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mercredi 17 octobre 2018

Cinema | Movies I've seen #23 (August 2018) Part 1

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Aujourd'hui je vous parle des films que j'ai vu au mois d'août. Comme j'en ai vu beaucoup (42) j'ai décidé de diviser l'article en trois parties pour que cela soit moins difficile et pénible à lire pour vous. J'espère que cette première partie vous plaira!

01/08/18 : Mission : Impossible - Fallout de Christopher McQuarrie. Je vous en parlais dans mon article cinéma précédent, j'ai décidé de revoir les Mission : Impossible avant de découvrir le dernier volet de la saga. Et... j'ai ADORÉ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film d'action aussi enivrant! Certes Tom Cruise n'est plus aussi jeune que dans le premier et on sent qu'il n'est plus aussi agile mais franchement, pour un homme de 56 ans, il gère de fou!! Bon maintenant je vais essayer d'utiliser des termes un peu moins "jeunes" pour parler plus sérieusement de ce film. Mission : Impossible - Fallout est réussi pour plusieurs raisons : la réalisation de Christopher McQuarrie (qui avait déjà réalisé en 2015 Mission : Impossible - Rogue Nation), la photographie de Rob Hardy, la musique trépidante de Lorne Balfe, le scénario et le casting (pas de grandes nouveautés à part Henry Cavill tout à fait convainquant). Pourquoi j'ai aimé? Parce que j'étais en immersion totale dans l'histoire, j'avais le coeur qui battait à mille à l'heure comme les personnages, j'avais l'impression de vivre tout en direct. En sortant de la salle c'était comme si j'avais couru un marathon tellement j'étais éreintée (peut-être que cela pourrait être une nouvelle technique pour faire du sport?). Le ton plus sombre qu'adopte le réalisateur fonctionne à la perfection et cela donne bizarrement une impression de "plus véridique". Et pourtant, les actions sont plus folles et invraisemblables que jamais comme par exemple: la course poursuite en hélicoptère (pour n'en citer qu'une) qui relève littéralement de l'impossible mais à laquelle on croit dur comme fer. Selon moi, c'est justement là que réside le secret et la magie de ce film. Plus c'est fou, plus c'est impossible, plus c'est captivant. Bon et puis, on ne va pas se le cacher plus longtemps, le fait que cela se passe majoritairement à Paris a un sacré impact sur le spectateur surtout pour les personnes qui y vivent et la connaissent bien. J'ai d'ailleurs été agréablement surprise par la presque parfaite cohérence des déplacements dans les rues parisiennes et cela m'a fasciné d'imaginer ce tournage démentiel dans la capitale. Enfin, le dynamisme du film m'a donné une telle pêche que d'en parler me donne encore le sourire! En y allant, je n'attendais rien en particulier et Tom (m')a tout donné. Je n'ai pas honte de le dire c'était jouissif et j'attends la suite avec impatiente! (Par contre ne me parler pas de cette affiche que je trouve abominable). 

02/08/18 : La ligne rouge de Terrence Malick (1998). Cela faisait des années que je devais voir ce film. J'aime ce réalisateur et j'aime les films de guerre : ce film ne pouvait que me plaire. Le charme n'a cependant pas totalement fait effet. Alors oui, la mise en scène de Malick est sublime. La nature,  toujourso mniprésente, est comme d'habitude complètement et parfaitement magnifiée. Ce qui m'a dérangé c'est sûrement le côté un peu trop moraliste à mon goût... Cela dit je le reverrai bien un jour parce qu'il est possible que je n'étais pas dans la bonne ambiance pour le voir une première fois, je ne sais pas... J'ai peut-être aussi été un peu déçue par la "non-exploitation" de ce casting aux acteurs incroyables.

