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mercredi 8 août 2018

Cinema | Movies I've seen #21 (June 2018)

Bonjour, bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien! Avec un peu de retard, voici enfin mon article cinéma sur les films que j'ai vu au mois de juin. C'est un post plutôt dense alors accrochez-vous! 

01/06/18 : Everybody Knows d'Asghar Farhadi. Je ne suis pas une fan de thriller en général. Parfois cependant, il y a des exceptions. Ce film n'en fait malheureusement pas partie. En effet, bien que je me réjouissais de voir de nouveau le couple mythique que forme Javier Bardem et Penelope Cruz à l'écran, le duo ne suffit pas à tout faire. Ce qui m'a sûrement le plus dérangé c'est la mise en scène que j'ai trouvé vraiment ratée et le scénario pas plus convaincant que ça. D'autant plus que l'ensemble est très long et donc devient vite pesant. Pas convaincue du tout...

02/06/18 : Goodbye Christopher Robin de Simon Curtis (2017). J'achète souvent des DVDs quand je vais à la Fnac (c'est à cause de cette fichue "offre" de 5 dvds pour 30€ : je tombe toujours dans le piège). Il arrive que je n'ai pas vu un film et que je l'achète quand même et c'était le cas pour celui-ci. Une des raisons principales de cet achat était le casting plus que l'histoire (je suis fan de Domhnall Gleeson depuis Harry Potter, Margot Robbie depuis la série Pan-Am et Kelly MacDonald depuis Boardwalk Empire ou encore Trainspotting de Danny Boyle). Alors je vous préviens tout de suite ce n'est pas un film révolutionnaire mais plutôt le genre de film à regarder un samedi ou un dimanche en fin d'après-midi avec un thé et des petits gâteaux. Aussi, bien que l'histoire puisse paraître un peu niaise ou pas forcément passionnante (la création du personnage de Winnie l'ourson), j'ai appris pleins de choses et le scénario aborde des thèmes très intéressants (les relations en général : celle entre les parents et leur enfant unique et celle du couple aussi...). Enfin, si vous ne craquez pas pour le petit garçon (Will Tilston) et n'avez pas envie de l'adopter, c'est que vous n'avez sûrement pas de coeur et que ce film ne vous plaira pas.  

05/06/18 : Hannah et ses soeurs de Woody Allen (1986). Comme je vous le disais dans un de mes articles précédents, je suis allée à La Rochelle pendant une petite semaine au début du mois de juin. Comme je ne pouvais pas me rendre au cinéma, j'ai regardé des films à la maison des personnes chez qui je séjournais. Je voulais voir Hannah et ses soeurs depuis quelque temps déjà et l'ayant sous la main j'en ai donc profité pour enfin le visionner. Je vous l'avais déjà dit ultérieurement, j'aime bien Woody Allen mais je suis loin d'être sa plus grande fan. Toutefois je trouve qu'il y a toujours dans ses films quelque chose dont s'inspirer. J'ai beaucoup aimé que le film soit découpé en chapitres et que ces séparations soient visibles à l'image (il y a des cartons noirs avec des citations, des résumés de la situation à venir ou l'indication du lieu tout simplement qui s'intercalent entre les différentes séquences du film). On retrouve aussi son amour pour la ville de New York à travers des plans consécutifs d'immeubles mythiques de la Big Apple qui donnerait envie à n'importe qui de partir à leur recherche. Il y aussi cet amour pour la voix off et ce décalage entre ce qui est dit et ce qu'on voit (par exemple : le personnage de Woody Allen est en panique totale dans sa tête mais paraît très calme extérieurement). C'est là que réside le comique du réalisateur et qui fait tout le charme de ses oeuvres. Le seul bémol pour moi c'est peut-être l'histoire qui est quand même très tordue et pas forcément très "saine" mais on mettra notre morale de côté et on dira que c'est ce qui fait que le film est drôle. 

