, la Belgique et le Qatar, 1 film français et 1 film franco-belgo-canadien.

Supports des films vus : 
cinéma (3), DVD (0), autres (5)

Réalisateurs (7) / Réalisatrice (1)


01/10/19 : Dowton Abbey de Michael Engler

Avec succès, j'ai réussi à résister jusqu'au bout et je n'ai pas regardé la bande-annonce de ce film même si j'en avais grandement envie! (Cela me fait d'ailleurs pensé qu'il faudrait peut-être que je la regarde maintenant...)

Comme vous l'aurez sûrement compris : j'étais IMPATIENTE de découvrir Downton Abbey sur grand écran étant une fan de la série télévisée (que je vous recommande d'ailleurs de regarder si ce n'est pas déjà le cas).

Je vais aller droit au but en vous disant que j'ai tout simplement adoré! C'était une vraie émotion et un véritable plaisir de retrouver tous ces personnages que j'aime tant et que j'ai suivi plusieurs années au fur et à mesure des saisons et des épisodes. 

Même s'il n'est pas obligatoire de voir la série avant, je pense qu'il est fort préférable de le faire. 

Non seulement parce que c'est génialissime mais aussi parce qu'il vous sera plus aisé de comprendre qui est qui (il y a énormément de personnages alors cela peut-être compliqué de tous les distinguer sans connaître leur passé).

Pour ce qui est de la mise-en-scène, de la photographie, des décors, des costumes etc... J'ai trouvé que tout était parfait, à la hauteur de ce qu'on avait eu l'habitude de voir jusque là. 

C'est, selon moi, une belle conclusion à cet univers et cette histoire et je suis véritablement heureuse que ce film existe! 

Je vais, de ce pas, l'ajouter à ma liste de films de Noël à voir chaque année hahaha.

01/10/19 : Meurtre mystérieux à Manhattan de Woody Allen (1993).

Ce film marque les retrouvailles entre le réalisateur et sa muse, Diane Keaton, qui n'avaient pas tourné ensemble depuis une dizaine d'années. 

Au départ j'ai été très embêtée par la caméra portée (la majorité du temps je trouve ça assez pénible) mais cela s'est rapidement calmé. 

S'inspirant de faits réels, on sent que Woody Allen s'amuse comme un petit fou avec cette comédie policière dont l'enquête menée d'abord par sa femme puis par lui à ses côtés, est absolument improbable et hilarante.

Le plus réussi selon moi dans Meurtre mystérieux à Manhattan est son climax qui est absolument remarquable. En effet, si le cinéaste fait référence à plusieurs films noirs tout le long de son récit, son plus bel hommage est à La Dame de Shanghaï d'Orson Welles en "parodiant" la séquence des miroirs.

Sinon j'apprécie énormément le fait qu'il y ait toujours du jazz en musique de fond et j'adore notamment le style vestimentaire de Diane Keaton qui, je trouve, lui sied à merveille! 

Si l'alchimie du couple mythique est superbe, les rôles secondaires interprétés par Anjelica Huston et Alan Alda, eux aussi, sont à la hauteur. 

Le film est extrêmement bavard (comme tous les films du metteur en scène), je vous suggère donc d'être en forme sinon vous risquez de perdre patience ou vous endormir hahaha.

02/10/19 : The last face de Sean Penn (2017).

Bien que j'aime énormément Charlize Theron et Javier Bardem, je ne suis pas allée voir ce film quand il était au cinéma et j'ignore d'ailleurs pourquoi (peut-être à cause de l'accueil glacial qu'il avait eu à Cannes...). En tout cas, grâce à OCS j'ai pu le découvrir en toute tranquilité dans le confort de mon salon.

Je commencerais par dire que la photographie ne m'a pas particulièrement plu à cause du format qui m'a semblé ne pas être adapté (en particulier pour les gros plans) et notamment par rapport au peu de profondeur de champ qui donne lieu à beaucoup de flou.

Toutefois il y a, à plusieurs reprises, des plans de mains qui sont sublimes (je suis une fan de mains alors forcément ça me parle haha). 

D'autre part, j'ai noté plusieurs séquences très belles entre les deux acteurs principaux qui nous permettent aisément de nous plonger dans leur histoire d'amour passionnelle. 

Pour ce qui est du reste du casting, j'ai été assez étonnée par la présence de Jean Reno et Adèle Exarchopoulos dont je ne m'attendais absolument pas à voir dans ce film (ils sont d'ailleurs assez anecdotiques à mon humble avis). 

J'avoue avoir du mal à comprendre pourquoi le film a reçu de si mauvaises critiques...Certes l'histoire mêle des séquences traumatisantes et des séquences de romance mais c'est loin d'être vulgaire ou "à vomir". 

Au contraire, la force de The Last Face c'est justement de réussir à trouver l'équilibre entre les deux et de montrer que l'amour naît partout et dans n'importe quelle situation.

Pour ma part, j'ai été agréablement surprise par ce film duquel je m'attendais à être déçue. 

