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mercredi 3 juillet 2019

Cinema | Movies I've seen #33 (June 2019) Part 1

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Aujourd'hui je partage avec vous la première partie des films que j'ai vu au mois de juin.

Au programme : 4 films américains. 1 film français, 1 film italien et 1 film britanno-américain.

01/06/19 : Le Bon Gros Géant de Steven Spielberg (2016). 

J'avais raté ce film au cinéma parce qu'il était sorti en plein milieu de l'été et après je n'avais pas vraiment cherché à le voir parce qu'il n'avait pas eu d'excellentes critiques. 

Adapté d'un livre du même nom de Roald Dahl en 1982, Le BGG est le dernier scénario écrit par Melissa Mathison (scénariste d'E.T.), décédée en 2015. Le long-métrage lui ai d'ailleurs dédié. 

À l'origine, le film remonte à 1991 et Robin Williams devait jouer le rôle-titre. La technique CGI n'étant pas encore suffisamment développée, le projet ne s'était pas concrétisé. Entre temps, une première adaptation réalisée Brian Cosgrove est sortie en 1989. 

Honnêtement j'ai passé un sympathique moment devant ce film et cela m'a rappelé comme j'aimais lire les romans de Roald Dahl quand j'étais petite. 

Un géant gentil qui se balade la nuit pour voler des rêves je trouve ça fascinant et plutôt touchant surtout quand c'est mis en scène par le grand Spielberg. 

Beaucoup ont trouvé l'interprétation de Ruby Barnhill (qui joue Sophie, l'héroïne) ratée. De mon point de vue, il m'a semblé qu'elle était totalement adéquate et je ne me suis pas lassée une seconde d'écouter son accent anglais! Quant à Mark Rylance en BGG, il est tout simplement parfait. À la fois maladroit et sage, il m'a tout de suite plu. 

Ce n'est certes pas l'oeuvre la plus marquante de la carrière du réalisateur, cependant on appréciera l'univers créé, la maitrise des effets spéciaux et les jeux de lumière imaginés par Janusz Kamiński (le chef opérateur du film). 


02/06/19 : Les Aventures de Spirou et Fantasio d'Alexandre Coffre (2018).

Pour continuer sans le faire exprès dans un type de films plutôt régressif, j'ai choisi de regarder ce film. 

À dire la vérité, je n'ai jamais lu la bande-dessinée franco-belge et j'ai donc découvert l'univers de Spirou en regardant cette adaptation cinématographique. 

La raison majeure pour laquelle j'ai été attirée par Les Aventures de Spirou et Fantasio c'est tout simplement la présence du duo d'acteurs Thomas Soliveres et Alex Lutz que j'aime tous les deux énormément. 

N'ayant pas lu la bande-dessinée je suis incapable d'affirmer que leurs interprétations sont fidèles néanmoins j'ai trouvé que les deux acteurs étaient bons dans leurs rôles et leur complicité est comunicatrice.

Pour ce qui est du reste du casting j'ai été moins convaincue et je pense que cela est majoritairement dû au fait que les seconds rôles ont été particulièrement mal écrits. 

Justement pour parler du scénario, j'ai trouvé qu'il était d'une pauvreté à vous faire pâlir d'honte. Le summum est atteint avec l'épisode qui a lieu dans le désert où Fantasio se retrouve à boire le jus des excréments de dromadaires. À part être révoltante et humiliante pour ceux qui l'ont écrite, cette séquence n'est absolument pas drôle et m'a laissée de marbre. 

Il y a deux éléments du film que j'ai bien aimé malgré tout : les costumes et les décors qui ont été conçus avec soin et qui permettent de nous plonger dans un univers un peu différent de ce qu'on a l'habitude de voir.

Toutefois, je trouve regrettable qu'un film avec un tel budget n'arrive pas à être plus achevé, intéressant. Où sont passés les génies français de la comédie? 

03/06/19 : Piranhas / La Paranza dei Bambini de Claudio Giovannesi.

Adapté d'un roman de Roberto Saviano (auteur notamment de Gomorra), Piranhas se déroule à Naples et s'intéresse à une bande d'adolescents qui cherchent par tous les moyens à se faire une place, à gagner leur vie pour aider leur famille dans le besoin. 

J'ai eu la chance de voir ce film en avant-première en présence du réalisateur et du compositeur une semaine avant sa sortie et leur intervention à la fin du film m'a éclaircie sur le film et mon ressenti. 

Ainsi j'ai appris que tous les garçons qui forment la bande d'amis n'avaient jamais joué avant ce film et qu'ils avaient été repérés dans les rues, les bars, les lieux de rencontres populaires de Naples. S'ils n'ont jamais vécu ce qui arrive aux personnages qu'ils interprètent, ils connaissent ou ont entendu parlé de cas pareils. 