03/08/18 : L'empire de la perfection de Julien Faraut. En novembre dernier, je vous parlais du film Borg McEnroe de Janus Metz dans mon article cinéma mensuel, film que j'avais beaucoup aimé et qui m'a justement donné envie d'en savoir un peu plus sur John McEnroe, célèbre tennisman américain des années 70-80. Ce documentaire français est une vraie belle surprise! J'y allais comme ça et dès les premières minutes j'ai tout de suite adhérer à l'angle adopté par le réalisateur. On apprend ainsi l'existence de films d'instruction, tutoriels animés pour apprendre à jouer au tennis qui avaient été fait à l'époque our aider les gens. Aujourd'hui ils paraissent complètement obsolètes mais ils ont le mérite de m'avoir fait énormément rire! L'analyse du caractère capricieux et colérique de McEnroe est ultra intéressante et  elle n'a fait que renforcer ma fascination pour cet homme. Alors non, je ne vais sûrement pas prendre des cours de tennis pour autant, toutefois c'est une personnalité qui m'intrigue, m'impressionne et me touche. C'est donc un documentaire que je vous recommande chaudement!

04/08/18 : Le dernier vice-roi des Indes de Gurinder Chadha (2017). Quand un film t'en apprends un peu plus sur l'histoire c'est qu'il est réussi selon moi. C'est justement ce qui est arrivé quand j'ai regardé Le dernier vice-roi des Indes. Depuis que je suis petite je sais que ma mère est fascinée par l'Inde et mon rêve est de l'y emmener dans 2 ans pour ses 55 ans. Nous avons donc regardé ce film ensemble alors que nous étions à la campagne en Normandie et nous l'avons toutes les deux autant apprécié. Ici il est donc question de l'Inde, ce pays immense aux diverses religions, ce pays longtemps occupé par les Britanniques, ce pays qui aujourd'hui est l'un des plus peuplés de la Terre. Le point de vue de la réalisatrice indienne est très intéressant puisqu'elle s'intéresse aussi bien à ce dernier vice-roi mais notamment aux serviteurs qui veillent au confort des personnes dites "supérieures". Ce qu'on apprend c'est que l'Inde a connu le plus grand exode de l'humanité soit 14 millions de migrants sur la route dont 1 million de morts. C'est un film que j'ai trouvé d'autant plus touchant quand on connait un peu ce qui passe actuellement dans le monde. Aussi, j'ajoute que sa force réside dans son choix de ne pas insister sur qui a raison ou non. Les faits nous sont donnés et on comprend qu'il est important de connaître l'histoire pour ne plus commettre les mêmes erreurs. 

05/08/18 : Frankenweenie de Tim Burton (2012). Ce n'était pas tout à fait la saison pour le voir c'est vrai mais je me dis ça chaque année et au final j'oublie de le regarder à Halloween et je décale à chaque fois. Bref, j'ai enfin vu Frankenweenie et j'ai, sans grande surprise, beaucoup aimé. C'est efficace, c'est fidèle au maître, c'est plein d'humour, c'est du très beau travail d'animation et enfin c'est un très beau détournement du livre de Mary Shelley. Quand c'est si bien j'ai du mal à dire beaucoup de choses bizarrement. Alors merci Tim Burton, tout simplement!

05/08/18 : L'arrangement d'Elia Kazan (1969). Je vais être très brève à propos de ce film : j'ai détesté. Même si Kirk Douglas, Faye Dunaway et Deborah Kerr sont de très grands acteurs et qu'Elia Kazan est un bon réalisateur, L'arrangement est tout ce que je déteste au cinéma. C'était d'un ennui total et ni l'histoire ni les personnages ne m'ont intéressé. C'est bête parce que je l'ai acheté en dvd mais bon je ne pouvais pas savoir...

06/08/18 : Mamma Mia! Here we go again d'Ol Parker. C'était bien nul mais ça en était au final carrément charmant haha. On retrouve la joie de vivre du premier volet, apportée en partie par les chansons d'Abba mais aussi ce côté carpe diem, pas prise de tête (malgré des péripéties plus ou moins "dramatiques") et honnêtement ÇA FAIT DU BIEN! Alors oui, les fonds verts en abondance (la plupart du temps assez ratés), les costumes hideux (HIDEUX DE CHEZ HIDEUX VRAIMENT), le scénario pas franchement transcendant peuvent en repousser la majorité sauf que lorsqu'on accepte que c'est d'un kitch absolu et que c'est comme ça, le sourire s'installe petit à petit sur notre visage. C'est simple, une fois rentrée chez moi j'ai regardé le premier (oui je l'ai en dvd et tu peux me juger si tu veux ça m'est égal) et après j'ai chanté du ABBA pendant une semaine. Pour parler un peu des nouvelles têtes au casting, je dirais une fois de plus que Lily James est merveilleuse et plus épatante que jamais dans ce rôle de femme indépendante comme elle a l'habitude de jouer à la perfection. En plus de ces talents d'actrices, elle chante super bien et bouge plutôt bien aussi! Coup de coeur pour Jessica Keenan Wynn (qui joue Tanya jeune) et est absolument magnifique. Bon sinon énorme foutage de gueule quant au rôle de Meryl Streep dans cette suite (je ne spoilerais pas mais franchement c'est absurde). Enfin, l'apparition de Cher est très anecdotique mais immanquable tellement elle est nulle hahaha #méchante