06/06/18 : Le voyeur de Michael Powell (1960). De nouveau, c'est un film que je voulais voir depuis un moment. Il faut savoir que ce film a fait scandale quand il est sorti au cinéma et a reçu des critiques assassines qui ont mis quasiment une fin définitive à la carrière du réalisateur. En effet, à l'époque le public n'avait encore jamais vu une oeuvre d'une violence pareille et cela a dérangé. Aujourd'hui il est considéré comme un chef oeuvre anglais et les réalisateurs du Nouvel Hollywood comme Martin Scorsese en sont des fervents invétérés. Si vous êtes intéressés par les histoires de psychopathes cela devrait donc vous plaire et sinon, si vous avez une fascination pour les rousses (comme moi), vous serez servis! D'autre part, j'ai beaucoup aimé la photographie d'Otto Heller, intensément colorée qui confirme mon adoration pour la pellicule. Enfin je finirais par dire que c'est aussi à Michael Powell qu'on doit le merveilleux Les chaussons rouges (1948) que je vous recommande absolument si vous ne l'avez pas vu (avec l'une des plus belles chevelure rousse de l'histoire du cinéma : celle de Moira Shearer - qui joue aussi dans Le voyeur -). 

07/06/18 : Les sentiers de la perdition de Sam Mendes (2002). C'est la maman de la petite fille que je gardais à La Rochelle qui m'a conseillé ce film et je l'en remercie! Outre la perfection de la photographie de Conrad L.Hall (qui a reçu l'Oscar en 2003), l'histoire est très prenante. Pour ceux qui comme moi s'intéressent à la période de la prohibition et les relations père-fils conflictuelles : c'est une oeuvre qui saura vous captiver. Le casting est parfait avec un Tom Hanks qui pour une fois, joue les "bad guy", un Jude Law étonnant en photographe tueur à gage et un Paul Newman plus fascinant et redoutable que jamais. D'autre part, sachant que c'est seulement son deuxième film (le premier étant l'incroyable American Beauty), Sam Mendes s'impose comme un réalisateur au style affirmé et maitrisé et nous confirme son talent pour la mise en scène. 

08/06/18 : L'épouvantail de Jerry Schatzberg (1973). Je suis encore loin d'avoir vu tous les films dans lesquels joue Al Pacino mais celui-là était sur ma liste depuis longtemps. Le duo qu'il forme avec Gene Hackman dans ce film est absolument magique et leur rencontre fait partie des plus mémorables du septième art (une séquence de presque 10min où ils s'observent en face à face qui rappellent les affrontements des westerns). Ainsi, dès le début du film, on sait qu'on ne va pas s'ennuyer et rester indifférent à cette oeuvre. Bon par contre on ne va pas se mentir, le scénario est loin d'être gai et laisse même un goût assez amer sur la vie et les personnes qui ont du mal à s'adapter aux règles dictées par la société. Cependant, L'épouvantail a la force de dépeindre avec justesse une partie de la population américaine qui n'arrive pas à s'intégrer et à vivre parmi les autres. Ainsi, on suit deux personnages plus paumés l'un que l'autre qui vont passer un bout de leur vie ensemble et s'apporter chacun un peu de sagesse. Il s'agit donc ici d'un road trip poétique et humaniste qui retrace l'histoire d'un couple d'exclus du système qui ne va pas réussir à retrouver le droit chemin malgré des efforts répétés. Un peu déprimant mais véridique!

09/06/18 : The Barber, l'homme qui n'était pas là de Joel et Ethan Coen (2001). J'ai vu presque tous les films des deux frères mais je n'avais encore jamais regardé The Barber. Et c'est, je pense, un de ceux que j'ai le moins aimé... La raison réside peut-être (sûrement) dans la "froideur" du film, son côté austère, distant qui est renforcé par le choix du noir et blanc et cette mise en scène coupée au couteau, certes prodigieuse mais fondamentalement sévère et fermée. C'est ce personnage principal notamment, totalement en retrait, passif, indifférent à ce qui lui arrive, pour lequel je n'ai pas réussi à éprouver de l'empathie. J'ai toujours eu du mal avec les personnages inactifs alors cette histoire m'a énormément frustrée et ce n'est pas un sentiment particulièrement appréciable. Aucun regret d'avoir vu ce film cependant tant j'aime l'univers des frères Coen et leur humour si particulier, toutefois petite réserve quant au scénario qui ne m'a pas envoûtée. 

13/06/18 : Kramer contre Kramer de Robert Benton (1979). Grande admiratrice de Dustin Hoffman et Meryl Streep, cela faisait des années que je voulais voir ce film. Quand j'ai vu que Netflix l'avait ajouté à son catalogue, je n'ai pas hésité une seconde avant d'appuyer sur "Play". Ça n'a pas raté : j'ai pleuré, pleuré et encore pleuré. J'ai été particulièrement émue par la justesse avec laquelle le réalisateur a réussi à retranscrire parfaitement ce que c'est d'être père célibataire, de devoir allier travail et éducation de son enfant, relations professionnelles, amicales ou encore amoureuses. C'est une histoire dont les thèmes ne sont pas évident à aborder : la séparation d'un couple, la responsabilité en tant que parent, le doute... Et pourtant on arrive à s'identifier et à comprendre les différents points de vue (celui de la mère, celui du père, celui des proches, celui du fils). En un mot, je dirais : MA-GNI-FIQUE. 