La force du film c'est justement eux et le fait d'avoir décidé d'adopter le point de vue de personnes presque adultes mais encore enfants. Leur statut "entre-deux" montre combien cette période de la vie (l'adolescence) peut être un tournant décisif tout comme une phase de doutes et de décisions importante.

Entre réalité et fiction, on sent que le réalisateur sait de quoi il parle et fait en sorte de nous montrer,  nous informer et même nous enseigner en quelque sorte ce qu'est le quotidien dans le Sud de l'Italie.

Il y a de la tension, il y a de la violence, il y a de l'amitié, de l'amour un peu aussi et il y a de la justesse surtout. 

04/06/19 : Aladdin de Guy Ritchie.

Je ne suis pas une fan absolue des films d'animation Disney comme peuvent l'être certaines personnes. J'ai grandi avec, évidemment et j'ai passé des heures à rembobiner mes cassettes pleine d'enthousiasme. 

Comme La belle et la bête de Bill Condon dont je vous avais parlé en juin 2017, Aladdin de Guy Ritchie est ce qu'on appelle une version live du film ou en d'autres termes l'adaptation en prises de vues réelles du film homonyme de 1992. 

Je n'avais pas Aladdin en VHS chez moi quand j'étais petite alors je ne l'ai découvert que tardivement chez des amis quand j'avais 19 ans il me semble. Si je vous précise cela c'est pour vous spécifier qu'Aladdin n'est pas un héros avec lequel j'ai grandi et qu'il ne représentait donc pas une importance majeure dans mon enfance.

Malgré cela, j'avais quelques attentes par rapport à ce film. Tout d'abord parce que j'adore les comédies musicales et d'autre part parce que la bande-annonce vendait du rêve. 

Malheureusement, le charme n'a absolument pas opéré. Je crois même que cela faisait longtemps que je n'avais pas autant été agacée par un film. 

Ce qui m'a le plus énervée c'est sûrement la mise en scène que j'ai trouvé d'une pauvreté absolue. Presque entièrement tourné sur fond vert, Aladdin ne possède aucune profondeur. Tout est superficiel, faux et il m'a été impossible de passer outre. Je ne voyais pas des décors, je voyais des aplats de couleurs numériques hideux et ça me donnait presque envie de vomir.

Ma plus grosse déception reste sûrement les numéros musicaux puisqu'en plus d'être lamentablement filmés, ils semblent dépourvus du moindre sens (sans parler des chansons qu'ils ont ajouté qui sont NULLISSIMES). J'ai eu l'impression que toutes les chansons étaient bâclées et anecdotiques. La pire séquence reste "Ce rêve bleu" qui m'a fait pleurer de frustration (en deux mots : on ne voit rien, on ne sait pas ce qui se passe, ça dure une seconde). 

Le casting n'est pas trop mal bien que j'ai eu plus d'empathie pour les personnages du film d'animation que les acteurs du film en prises de vues réelles. Ce qui montre une fois de plus que l'animation est un genre sous-évalué. 

Si j'avais adoré La Belle et la Bête de Bill Condon, cet Aladdin par Guy Ritchie m'a été pénible à regarder. Comme quoi il n'est pas donné à n'importe qui de réussir une comédie musicale!

Sur ces mots, je finirai par dire que je trouve cela honteux d'investir autant d'argent pour faire des films comme celui-là. Cela reste mon avis et cela n'engage que moi haha 

06/06/19 : Rocketman de Dexter Fletcher.

Quand j'ai appris qu'un biopic sur Elton John allait sortir j'ai tout de suite été intriguée. Tout d'abord parce que je ne crois pas avoir déjà vu un biopic sur un artiste encore vivant et d'autre part parce que c'est Taron Egerton qui a été choisi pour interpréter le rôle principal. 

Il faut savoir que ce projet a mis plus de 10 ans à voir le jour et c'est de la volonté du chanteur lui-même que l'idée est venue. En effet, Sir Elton John a eu envie de transposer l'esprit d'un de ses shows à Las Vegas dans un film et c'est ainsi que Rocketman est né.

Pour écrire le scénario il a fait appel à Lee Hall qui est le scénariste de Billy Elliot de Stephen Daldry, film qu'Elton John avait découvert à Cannes en 2000 et qui lui avait permis de faire la connaissance de Jamie Bell qui y tenait le rôle titre. 

Quant au producteur, le célèbre chanteur britannique s'est adressé à Matthew Vaughn qui avait produit Kingsman : Le cercle d'or dans lequel Elton John avait fait une apparition et dont l'acteur principal était Taron Egerton. C'est ainsi que tout s'est fait au fur et à mesure.

