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mercredi 7 novembre 2018

Cinema | Movies I've seen #23 (August 2018) Part 2

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Voici la suite de mes avis sur les films que j'ai vu au mois d'août. Si vous n'avez pas lu la première partie, je vous invite donc à cliquer sur le lien suivant >> ici << 

15/08/18 : Gosford Park de Robert Altman (2001). Je suis encore très loin d'avoir vu toute la filmographie de Robert Altman mais je dois dire que j'aime beaucoup ses films choraux pour lesquels il s'est d'ailleurs fait connaître. J'ai bien aimé Gosford Park, cela m'a fait pensé à Downton Abbey ou encore Upstairs Downstairs qui sont toutes deux des séries britanniques parlant d'une famille très riche et de leurs domestiques. Ici on est dans la même ambiance et le casting est incroyable. Si vous aimez les histoires à la Cluedo et les huis clos, je pense que ce film vous plaira! À voir en fin d'après-midi avec une tasse de thé et des biscuits pour un confort maximal.

15/08/18 : Les brasiers de la colère de Scott Cooper (2013). Je vous l'ai déjà dit précédemment, à chaque fois que je me rends à la Fnac j'ai du mal à résister à l'offre "5 dvds pour 30€". Parfois, il m'arrive de ne pas forcément trouver cinq films que j'ai vu alors j'en achète un par hasard. C'était le cas avec ce film. Je ne l'avais pas vu et si je l'ai acheté c'est parce que le casting m'a immédiatement attirée. Normalement c'est le genre de film que je n'aime pas vraiment mais une fois de plus, j'ai été totalement charmée par Christian Bale et Woody Harrelson qui sont deux acteurs que j'adore. C'est beau de voir Christian Bale dans ce rôle de fils, de frère, d'amant qui fait de son mieux pour vivre une vie décente mais à qui arrive une série d'évènements désastreux qui l'empêchent d'être heureux et serein. C'est génial aussi de voir Woody Harrelson dans ce rôle de super méchant qui fait bien peur avec ses bagues, sa boucle d'oreille et sa sucette. Je pourrais vous parler de Willem Dafoe qui est aussi étonnant par son look que par son rôle d'homme corrompu quoique profondément gentil. J'ai été un tout petit peu déçue par Casey Affleck que je n'ai pas forcément trouvée crédible dans ce rôle. Mis à part les acteurs, la photographie du film est très soignée et il y a quelques plans d'une beauté incroyable. En résumé : j'ai vraiment bien aimé! 

15/08/18 : Coup de coeur de Francis Ford Coppola (1982). Cela faisait un moment que je voulais voir ce film et je n'ai pas été déçue! J'ai été très très surprise par la mise en scène et l'histoire surtout : en effet, on est très loin de la saga du Parrain ou encore d'Apocalypse Now. Sans mauvais jeux de mots, j'ai eu un coup de coeur pour Coup de coeur haha. Avec cette musique de Tom Waits qui apporte une ambiance toujours très particulière (cf. Night on Earth de Jim Jarmusch) et cette lumière plus colorée tu meurs de Vittorio Storaro, le film est plutôt unique en son genre. Aussi, j'ai trouvé l'ensemble très créatif et même si on sent que c'est un film des années 80, la liberté de création qui s'en dégage m'a fait rêver. En bref, j'ai été totalement séduite! Il faut savoir que ce projet a été un désastre financier pour le réalisateur et un échec commercial cuisant. En effet, il voulait révolutionner l'art de faire du cinéma en filmant avec une multitude de caméras comme pour des directs à la télévision sauf que son chef opérateur (le fameux Storaro) ne savait pas comment éclairer pour autant de caméras à la fois. De plus, Coppola avait fait construire une rue entière de Las Vegas en studio pour pouvoir réaliser son film comme il le désirait ce qui a explosé le budget. Enfin bref, la cata en termes d'argent. Au final, ce qui compte au cinéma c'est le résultat et personnellement j'ai totalement adhéré. 
16/08/18 : Jeux d'été d'Ingmar Bergman (1951). Le premier film que j'ai vu de Bergman c'était celui-là. J'ai tout de suite été en admiration totale de sa façon de filmer ses acteurs. Cet homme avait un don pour les mettre en valeur et parfaitement composer ses cadres. J'ai été moins emballée par le scénario cependant il y avait quelques belles idées. Je pense par contre que c'était un bon choix de commencer par voir cette oeuvre puisqu'on retrouve tous les thèmes chers au cinéaste et beaucoup de ses obsessions qu'on retrouvera dans la suite de sa filmographie. Si vous aimez la danse et les flashbacks, vous serez servis! 
16/08/18 : Ce monde à part de Vincent Sherman (1959). Quand on regarde ce film on ne peut pas s'empêcher de se dire que Paul Newman c'était vraiment un acteur bourré de charisme. Dans Ce monde à part, il interprète le rôle d'un jeune avocat qui en veut. Face aux injustices, il ne va cesser de se battre pour être accepté dans un milieu qui veut l'écarter à tout prix. C'est donc sa carrière  qu'on suit essentiellement mais sur un fond d'histoire d'amour faut pas déconner haha. C'est ce que j'appelle un film efficace. 

