.

mercredi 10 juillet 2019

Cinema | Movies I've seen #33 (June 2019) Part 2

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Aujourd'hui je partage avec vous la deuxième partie des films que j'ai vu au mois de juin.

Au programme : 1 film américano-canadien, 2 films français, 1 film italien, 1 film sud-coréen et 2 films américains.

Résultat de recherche d'images pour "the lighthouse robert eggers"
07/06/19 : The Lighthouse de Robert Eggers.

Au mois de juin, le Forum des Images a diffusé des films qui avaient été présentés à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2019. Parmi eux, il y avait The Lighthouse

C'est un de mes amis qui m'a proposé d'aller le découvrir en avant-première (à ce jour, le film n'a toujours pas de date de sortie) et je suis heureuse de m'être rendue à cette projection malgré la chaleur, le monde présent et l'attente interminable (il y avait des problèmes techniques et disons que nous avons dû être très patients afin qu'ils soient résolus).

Je n'avais pas vu The Witch qui est le premier film de Robert Eggers - je ne l'ai d'ailleurs toujours pas vu depuis - mais on m'en avait parlé en bien. La raison pour laquelle j'avais hâte de découvrir ce film était donc davantage de l'ordre affectif que cinématographique (je suis amoureuse de Robert Pattinson tout simplement).

Je ne savais pas non plus de quoi parlait The Lighthouse avant de le voir hormis le fait que cela se passait dans un phare (cf. le titre). J'y suis donc allée naïve, ne m'attendant à rien en particulier. 

Dès la première image du film, le premier son ce fût un éblouissement total, une immersion absolue. Pour faire court, je crois que je n'ai jamais vécu une expérience comme telle au cinéma. Quand je suis sortie de la salle, j'avais presque du mal à marcher et je n'arrivais pas à parler, à exprimer ce que j'avais ressenti. Une fois arrivée chez moi, j'avais encore le coeur qui battait la chamade et mon esprit était ailleurs, toujours dans le film, dans son atmosphère si singulière. 

Non seulement j'ai pris une claque visuelle comme il est rare d'en prendre, j'ai notamment été absolument époustouflée par la performance des acteurs qui sont tous les d'une excellence effrayante. Qui aurait cru qu'un film sur deux gardiens de phare puisse m'impressionner à ce point? Pas moi.

Et pourtant, de tous les films que j'ai vu en 2019 pour l'instant, je crois que The Lighthouse est celui que j'ai préféré ou en tout cas celui qui m'a le plus marqué. J'irai donc le revoir en salles quand il sortira et j'attends avec impatience sa sortie en DVD. 

En attendant de pouvoir le voir à votre tour, je vous invite à aller lire cet article que j'ai trouvé très juste et bien écrit. 

(Bon et, pour les fans de Robert, il est plus beau que jamais avec sa moustache et sa salopette).

09/06/19 : Venise n'est pas en Italie d'Ivan Calbérac

Je ne sais pas si vous vous souvenez mais en décembre 2017 (oui ça remonte un peu) j'avais écrit un article lecture dans lequel je vous parlais de Venise n'est pas en Italie d'Ivan Calbérac, le livre.

J'avais adoré et sachant qu'Ivan Calbérac était réalisateur, j'attendais avec impatience l'adaptation de son roman au cinéma. Quand j'ai appris que Benoît Poelvoorde serait de la partie, j'ai eu d'autant plus hâte! 

Je suis donc allée voir ce film avec mon père un week-end et je savais d'avance que nous allions passé un bon moment. Toutefois, même si le résultat est loin d'être désastreux, je ne peux pas vous cacher que j'ai été assez déçue. 

En effet, le casting ne m'a pas entièrement convaincue et je ne les ai pas trouvé très bien dirigés non plus.

D'autre part, j'ai trouvé qu'il manquait de poésie à l'ensemble, poésie qui était présente dans le livre et que j'avais particulièrement appréciée. Tout reste bienveillant, un peu tiède, gentil et c'est bien dommage surtout qu'il y avait matière à faire avec cette histoire de road trip familial en Italie!

C'est donc agréable néanmoins pas transcendant. Je vous conseille donc le roman qui est amplement suffisant et beaucoup plus passionnant.

09/06/19 : Une vie difficile de Dino Risi (1961).