13/06/18 : L'homme qui tua Don Quichotte de Terry Gilliam. C'est sûrement l'un des films les plus attendus par le public et par son réalisateur lui-même. L'homme qui tua Don Quichotte est un mythe. Personne n'aurait cru qu'il serait sorti un jour et même qu'il se serait fait tout simplement. Et pourtant! Ce cher Terry l'a réalisé, at last! J'avais beaucoup d'appréhension et d'un autre côté j'avais confiance parce que j'aime le cinéma de Mister Gilliam (et je suis amoureuse d'Adam Driver aussi j'avoue...). L'expérience de la vision du film était unique. En effet, je crois que je n'ai jamais eu aussi peur de ne pas aimer un film, d'être déçue; alors j'étais comme sur mes gardes, très attentive à ce que je voyais à l'écran, accordant beaucoup d'importance aux moindres détails. Et puis, la magie du cinéma a opérée et s'est abattue sur moi. Ainsi, j'ai relâché ma garde et me suis laissée emportée par cette histoire farfelue et surtout par son traitement, son adaptation si singulière et loufoque. J'y ai même vu un véritable accomplissement pour le réalisateur qui, je trouve, a trouvé l'angle et le recul parfait pour mettre en scène cette oeuvre maudite. La vraie réussite de ce film c'est que Terry Gilliam ne s'est pas contenté de faire bêtement le film qu'il voulait faire il y a 20 ans, il a fait évoluer son projet, s'est adapté. Alors oui ce n'est pas parfait mais on ressent tout les efforts et l'amour qu'il a mit dedans. L'homme qui tua Don Quichotte c'est lui et, bien que ce portrait soit un peu intransigeant, il est réaliste. Pour moi, ce film est une véritable déclaration d'amour au cinéma. Je dis donc bravo et, même si ce n'est pas son meilleur, cela reste inoubliable!

15/06/18 : Ocean's 8 de Gary Ross. Divertissement efficace mais qui s'oublie plutôt facilement après visionnage tant le scénario n'est pas original. Tout le problème du film c'est justement qu'on se souvient de la saga de Soderbergh et qu'on se rend très vite compte que ce nouvel opus version "femmes" n'est pas à la hauteur. Moins bien écrit, moins drôle, et malgré un casting alléchant : cela manque cruellement de complicité entre toutes les actrices. Bref, pas fou fou.

18/06/18 : Le Terminal de Steven Spielberg (2004). Je ne sais pas si Tom Hanks a une sorte d'accord avec Netflix mais beaucoup des films dans lesquels il joue sont disponibles sur la plateforme. Bref, tout ça pour dire que ça m'arrange plutôt bien parce que je n'avais encore jamais vu Le Terminal. Film efficace au scénario pas mal avec un humour pas déplaisant. Un Tom Hanks à l'accent russe, une Catherine Zeta-Jones très charmante et pleins de seconds rôles sympathiques. En résumé, on passe un bon moment. 

18/06/18 : Interstellar de Christopher Nolan (2014). Face au succès j'ai tendance à fuir. Quand l'avant-dernier film de Nolan était en salles (le dernier en date étant Dunkerque), je suis donc allée voir tous les films qui étaient à l'affiche sauf Interstellar. Ensuite je me suis dit qu'un tel film n'était "regardable" que sur grand écran alors je m'étais résignée et l'avait ajouté à ma liste des longs-métrages que je ne verrais jamais. Quand j'ai vu que le Grand Rex organisait une soirée Interstellar 2001, l'odyssée de l'espace, je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais. Et vous savez quoi? Contre toutes attentes, j'ai vraiment beaucoup aimé! Le scénario aurait pu facilement tomber dans la facilité ou dans quelque chose de très lourd, rébarbatif mais non. J'ai trouvé qu'au contraire, tout était (plus ou moins) crédible, contrôlé, habile. Joli!