17/08/18 : Adolphe de Benoît Jacquot (2002). Qu'elle interprète le rôle de la fille de Victor Hugo dans La vie d'Adèle H. de François Truffaut, une jeune femme sensuelle dans L'été meurtrier de Jean Becker, une sculptrice meurtrie dans Camille Claudel de Bruno Nuytten, ou encore la femme de Christophe Lambert dans Subway de Luc Besson : Isabelle Adjani me fascine. Je n'ai pas encore vu l'intégralité des films dans lesquels elle a joué cependant il est clair et net que c'est une actrice que je trouve divine. Malgré sa beauté aveuglante dans Adolphe, le film m'a énormément déçue. L'histoire est assez simple, une femme, mère de famille, tombe follement amoureuse d'un jeune homme de 10 ans de moins qu'elle. Au début elle lui résiste mais très vite il lui dévoile son amour et elle sacrifie tout pour être avec lui. Malheureusement à partir du moment où elle cède à la tentation, il se lasse peu à peu de leur passion. Avec un scénario pareil, impossible de ne pas penser à Chéri de Stephen Frears ou encore Mademoiselle de Joncquières d'Emmanuel Mouret dont je vous parlais dans mon article cinéma précédent. Si Adolphe partait d'une bonne intention (je viens de revoir la bande-annonce et ça m'a presque donné envie de le revoir) il souffre d'une réalisation un peu vieillotte que je n'ai pas trouvé à mon goût. J'ai eu beaucoup de mal avec Jean Yanne notamment, ce qui ne m'a pas aidé à comprendre pourquoi le personnage féminin décide de tout laisser tomber pour lui. Bref, je n'ai pas vraiment aimé...

17/08/18 : Philadelphia de Jonathan Demme (1993). Je vous en avais déjà parlé sur le blog au mois de septembre 2017 : tous les films qui parlent de la maladie du SIDA m'intéressent. Je ne sais pas pourquoi mais cela a toujours été le cas. Jonathan Demme c'est le réalisateur du fameux Silence des agneaux et Tom Hanks c'est Tom Hanks. Ce que je veux dire avec ma phrase précédente c'est que je n'avais pas vraiment de doutes vis-à-vis de la réussite de ce film. Face au fabuleux Tom, toujours juste dans ses rôles, il y a Denzel Washington qui lui aussi est exceptionnel dans ce rôle d'avocat qu'on aime d'abord détester puis admirer. Si vous aimez les histoires de procès, de justice, d'amitié, je pense que ce film saura vous combler. 


18/08/18 : L'Arnaque de George Roy Hill (1973). Un autre film avec Paul Newman mais cette fois-ci il est plus âgé et il est face à un Robert Redford qui lui vole un peu la vedette (je dis bien un peu parce que le charisme de Paul Newman est difficile à égaler). J'ai vraiment passé un bon moment devant ce film : le scénario est très bien écrit, la mise en scène maitrisée, le montage rythmé. Si vous aimez les histoires d'escrocs et les répliques cinglantes vous n'allez pas être déçus! 

19/08/18 : La piscine de Jacques Deray (1969). S'il y a bien un film que j'ai aimé découvrir au mois d'août c'était celui-là. En effet, cela faisait des années que je me le gardais de côté comme un trésor que je n'osais pas déterrer. Je me disais toujours qu'il fallait que je le regarde en été (à cause du titre vous comprenez). C'est maintenant chose faite et j'en suis très heureuse! Le couple Romy Schneider et Alain Delon fait des étincelles et je crois que je n'ai jamais autant bavé devant mon écran : les gros plans et la fluidité générale de la mise en scène ne font que mettre en valeur les corps des acteurs et on ressent totalement ce que vivent les personnages (l'envie, la passion, la chaleur, la jalousie). On est dans la séduction mais on est aussi dans une histoire morbide. Parce que oui, il y a un mort dans ce film et cela a d'ailleurs certaines conséquences (forcément). Ce côté "affaire policière" du scénario m'a beaucoup moins enchantée que le reste je l'avoue. Honnêtement, une piscine, Delon et Romy ça m'aurait largement suffit!

19/08/18 : Frantic de Roman Polanski (1988). Je ne vais pas être très longue pour parler de ce film. J'ai trouvé ça très très moyen. Le scénario n'est pas hyper intéressant, la mise en scène est datée, Emmanuelle Seigner est plutôt insupportable, Harrison Ford fait du Harrison Ford et on le sent même un peu perdu dans ce rôle de mari à la recherche de sa femme kidnappée. En bref, c'est pas folichon. Le pire reste sûrement la fin...