07/08/18 : Une pluie sans fin de Dong Yue.

08/08/18 : Vierges de Keren Ben Rafael. J'ai adoré l'univers du film et tous les personnages sont très bien écrits. Joy Rieger, qui interprète le rôle principal, a vraiment un charme incroyable ainsi que Michael Aloni (dont les quelques pas de danse ne m'ont pas laissée indifférente). J'ai malheureusement été un peu déçue par la fin que j'ai trouvé très abrupte et maladroite. Toutefois l'ensemble m'a énormément plu et j'ai passé un très bon moment. Plein de poésie et d'humour, c'est un film que je vous recommande si vous voulez découvrir une culture différente et écouter aussi une langue très éloignée du français. 

08/08/18 : Mary Shelley de Haifaa Al-Mansour. Les deux gros points positifs de ce film sont : la photographie tout en clair-obsur avec un travail particulièrement remarquable sur l'obscurité et Elle Fanning, à la fois adorable et puissante, toujours aussi juste et crédible dans ce rôle qui lui va comme un gant. Toutefois, je n'ai pas été totalement convaincue par ce film. En effet j'ai trouvé que la musique était peut-être un peu trop lyrique par exemple. Aussi, bien que le film soit long, j'ai eu l'impression de ne pas complètement connaître l'histoire de Mary Shelley et son fameux Frankenstein. Je ne vais pas vous mentir, si vous avez envie de regarder une comédie ceci est loin d'être un film joyeux, au contraire on est plus sur du pas joyeux-joyeux. Un des vrais points positifs c'est que cela m'a donné envie d'écrire. 
10/08/18 : The Guilty de Gustav Möller. J'adore les huis clos et ce film est un parfait exemple du genre! C'est très astucieux, c'est magistralement construit et super bien mis en scène. Le travail sur le son est totalement réussi et nous plonge d'une ambiance anxiogène à souhait. Tout le film ne fait que monter en pression et toutes les révélations petit à petit sont parfaitement dosées. En voyant la bande-annonce j'avais eu peur que le film tourne un peu en rond et en fait pas du tout : on est happés jusqu'au bout. J'y étais avec deux amis et quand nous sommes sortis de la salle nous avons mis un moment avant de nous parler, tant le film nous avait retourné et mis dans un état si particulier. À voir absolument! 

12/08/18 : L'amour l'après-midi d'Eric Rohmer. Au lycée j'étais en Option Cinéma et en Terminale c'était même mon option lourde (coefficient 6). Pour le Bac, nous devions étudier trois films imposés dont Conte d'été d'Eric Rohmer. Afin de nous préparer et nous familiariser avec son travail nous avons donc regardé plusieurs des films du réalisateur et je les ai tous autant détesté les uns que les autres. Évidemment, à l'oral du Bac je suis tombée sur Conte d'été et, même si je m'en suis très bien sortie, je pense que je ne m'en remettrai jamais vraiment. Bref, je ne sais pas pourquoi mais un dimanche après-midi alors que j'étais chez mon père et qu'il faisait la sieste j'ai décidé de regarder L'amour l'après-midi du fameux Rohmer qui était sur Youtube gratuitement. Une nouvelle fois, la mayonnaise n'a pas pris... J'ai trouvé ça d'un chiant et d'une naïveté aberrante. Peut-être que pour les personnes qui ne sont pas françaises, il y a un certain charme à voir des gens qui s'ennuient à Paris mais personnellement ça me laisse de marbre.


Voilà j'espère que cette première partie vous a plu, je vous retrouve très vite avec la suite! En attendant, je vous souhaite une agréable journée à toutes et tous.


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