Comme j'étais en week-end chez mon papa, il a proposé que nous regardions ensemble un film italien qu'il allait présenter à ses élèves quelques jours plus tard. 

Une vie difficile est une comédie politique qui raconte l'histoire d'un résistant de la Deuxième Guerre mondiale sauvé de la mort par une jeune femme qui deviendra sa femme. Devenu journaliste après la guerre, il a du mal à subvenir au besoin de sa famille et finit même en prison. La suite, je ne vous la conte pas et vous suggère plutôt de voir le film.

Ce que je peux vous dire c'est que le scénario est percutant et toujours aussi véridique à l'heure actuelle. 

Hilarant mais surtout d'une finesse incroyable, ce film de Dino Risi est une réussite. 

10/06/19 : Parasite de Bong Joon-ho.

Palme d'or au Festival de Cannes cette année et toujours en salles après six semaines à l'affiche, Parasite est le film évènement de 2019 avec plus d'un million d'entrées en France.

J'ai dû voir une dizaine de fois la bande-annonce du film et à chaque fois que je la voyais, j'avais encore plus envie de le découvrir. 

Construit en plusieurs couches, Parasite est un véritable puzzle qu'on prend un malin plaisir à architecturer, déchiffrer, décortiquer. De bout en bout, on a l'impression d'être inclus dans cette famille et d'être au coeur de l'intrigue. 

La puissance du film c'est que tout est mis en oeuvre pour servir le scénario et que chaque élément a un but. Effectivement, rien n'est laissé au hasard et si on pense parfois être maître du jeu, on se rend vite compte que l'histoire est plus complexe qu'elle n'y parait. 

D'autre part, ce qui est déroutant mais surtout grisant c'est que les séquences les plus tragiques sont aussi les plus comiques. Ce mixte de tons est exécuté avec soin et confirme l'ingéniosité du script et de la mise en scène. 

À la fois inventif et surprenant, film de genre et film social aux multiples rebondissements, il n'est pas difficile de comprendre son succès auprès des critiques et du public. 

Pour ma part, ce que je trouve positif c'est que cette popularité poussera peut-être certaines personnes à découvrir le cinéma sud-coréen qui est d'une richesse impressionnante qu'on aurait tort de sous-estimer. 

Si cela vous intéresse, je vous invite à lire ma critique sur Snowpiercer, un autre film de Bong Joon-ho que j'avais vu en juin dernier.
10/06/19 : Le Daim de Quentin Dupieux.

En juillet 2018 j'ai assisté à une avant-première d'Au poste, le film précédent de Quentin Dupieux grâce à SensCritique. Le 10 juin dernier, j'ai notamment découvert le dernier bébé du réalisateur en cinexpérience et donc quelques jours avant sa sortie officielle.

Je ne vais pas vous mentir, j'étais assez impatiente de découvrir Le Daim et à mon plus grand soulagement, je n'ai pas été déçue! 

Cette histoire d'homme qui plaque tout et dépense l'intégralité de son capital dans une veste en daim m'a tout de suite intriguée et séduite. Interprété par Dujardin, le personnage est tout aussi attachant que perturbant. 

En effet, on a de l'empathie pour lui et d'un autre côté, on a conscience qu'il y a vraiment quelque chose qui cloche. Le truc qui cloche c'est tout ce qui est charmant dans le cinéma de Dupieux et une fois de plus, il nous montre avec brio comment avec une idée qui semble simple, on peut créer une histoire totalement farfelue qui se tient. 

S'il nous a prouvé qu'il maitrisait le "décalé", je dois avouer que j'ai quelques réserves sur sa mise en scène et en particulier sa mise en lumière. Parce que si j'ai totalement adhéré au scénario, je suis restée sur ma faim en termes d'images et je trouve ça quelque peu regrettable...

Si l'absurde vous fait rire et que les thèmes de la solitude et de la création vous intéressent, je vous conseille vivement ce film qui saura vous faire rire et vous toucher par la même occasion. 

PS : Quentin Dupieux et Jean Dujardin était présents et j'ai une photo souvenir pour le prouver... Saurez-vous me retrouver?

11/06/19 : X-Men : Dark Phoenix de Simon Kinberg.

Je ne me souviens plus si je l'ai déjà mentionné sur le blog mais de tous les super-héros qui ont été inventés, les X-men sont ceux que je préfère (pour tout vous raconter, quand j'étais petite j'adorais regardé le dessin animé tous les dimanches matin, c'était le rendez-vous immanquable). 