20/08/18 : Et vogue le navire... de Federico Fellini (1983). C'est un film très étrange et assez soporifique je ne vais pas vous le cacher. CEPENDANT! C'est aussi une véritable caverne d'Ali baba et c'est toujours comme ça quand je vois un film de Fellini : je me dis que tout le monde s'est inspiré de lui et qu'il a presque tout inventé. Son univers était tellement riche et ses idées tellement folles c'est véritablement passionnant de prendre le temps de tout regarder en détails. Personnellement son cinéma me donne envie de créer et de m'amuser comme lui à imaginer des personnages plus farfelus les uns que les autres et des décors incroyables avec des lumières hyper travaillées et absolument pas naturelles. En résumé : le scénario ne m'a pas transportée mais la réalisation / direction artistique m'a  totalement ravie.
20/08/18 : Je l'aimais de Zabou Breitman (2009). Le voilà mon coup de coeur absolu du mois. Un film français réalisé par une femme (je n'ai pas fait exprès je vous promets). Je l'aimais c'est tout ce que j'aime au cinéma. Un scénario bien écrit, une réalisation au service de l'histoire et des acteurs merveilleux : tout est juste, tout m'a touché en plein coeur. J'ai pleuré des larmes et des larmes, je me suis sentie trahie, j'ai été envahie par la colère, j'ai été blessée, je suis tombée amoureuse... Quand un film vous fait cet effet là, c'est que généralement il est plutôt réussi. Après chacun ses goûts et c'est vrai que j'ai tendance à être plus émue par les films qui parlent d'amour, de couple (je suis une grande romantique c'est pas de ma faute) alors je ne suis peut-être pas complètement objective. En tout cas, je vous le conseille vivement et si vous ne l'aimez pas et bien nous n'avons pas les mêmes valeurs haha ^^

21/08/18 : Nostalghia d'Andreï Tarkovski (1983). Tarkovski en Italie ça donne Nostalghia. Pas convaincue je suis (je parle en mode Yoda je ne sais pas pourquoi, la fatigue peut-être). Le cinéma du réalisateur russe n'est pas connu pour être particulièrement joyeux mais alors là on est dans une dépression profonde et tenace, la dépression d'un personnage principal poète totalement perdu. Oui... Et bien ça m'a bien mis le moral à zéro. Malgré la beauté incontestable de la photographie, cela n'a pas suffit à me plaire. 

21/08/18 : Under the skin de Jonathan Glazer (2014). Je redoutais de voir ce film et c'est d'ailleurs pour cela que je ne l'avais pas vu quand il était en salles. Je vais être brève : je n'ai pas aimé. L'expérience n'est pas inintéressante toutefois l'ensemble m'a déplu. Alors oui ils ont filmé ça à la GoPro, en caméra cachée etc... n'empêche que cela donne une photo qui est absolument horrible et qui m'a donné mal aux yeux. On ne comprend rien et honnêtement je ne sais même pas s'il y a vraiment quelque chose à comprendre tant le scénario est inintéressant selon moi. Je m'attendais à une claque (agréable ou désagréable) et je me suis retrouvée avec un objet non identifiable, laid et carrément ennuyeux. Voilà c'est dit! À bientôt haha ^^


22/08/18 : Monika d'Ingmar Bergman (1953). Deuxième film du réalisateur suédois que je voyais de ma vie et je dois dire que le charme a opéré à moitié. J'ai eu énormément de mal avec Monika, personnage principal qui donne d'ailleurs son titre au film. Pourquoi? Tout simplement parce qu'elle est agaçante à souhait, elle ne fait que se plaindre et veut "le beurre et l'argent du beurre". Éternelle insatisfaite, digne d'une Emma Bovary, Monika est tout ce que je déteste chez une femme : manipulatrice et capricieuse. À part elle, le film reste bien réalisé et la photographie est tout aussi réussie que Jeux d'été. Néanmoins j'ai préféré Jeux d'été.

Voilà donc pour cette deuxième partie des films que j'ai vu au mois d'août. C'est peut-être un peu déroutant parce que la semaine dernière je partageais avec vous mon avis sur les films que j'ai vu au mois de septembre mais j'ai préféré faire comme cela pour me mettre moins la pression. Aussi, je trouvais ça plus judicieux de vous parler dans un premier temps de films qui sont encore à l'affiche  que de films qui ne sont plus au cinéma. Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire? Bref, j'espère que cet article vous a plu! La suite et la fin, la semaine prochaine.

Je vous embrasse et vais me préparer pour aller au cinéma justement. À vendredi pour un nouvel article mode!

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