19/06/18 : Solo : A Star Wars Story de Ron Howard. En allant voir ce film je n'avais aucunes attentes et je pense réellement que ce sont les meilleures conditions pour découvrir une oeuvre. Au final, j'ai passé un très bon moment! Alden Ehrenreich est un choix très judicieux pour le rôle d'Han Solo et son interprétation du célèbre personnage était juste surtout quand on sait qu'il passe après Harrison Ford qui est légendaire! De l'humour comme toujours, le Faucon Millenium, une bande d'acteurs cool, une histoire qui se prend pas la tête. Selon moi c'est un vrai feel-good movie et je ne demande rien de plus!

20/06/18 : Joint Security Area de Park Chang-wook (2000). J'ai vu ce film en cinexpérience (évènement organisé par le site Senscritique) un peu avant qu'il ne sorte en salles pour la première fois en France. Parce qu'en effet, le film date de 2000 mais il n'était encore jamais sorti dans notre cher pays. Étant donné que Stoker (2013) qui est un de mes films préférés et Mademoiselle (2016) que j'avais beaucoup aimé aussi ont été réalisé par le même réalisateur, j'étais d'autant plus curieuse et ravie de découvrir le film qui a changé sa carrière et fait son succès. L'histoire est bouleversante et c'est une incroyable leçon de vie et de paix. Si j'ai eu quelques doutes au début à cause de certains effets de mise en scène assez ringards et un jeu d'acteurs pas forcément au point, j'ai été agréablement surprise par la suite. C'est sûrement l'une des oeuvres cinématographiques à la plus belle fin et ça c'est un point essentiel et TRÈS positif selon moi. Je recommande totalement!!

23/06/18 : Kick-Ass 2 de Jeff Wadlow. J'avais beaucoup aimé le premier mais alors là j'avoue que je suis passée totalement à côté de la suite. J'ai trouvé ça vraiment lourd et la réalisation est à jeter à la poubelle. Je sais que c'est sensé être un film qui s'en fout de tout mais là c'est... Trop nul, trop aberrant de stupidité. Kick-Ass de Matthew Vaughn avait le mérite d'être stupide mais drôle, l'humour du deuxième est inexistant. Vous l'aurez compris : je n'ai pas aimé (et pourtant je suis folle amoureuse de Aaron Taylor-Johnson cependant, il y a des limites à la stupidité).

25/06/18 : The Cakemaker d'Ofir Raul Graizer. Il me semble que je suis allée voir ce film sans avoir vu la bande-annonce. J'ai tout simplement été attirée par le titre et l'affiche, simple et effective et j'ai décidé d'aller découvrir ce qui se cachait derrière. Je ne savais même pas que le film était une co-production judéo-allemande : un drôle de combo que j'ai trouvé très intriguant. Si l'histoire nous fait nous poser des questions sur divers sujets (l'infidélité, le deuil, le mensonge, la religion, l'homosexualité, la famille), j'ai trouvé que la mise en scène avait de la peine à être claire dans ses intentions. J'ai senti qu'il y avait un véritable potentiel mais quand le générique de fin a démarré, je suis restée perplexe, sur ma faim. Ce qui m'a sûrement le plus "dérangé" c'est de ne pas réussir à comprendre ce que le réalisateur, ce que le scénario voulait réellement raconter. Sachant que c'est une première réalisation, je me dis quand même que c'est un réalisateur qui a de l'avenir et dont je suis curieuse de découvrir les prochains projets. Mention spéciale pour Sarah Adler qui joue aussi dans Foxtrot de Samuel Maoz (dont je vous parlais dans mon article cinéma du mois de mai) et qui est, éblouissante de justesse. 

