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mercredi 30 mai 2018

Cinema | Movies I've seen #19 (April 2018)



09/04/18 : Madame Hyde de Serge Bozon. Je l'avoue, je ne suis pas une grande fan d'Isabelle Huppert. Cependant, j'admire sa carrière et ses choix de films. Chaque année elle est à l'affiche de longs-métrages très différents et je suis, la plupart du temps, assez curieuse d'aller les découvrir. Madame Hyde est un objet cinématographique qui possède des qualités et des défauts. L'univers créé est original mais j'ai trouvé qu'il n'était peut-être pas poussé assez loin. L'humour est très particulier et je pense qu'il ne fait pas l'unanimité (Romain Duris en proviseur est assez génial même si son jeu reste plutôt intriguant et José Garcia en mari tout doux et attentionné n'est pas forcément très crédible). Bref c'est un film que j'ai bien aimé sans plus...

09/04/18 : Don't Worry, He Won't Get Far On Foot de Gus Van Sant. Je n'ai pas encore vu toute la filmographie du réalisateur cependant je suis plutôt une admiratrice de son travail. En voyant la bande-annonce avec ce casting de rêve, j'étais donc assez enthousiaste à l'idée de voir ce film. Malheureusement je n'ai pas été autant charmée que par les autres oeuvres de lui que j'ai vu. Je n'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour le personnage principal et pour tout avouer, Joaquin Phoenix m'a même un peu agacée. J'ai vraiment préféré les seconds rôles comme les personnages interprétés par Jonah Hill et Jack Black qui, malgré leurs courtes apparitions envahissent l'espace et s'accaparent des scènes avec brio et classe. Je m'attendais aussi, peut-être, à plus d'humour en général et l'ensemble m'a semblé un peu long... Ce qui est non négligeable par contre, c'est qu'on ne tombe pas dans le pathos alors que cela était assez facile avec cette histoire d'handicapé alcoolique. 

10/04/18 : Mademoiselle Paradis de Barbara Albert. J'avais plusieurs raisons d'aller voir ce film : 1. l'histoire (une pianiste aveugle) 2. le contexte historique (Vienne au 18ème siècle) 3. c'est bête mais le titre m'a attirée (je trouvais ça poétique et très joli). Si je n'en attendais rien en particulier, j'ai été agréablement surprise par ce film. En effet, j'ai trouvé tous les acteurs excellents, les costumes et les décors sublimes et le tout était très bien mit en scène et remarquablement écrit. Les rapports qu'entretiennent les différents personnages entre eux sont parfaitement établis et tout est très crédible. Selon moi, la réalisatrice a su trouvé la distance parfaite pour raconter cette histoire et j'ai été très touchée par sa façon de montrer les émotions ressenties par tous les protagonistes du film (que ce soit par la musique, la lumière ou encore le jeu des acteurs). Il y a notamment pleins de petits détails qui font toute la différence et qui m'ont permis de rentrer complètement dans le récit. C'est donc un film que je recommande à tous et qui, je le sais, sera d'autant plus apprécié par ceux qui jouent ou apprennent le magnifique instrument qu'est le piano. (Bon par contre c'est en allemand mais on s'y fait). 

10/04/18 : La mort de Staline d'Armando Iannucci. J'avais très hâte de voir ce film. En effet, j'avais vu la bande-annonce pleins de fois au cinéma et à la fois le scénario et le casting me donnait très envie. Malheureusement, le charme anglais n'a pas opéré (et pourtant je les aime ces britanniques). Je n'ai pas du tout accroché à l'humour et je me suis ennuyée au point de m'endormir (chose qui ne m'arrive JAMAIS - c'était d'ailleurs la première fois de ma vie que je me suis assoupie au cinéma -). Je suis peut-être passée à côté ou peut-être tout simplement que je ne suis pas assez cynique, en tout cas, je pense que vous l'aurez comprit : je n'ai pas aimé, ni le jeu des comédiens, ni la mise en scène.