03/10/19 : Ad Astra de James Gray.

J'ai vu, à deux films près (La nuit nous appartient et Two Lovers), toute la filmographie du réalisateur. Le plus étonnant dans tout cela c'est que je ne suis même pas une fervente admiratrice de ce dernier. 

En effet, même si j'aime son univers, l'ambiance de ses films, sa manière de mettre en scène, il me reste souvent une sensation de tristesse et de déprime quand je visionne l'une de ses oeuvres (il faut dire que ses scénarii ne sont pas d'une gaité transcendante hahaha).

J'allais donc un peu à reculons découvrir Ad Astra, d'autant plus qu'on ne m'en avais pas vraiment vanter les mérites. 

Cependant, comme le dit si bien le diction "qui vivra verra", alors j'ai décidé, par un jeudi après-midi de début octobre, de voir, par moi-même, de quoi il en retournait.

À noter : il s'agit ici de la première incursion du cinéaste dans la science-fiction, lui, qui par le passé, s'est plutôt intéressé aux drames familiaux ou encore à des fresques historiques comme The Immigrant (2013) ou encore The Lost City of Z (2016) dont je vous avais parlé dans un article cinéma de mars 2017.

Ainsi ce septième long-métrage nous montre de nouveau le talent du réalisateur à s'approprier n'importe quel genre tout en restant fidèle à son cinéma et c'est, selon moi, justement cette signature si particulière qui apporte, à cet énième film dans l'espace, une certaine singularité et profondeur.

À des années lumières des cris de Sandra Bullock dans Gravity d'Alfonso Cuaron (2013), le mutisme de Brad Pitt est marquant et montre à quel point l'acteur, qui a un peu vieilli depuis Seven de David Fincher (1995), reste toujours aussi charismatique (et d'une beauté ensorcelante).

Si le spectaculaire ou l'action ont manqué à la plupart des spectateurs, j'ai, pour ma part, aimé que le film ne me surprenne pas par des effets spéciaux archétypaux mais plutôt par sa "tranquillité" et son humilité. Le plaisir fut d'autant plus agréable que la salle où je me trouvais était celle du cinéma Max Linder.

En résumé, c'est sûrement l'un des films que j'ai préféré de l'auteur, aussi bien pour sa poésie que par sa mélancolie. 

03/10/19 : Papicha de Mounia Meddour

Vu en présence de la réalisatrice et de deux des actrices grâce à SensCritique, j'ai eu la chance de voir ce film en avant-première.

J'ai été d'autant plus ébranlée par Papicha, du fait que je n'en avais pas du tout entendu parler avant de le découvrir sur grand écran. 

D'un côté j'ai été impressionnée par sa thématique (les années de plomb à Alger - dont j'ignorais alors tout -) et de l'autre, par sa vitalité, vitalité qui déborde en particulier de son actrice principale : l'émouvante Lyna Khoudri (qui, en vrai à l'air d'une petite enfant toute délicate et qui s'avère avoir un fort caractère).

Rappelant brièvement Mustang de Deniz Gamze Ergüven, Papicha se différencie par son rythme, sa mise-en-scène enragée et son côté davantage politique.

Présenté à Cannes en mai dernier, le film a été chaleureusement accueilli et cela est tout à fait compréhensible tant il pointe du doigt des sujets complexes dont personne n'ose se frotter de peur de provoquer des réactions négatives.

Par son audace et sa maitrise du sujet, Mounia Meddour frappe fort avec ce premier long-métrage, se plaçant ainsi comme une réalisatrice qui ne craint pas d'évoquer le passé sans censure.

Son film est aussi désarmant que poignant et ne manquera pas d'éveiller les consciences (je l'espère en tout cas). 

05/10/19 : Jerry Maguire de Cameron Crowe (1996).

Ayant acheté une tasse avec écrit "You had me at Hello" lors de mon voyage en Irlande, sans savoir - à l'époque - qu'il s'agissait de la réplique la plus connue de Jerry Maguire, cela faisait des années (quatre ans exactement) que je devais voir ce film.

Disponible sur Amazon Prime, j'ai profité d'un samedi après-midi à la campagne, pour voir cette comédie romantique des années 90.

Dans un premier temps, je dois admettre que j'ai été interloquée par l'histoire de cet agent de sportifs connus qui se voit licencier du jour au lendemain suite à une remise en question totale de sa vie.

C'était sans compter ce qui suit, soit une histoire romantique hors du commun, mêlant à la fois une carrière professionnelle qui part à vau-l'eau et une aventure précipitée dans une nouvelle relation.

J'ai beaucoup ri et j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre aussi bien Tom Cruise que Renée Zellweger.

06/10/19 : L'incroyable histoire du facteur Cheval de Nils Tavernier.

J'ai malheureusement raté ce film en salles parce qu'il n'est resté à l'affiche qu'une seule semaine... C'est donc, aussitôt ajouté sur Canal +, que j'ai décidé de le voir. 