Le résultat : un film qui m'a divertie et qui m'en a appris davantage sur l'artiste. 

Ce que j'ai particulièrement apprécié c'est que ce biopic est une comédie musicale et non pas juste un film musical comme Bohemian Rhapsody (auquel Dexter Fletcher a participé mais n'a pas été crédité en tant que réalisateur). Il y a donc de vrais numéros dansés et c'est Taron Egerton qui chante toutes les chansons avec sa voix et non en playback.

Un peu comme Mamma Mia, les morceaux sont utilisés pour illustrer la vie du chanteur et s'incluent donc dans la narration. On apprend ainsi par les passages chantés ce que traverse le protagoniste et les paroles des chansons prennent sens. 

Si la structure est assez classique et qu'il n'y a rien de vraiment original, j'ai nettement préféré Rocketman à Bohemian Rhapsody qui m'avait franchement déçue. Il y a une part donnée à l'imagination et une certaine liberté qui m'ont plu et j'ai trouvé la mise en scène plus recherchée, aboutie. 

J'ai adoré découvrir la relation amicale entre Elton John et son parolier Bernie Taupin - dont j'ignorais l'existence avant d'avoir vu le film -. D'autant plus que l'alchimie entre Taron Egerton et Jamie Bell fonctionne dès leur première scène ensemble.

Enfin, le film ne s'adresse pas qu'aux fans, au contraire! Peut-être poussera-t-il même le public à découvrir ou re-découvrir la discographie du chanteur?




06/06/19 : John Wick de Chad Stahelski et David Leitch (2014).

En passant par la Fnac, je suis tombée sur les DVDs de John Wick et, comme le troisième volet était en salles, je me suis dit que c'était peut-être l'occasion de découvrir cette saga. 

Je me suis donc, par amour pour Keanu Reeves, laissée tenter par ce premier long-métrage réalisé par deux cascadeurs désireux de donner la part belle aux sports de combat comme le judo et le jiujitsu. 

En quelques mots je dirais que je suis rapidement rentrée dans l'univers du film et je n'ai, à mon plus grand étonnement, pas vu le temps passer (il faut dire que le film ne dure qu'1h40). 

Je ne connaissais rien du pitch et j'ai tout de suite été amusée par cette idée de vengeance un peu absurde et démesurée (après le meurtre de son chien et le vol de sa voiture, John Wick décide de tuer tous les hommes qui se trouvent sur son chemin).

Si j'ai détesté la musique qui m'a donné mal à la tête, j'ai bien aimé les décors et en particulier l'idée du Continental qui est un hôtel luxueux où les criminels se rencontrent pour se faire des contacts et conclurent des contrats. Un peu comme la Suisse, c'est un terrain neutre où tous crimes est interdit. 

Au final, ce qui fonctionne c'est que le film ne se prend pas pour ce qu'il n'est pas. C'est-à-dire qu'il n'essaye pas d'être autre chose qu'un film d'action. 

Quand on se met donc dans la tête qu'on n'est pas en train de voir une oeuvre philosophique aux métaphores et péripéties incroyables, on passe donc un bon moment. Et honnêtement, Keanu Reeves est carrément sensationnel (et quel plaisir pour mes yeux).

07/06/19 : John Wick 2 de Chad Stahelski (2017). 

Après avoir fait face à la mafia russe, John Wick se venge contre la mafia italienne. C'est cliché mais ça nous est égal parce que comme je le disais juste avant, il s'agit d'un film d'action sans prétention, d'un film qu'on regarde pour les cascades et pour les combats armés ou non. 

Dans ce second opus, il y a encore plus d'action, encore plus de morts et de tension et cela commence directement par le début du film avec un John Wick assaillit par des tueurs impitoyables ainsi que des voitures qui lui foncent dessus. 

Je ne sais pas si c'est parce que cette suite se déroule en partie à Rome que j'ai encore plus aimé que le premier film néanmoins, j'ai été fascinée par l'utilisation des décors naturels et la mise en valeur de la capitale d'Italie grâce à une photographie impressionnante et aiguisée. 


Voici donc pour ce premier article cinéma concernant les films que j'ai vu au mois de juin. J'espère que cela vous a plu et vous retrouve prochainement!


2 commentaires:

  1. J'avoue que je ne me retrouve pas trop dans cette sélection (John Wick ça me tente vraiment pas et les comédies musicales non plus :p), à part avec Piranha, film pour lequel j'ai eu un énorme coup de cœur ! Je suis contente que tu m'en aies appris plus sur le casting, cela apporte une dimension plus forte au film, surtout que j'ai trouvé le jeu d'acteur brillant !

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  2. Je comprends tout à fait que tu ne te retrouve pas vraiment dans cette sélection haha ^^

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