Sans attentes quelconques ou véritable appréhension, j'allais donc découvrir ce nouvel épisode de manière assez détachée et paisible puisqu'on le sait bien il s'agit d'un divertissement avant tout. 

Et justement, je suis sortie de la salle comme j'y étais entrée, égale à moi-même, contente et pourtant pas non plus satisfaite à 100%.

Parce que certes le cinéma de divertissement est comme son nom l'indique un cinéma fait pour divertir le public, toutefois avec une production pareille et un casting de la sorte, on s'attend à du très grand spectacle. 

À mon humble avis, le film oscille entre blockbuster et film qui se veut "différent", tels les mutants de l'histoire. Ce conflit interne donne par conséquent lieu à des approximations aussi bien scénaristiques que visuelles. Ainsi les champ contre champ habituels et lassants des films du genre s'enchainent sauf que cette fois-ci on est sur une suite de gros plans voir très gros plans assez déstabilisants et malvenus. 

Sans parler non plus du fait qu'une fois de plus, si le personnage féminin est perturbé c'est à cause d'un homme (comme si le monde des femmes tournaient TOUJOURS autour d'eux?!). Enfin bon...

Les séquences d'action restent néanmoins très satisfaisantes et j'ai passé un plutôt bon moment où j'ai essayé, tant bien que mal, de lâcher prise et ne pas me poser trop de questions.

13/06/19 : Donnie Darko de Richard Kelly (2001).

À l'occasion de sa ressortie en France en juillet, je suis allée voir Donnie Darko au MK2 Bibliothèque lors d'une séance en présence du réalisateur.

Dans la salle il y avait une majorité de fans mais il y avait aussi des personnes comme moi qui n'avaient jamais vu le film et ignoraient même ce dont il parlait. 

Désormais devenu un classique, ce premier long-métrage de Richard Kelly n'avait pas fait l'unanimité en 2001 puisque jugé trop étrange et inqualifiable. 

Personnellement, je ne savais absolument pas à quoi m'attendre étant donné que je n'avais pas regardé la bande-annonce ni même lu le synopsis du film. Avec du recul, je pense d'ailleurs que j'ai bien fait parce que je ne suis pas certaine que cela m'aurait vraiment donné envie.

Il ne m'est pas aisé de trouver les mots pour décrire Donnie Darko mais ce que je peux affirmer c'est que j'ai adoré l'atmosphère ainsi que les musiques qui sont toutes géniales et le casting qui est incroyable (c'est grâce à ce film que Jake Gyllenhaal a été révélé). J'ai énormément aimé la garde-robe de Drew Barrymore aussi hahaha. 

Mélangeant le fantastique et l'horreur en passant par le teen movie, ce film est hors-norme et fait partie de ceux qui sont sujets à de nombreuses interprétations au vue de leur complexité. 

Maintenant que je l'ai vu, je comprends tout à fait pourquoi il est devenu un tel phénomène et pourquoi tant de gens lui voue un culte. Imagination, rêve? Il n'y a pas de véritables réponses et c'est sûrement cela qui fascine. 

À voir! 


Voici donc pour la deuxième partie des films que j'ai vu le mois précédent. J'espère que cela vous a plu! Je vous embrasse et vous retrouve prochainement.

2 commentaires:

  1. Super article ! J'ai très hâte de voir Parasite et Le Daim m'intrigue beaucoup :)
    Je n'avais jamais entendu parler de The Lighthouse mais ton avis m'a donné envie de l'ajouter à ma liste ! Team Robert également, mais sans moustache hahaha♥
    Enfin, j'ai vu Donnie Darko deux fois, la première fois quand j'avais 14-15 ans et la seconde tout récemment. Ce film est déconcertant ; il m'avait beaucoup marquée et je dois dire qu'il me touche particulièrement. Je ne savais pas que des personnes lui vouaient un culte haha !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis contente de t'avoir donné envie de voir The Lighthouse! J'ai hâte qu'il sorte en salles pour que tu puisses le découvrir à ton tour (en espérant qu'il te plaise) :D

      Déconcertant c'est bien l'adjectif pour qualifier Donnie Darko. Oui c'était assez impressionnant de voir tous ces fans dans la salle : ils avaient des questions hyper développées à poser au réalisateur haha ^^

      Supprimer