Pour être incroyable, l'histoire du facteur Cheval l'est réellement! Et ce biopic qui s'inspire de sa vie est un beau témoignage de sa réalisation (soit la construction d'un palais en cailloux sur plus de trente ans), que l'on y soit sensible ou non. 

La photographie de ce film m'a particulièrement touchée. En effet, les paysages de la Drôme sont merveilleusement dépeints et les séquences en intérieur m'ont fait penser à des tableaux comme ceux de Fantin-Latour dont le chef opérateur s'est inspiré. 

D'autre part, j'ai été très émue par le personnage de Joseph Ferdinand Cheval, un facteur qui parait être fait de marbre, avare en paroles et n'exprimant pas la moindre émotion néanmoins touchant par ses actions, sa volonté démesurée.  

Qui de mieux que Jacques Gamblin pour se fondre dans ce rôle complexe? Le réalisateur-scénariste a d'ailleurs écrit le rôle pour lui, acteur qu'il considère fiable et auquel il savait qu'il pourrait s'appuyer sans soucis. "C’est un interprète dont toutes les prises sont bonnes et qui est d’une précision de métronome. Lui qui fut d’abord danseur a gardé de cette discipline la maîtrise du rythme. Il peut vous faire plusieurs propositions de jeu pour une seule scène, il la jouera toujours dans le même temps, à une seconde près. Lorsqu’il arrive sur le plateau, sa concentration et sa détermination imposent le silence et le respect."

Le plus stupéfiant c'est que le récit se déroule sur un demi-siècle  (sachant que le film dure 1H40) et que les comédiens sont les mêmes, mise à part les enfants. "La maquilleuse, Marie-Anne Hum, a fait un boulot incroyable. Me transformer en Cheval vieillissant lui demandait quatre heures. Et en plus du visage, il y avait les mains. Maquillage, très compliqué, très minutieux. Et ensuite, l’attitude, la gestuelle. En faire assez, mais pas trop. Toujours rester dans le vrai. C’était délicat, fragile. Il fallait donner cette idée de l’obstination, de l’acharnement, presque naïf, d’un personnage qui n’a jamais cessé de creuser le même sillon, jusqu’à sa mort." révèle Jacques Gamblin.

Quant à Laetitia Casta, elle est plus resplendissante que jamais et convaincante dans ce rôle de femme dévouée et inlassablement amoureuse malgré le temps qui passe. 

En bref, un joli film, parfait à regarder un dimanche après-midi comme je l'ai fait.

10/10/19 : Avril et le Monde truqué de Christian Desmares et Franck Ekinci.

Tout comme L'incroyable histoire du facteur Cheval, j'ai raté l'occasion de voir ce film sur grand écran.

Quand j'ai lancé le film je ne savais absolument pas à quoi m'attendre et j'ai été surprise, dans le bon sens, par cette histoire qui prend vie dans un monde radicalement différent de celui que l'on connait.

Dès le générique du début, qui inclut les noms de l'équipe dans les éléments du décor, j'ai su que ce que je m'apprêtais à voir allait être tout à fait délicieux. Heureusement pour moi, ce fut le cas!

Sans trop vous en révéler par rapport à l'action, je vous exprimerais avant tout mon enthousiasme vis-à-vis de ce long-métrage d'animation que j'ai trouvé aussi bien écrit que doublé par des acteurs  fantastiques comme Jean Rochefort (que j'aimerais toujours d'un amour inconditionnel), Marc-André Grondin, Bouli Lanners ou encore le flamboyant et drôlissime Philippe Katerine.

Tous les rebondissements sont fabuleux et imaginatifs, visuellement parlant c'est très riche et superbement mis en couleurs et en lumière. 

Avril et le Monde truqué est un véritable bijou que je reverrai sans hésiter et avec grand plaisir!


Voici donc pour ce premier article consacré aux films que j'ai vu au mois d'Octobre. J'espère qu'il vous a plu et intéressé comme toujours. Sur ces mots, je vous souhaite à tous une belle journée/soirée.

2 commentaires:

  1. J'ai commencé à regarder Downtown Abbey, la série, et le peu que j'ai vu m'a bien plu. Cependant j'ai assez peu de temps pour la regarder donc je ne suis pas certaine de la terminer vite, et je verrai donc sûrement le film avant ! En tout cas, ton avis donne envie de le voir :)
    J'avais déjà noté Papicha dans ma liste : c'est un sujet qui m'intéresse et ta description du film me tente beaucoup !
    Après avoir pu admirer le Palais du Facteur Cheval de mes propres yeux et être éblouie par cette création hors-norme, je regarderai sans doute le film qui lui est dédié un jour, car c'est en effet une histoire passionnante :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ouiiii Downton Abbey!! Comme je t'ai dit par message, je te conseille vraiment de ne pas regarder le film sans avoir vu toutes les saisons avant :)

      Je pense en effet que Papicha va t'intéresser!

      Le film m'a donné envie d'aller voir le Palais en vrai donc je pense que c'est plutôt bon signe! Tu me diras :)

      Supprimer