25/06/18 : Snowpiercer de Bong Joon-Ho (2013). Premier film que je vois du réalisateur et que j'ai pu découvrir grâce à Netflix. Je savais que Tilda Swinton (déesse terrestre) faisait partie du casting mais j'ignorais que le personnage principal était interprété par Chris Evans (dont je suis un peu honteusement assez fan depuis Les 7 fantastiques de Tim Story). Pour tout avouer j'ai même eu du mal à le reconnaître les premières dix minutes du film et c'est en ça que se reflète tout le génie de Bong Joon-Ho. Assez rapidement on entre dans son univers, sa façon de filmer et sa manière de raconter cette histoire complètement folle. L'ambiance créée est prenante et c'est avec une grande facilité qu'on se laisse totalement immerger. Véritable rôle de composition pour Mr. Evans qui ne se laisse pas intimider par le moindre obstacle et fait de l'ombre à une Tilda Swinton, véritable caricature d'elle-même qui se rend de plus en plus agaçante au fur et à mesure qu'on avance dans le film. 
26/06/18 : Volontaire d'Hélène Fillières. Je crois que je ne suis jamais sortie d'une salle de cinéma aussi désorientée et désabusée à la fois. C'est simple : je n'ai rien compris à ce film. De quoi cela parle, ce que désire les personnages? Impossible de vous répondre tant Volontaire manque de clarté. Alors après peut-être que c'est moi qui suis bête, je ne sais pas ou peut-être que j'attends trop d'être épaulée, guidée et que je n'aime pas rester dans le flou... En fait, je trouve ça facile de laisser le choix d'interprétation au spectateur, de laisser des pistes mais de toujours rester dans l'ambiguïté. À mon humble avis, trop de sujets sont abordés et aucun n'est correctement exploité ce qui donne un résultat très confus. Toutefois, cela reste un premier long-métage pour Hélène Fillières qu'on a connu en tant qu'actrice jusqu'à maintenant (et qui joue d'ailleurs un petit rôle dans Volontaire) donc on ne perd pas espoir pour la suite, s'il y en a une.

26/06/18 : Une famille italienne de Gabriele Muccino. Invitée par UGC, je suis allée voir ce film en avant-première. J'aime énormément les films de famille et étant franco-italienne, je me devais de découvrir Une famille italienne. Si le scénario n'est pas révolutionnaire, il était propice à une mise en scène peut-être plus originale. Toutes les intrigues restent en surface et sont malheureusement à peine développées. Par conséquent, on a du mal à s'accrocher aux personnages et à les apprécier. Cependant il y a quelques points positifs comme toutes les séquences autour du piano qui m'ont vraiment plu et m'ont rappelé ce que j'aime chez les italiens que je connais bien. Pas fou-fou mais pas affreux non plus haha.

28/06/18 : Bécassine de Bruno Podalydès. J'aime beaucoup les frères Podalydès et l'univers burlesque de Bruno en particulier qu'on retrouve bien dans sa nouvelle réalisation. Je n'ai jamais lu la bande-dessinée alors, du personnage de Bécassine je ne connaissais que la chanson mais pas vraiment autre chose... J'ai trouvé le film très frais! On ne se tord pas de rire (je ne pense pas que ce soit l'ambition du réalisateur non plus) cependant c'est une jolie comédie avec des moments de poésie qui font plaisir et font rêver un peu aussi. Tout le casting est réussi et Emeline Bayart en Bécassine est très attendrissante! 

28/06/18 : Ultra pulpe de Bertrand Mandico. Je vous avais parlé du film Les garçons sauvages,  dans mon article cinéma précédent, mon véritable coup de coeur du mois de mai. Quand un ami m'a proposé d'aller découvrir le dernier court-métrage du réalisateur qui était diffusé au Reflet Médicis dans le cadre du Festival du Film de Fesses, je n'ai pas hésité une seconde. Jolie surprise en plus de cela : Bertrand Mandico en personne est venu présenté sa dernière création. Si j'ai moins aimé et ai été moins convaincue par Ultra pulpe, je reste une vraie admiratrice de l'univers du cher monsieur. Son travail de la couleur, de la lumière, des matières est absolument somptueux et il a la faculté de rendre ses actrices puissantes, magiques. Pas convaincue du scénario mais ébahie devant la photo!

28/06/18 : Toby Dammit de Federico Fellini (1968). Toby Dammit est l'un des trois courts-métrages qui composent le film Histoires Extraordinaires. C'est une adaptation de la nouvelle Il ne faut jamais parier sa tête avec le diable d'Egar Allan Poe. Il était diffusé juste après Ultra Pulpe et c'est l'un des films préférés de Bertrand Mandico. J'ai trouvé ce court-métrage très intéressant surtout après avoir vu Ultra Pulpe. L'univers félinien est si riche que cela m'a donné envie de voir toute sa filmographie d'un coup. L'ensemble reste assez confus et un peu long (on ne sait pas trop où ça va et quand ça va se finir) mais ça m'a fait m'évader et m'a donné envie de créer. En résumé : c'est sacrément perché et psychédélique, toutefois très inspirant!

Total films vus au cinéma : 12
Total films vus en dvd : 6
Total films vus sur Netflix : 4
Total films vus tous supports : 22

Voilà j'espère que cet article vous a plu et vous souhaite un merveilleux mercredi! Sur ce, je file au cinéma, je vous embrasse!

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