Cinema | Movies I've seen #28 (January 2019) Part 3

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Aujourd'hui, je vous parle des films que j'ai vu du 18 au 24 janvier.

Au programme : 2 films français, 1 film américain, 1 documentaire japonais, 1 film américano-britannique et 1 film suédois. 

18/01/19 : Doubles vies d'Olivier Assayas. Les deux autres films que j'ai vu du même réalisateur Sils Maria (2014) et Personal Shopper (2016) ne m'avaient pas vraiment convaincue. Toutefois, la bande-annonce de Doubles vies m'a intriguée et j'avoue que si je suis allée le voir c'était surtout pour Vincent Macaigne. Malheureusement, comme l'expression le dit si bien "jamais deux sans trois" et encore une fois, je n'ai pas vraiment aimé ce film. J'en déduis donc que le cinéma d'Olivier Assayas n'ai pas celui qui me touche... Des trois oeuvres que j'ai vu de lui, c'est cette dernière que j'ai le plus appréciée. Selon moi, l'ensemble est une sorte d'entre deux et il est difficile de s'attacher au moindre personnage tant ils sont antipathiques (à part le personnage de Vincent et je ne dis pas ça parce que je l'aime). Grosse déception...

18/01/19 : In the air de Jason Reitman (2009). J'avais envie de voir un film pas prise de tête (comme celui que j'avais vu le matin même cf. critique précédente) et heureusement Netflix regorge de bonnes comédies. Comme je vous l'avais dit dans un précédent article où je vous parlais de son dernier film en date (Tully), Jason Reitman est un réalisateur dont j'aime le travail; je m'attendais donc à passer un bon moment. In the air est son troisième long-métrage et je dois dire que j'ai passé un bon moment à le découvrir. George Clooney est plus charmant que jamais dans un rôle qui semble avoir été écrit pour lui, Vera Farmiga est envoûtante à souhait et Anna Kendrick, dont je ne suis normalement pas une grande fan, est plutôt charmante. Le montage est très réussi et le scénario bien écrit. Personnellement ça m'a donné envie de prendre l'avion sur un coup de tête (si j'avais l'argent, je l'aurais fait haha). 

20/01/19 : Never-ending man de Kaku Arakawa (2016). Les films de mon enfance ce sont ceux d'Hayao Miyazaki. J'ai grandi avec et cela a toujours été une tradition familiale d'aller découvrir ses films au cinéma quand ils sortaient en France. Quand j'ai vu qu'un documentaire était consacré à l'homme qui m'a fait rêvé plus d'une fois, j'étais obligée d'aller le voir. Si la qualité cinématographique de ce documentaire est assez mauvaise, certaines images réussissent à capter des moments du quotidien du réalisateur qui sont de vraies petites pépites pour les aficionados. On découvre un vieil homme obsédé par le temps qui passe, la mort, mais surtout un génie drôle sans le vouloir, passionné et dévoué corps et âme à son travail. "Que de tracas, que de tracas" c'est la phrase le plus prononcée par le maitre et cela résume bien son état d'esprit hahaha

22/01/19 : Colette de Wash Westmoreland. Je suis de celles qui ne trouve pas Keira Knightley antipathique (je sais que c'est le cas pour beaucoup de personnes). Quand j'ai vu qu'un film d'époque  (vive les costumes et les décors) sortait en salles avec elle, j'ai tout de suite voulu le voir. Bien que je n'ai jamais lu de livres de Colette, je savais que c'était une figure emblématique de la littérature française et je me suis dis que ce film allait sûrement m'apprendre à mieux la connaître. Malgré son classicisme en termes de mise en scène j'ai passé un agréable moment et surtout : ce biopic m'a terriblement donné envie de m'intéresser à l'oeuvre de cette romancière aux multiples facettes. Mon seul petit regret c'est que le film ne soit pas français (parce que dans ma logique, un film qui parle d'une figure française devrait être en français), je pense que si cela m'a "gênée" c'est tout simplement parce que le film est en anglais mais que lorsqu'elle écrit sur du papier c'est en français (ce qui pour le coup n'est pas du tout logique ou c'est peut-être juste moi qui pinaille).

22/01/19 : Border d'Ali Abbasi. Il me tardait de découvrir ce film pour plusieurs raisons : sa nationalité (le réalisateur est irano-suédois) et son scénario en particulier. Parce que le cinéma est l'un des meilleurs moyens artistiques permettant aux auteurs de provoquer des émotions, de nous faire réagir, de nous marquer en bien ou en mal, Border s'inscrit dans la lignée des films qui ne laisse pas  ses spectateurs indifférents. Je n'ai pas envie de vous parler plus que ça de l'histoire pour ne pas vous gâcher la surprise. En tout cas, si vous êtes curieux d'un cinéma différent qui mélange les genres (thriller, conte fantastique, romance), vous ne serez pas déçus. Enfin, les acteurs sont tout aussi magiques que les personnages qu'ils interprètent. 

24/01/19 : Une jeunesse dorée d'Eva Ionesco. J'ai été extrêmement déçue par ce film. Au bout de dix minutes déjà j'avais envie de m'enfuir de la salle et puis j'ai résisté jusqu'au bout parce que ce n'est pas ma philosophie de ne pas voir un film jusqu'à la fin. J'ai trouvé qu'ils jouaient tous très mal (à l'exception peut-être de Melvil Poupaud et Isabelle Huppert et encore...), le scénario était assez inintéressant : ça commence comme ça finit. Enfin bref, vous l'aurez compris : je n'ai pas aimé.

Voilà donc pour cette troisième partie des films que j'ai vu au mois de janvier. La suite et la fin la semaine prochaine! Je vous embrasse et vous souhaite une bonne soirée.