11/04/18 : L'île aux chiens de Wes Anderson. Ce n'est pas un secret : je suis une grande fan de Wes Anderson. Mon impatience pour ce nouveau film était donc extrême et il a été très difficile pour moi de ne pas regarder la bande-annonce mais j'ai tenu jusqu'au bout (en y allant je ne savais donc pas de quoi cela parlait exactement). Selon moi, Wes Anderson est arrivé à l'apogée de son style avec ce long-métrage. Avec L'île aux chiens, on sent une maitrise totale et une précision qui fait presque frémir. J'ai été assez surprise par mon intérêt pour l'histoire puisque, n'étant pas vraiment folle des animaux, un film avec presque que des chiens ne m'enchantait pas particulièrement. Quand bien même, le génie du réalisateur a réussi à m'hypnotiser. Parce que oui, le rythme du film, donné par la musique mais aussi par le montage, est enivrant. Si j'admire d'autant plus le talent de Wes Anderson, je dois admettre que son dernier bébé n'est pas mon préféré (#moonrisekingdomforever), cela reste tout de même un chef d'oeuvre. À voir absolument donc, sans aucune hésitation!

11/04/18 : Ready Player One de Steven Spielberg. Comme Wes Anderson, Steven Spielberg est un maitre, un génie, un réalisateur qui n'a plus besoin de prouver qu'il est talentueux. Avec ce nouveau film de science fiction, il nous montre et nous prouve, une fois de plus, qu'il est toujours "dans le game". Si j'avais quelques appréhensions avant d'aller voir le film, pendant que je le regardais j'étais totalement fascinée par cette histoire de jeu virtuel. (Bon après je ne vous le cache pas, je préfère E.T mais c'est mon avis personnel haha et ce n'est même pas vraiment comparable à dire vrai). Un film à voir en tout cas pour les prouesses techniques absolument hallucinantes!

12/04/18 : Kings de Deniz Gamze Ergüven. J'avais adoré Mustang (2015) de la même réalisatrice alors j'avais quelques attentes vis-à-vis de ce film. Malheureusement, même si j'ai trouvé les acteurs excellents : Halle Berry en maman débordée au naturel avec sa superbe tignasse et Daniel Craig en voisin un peu rustre mais au coeur tendre (qu'on ne voit d'ailleurs pas assez à mon goût), l'histoire ne suit pas. Le film se finit abruptement et c'est comme si on était laissés à l'abandon. J'ai été très frustrée en sortant de la salle. Les musiques sont ouf par contre et la photographie est vraiment pas mal non plus. Petite déception...

16/04/18 : Carnivores de Jérémie et Yannick Renier. J'avais énormément de doutes vis-à-vis de ce film et pourtant, je me suis dit qu'il fallait que je donne une chance à ce film français. Ça n'a pas loupé : je n'ai pas du tout aimé. Le titre est vendeur et ne s'applique pas vraiment au film selon moi (je comprends la métaphore mais je trouve cela exagéré). Beaucoup de clichés j'ai trouvé aussi et un scénario pas assez clair. Ce qui m'a le plus déçu c'est sûrement que les réalisateurs ne sont pas allés assez loin et que leur mise en scène est trop "polie". Le résultat c'est que ce n'est pas très original et  que ce n'est pas non plus vraiment exaltant. Toutefois, les performances des acteurs ne sont pas non plus à dénigrer et pour un premier film, c'est un peu maladroit mais ce n'est pas une catastrophe totale non plus.

16/04/18 : Les bonnes manières de Juliana Rojas et Marco Dutra. Je suis allée voir ce film sans savoir de quoi il parlait et j'avoue avoir été très surprise quand j'ai compris que c'était une histoire de loup-garou (j'aurais dû m'en douter avec l'affiche). Le plus drôle dans tout ça c'est qu'un des professeurs de mon école de cinéma nous en avait parlé parce qu'il a bossé dessus! Enfin bref... J'ai trouvé l'expérience intéressante mais j'avoue que j'ai eu un peu de mal avec l'ensemble, en particulier la fin (il n'y a rien à faire quand je n'aime pas la fin, ça me gâche tout le film). Au moins, contrairement à Carnivores, les réalisateurs sont allés au bout de leurs idées et cela donne un long-métrage intriguant et personnel. J'ai eu beaucoup de mal avec la crudité de certaines séquences (j'ai du mal avec le sang, les plaies ouvertes et tout ça donc forcément...). Cela ne m'a pas laissée indifférente en tout cas, ce qui est plutôt un bon point.

17/04/18 : Mektoub, My Love : Canto Uno d'Abdellatif Kechiche. Qu'on soit sensible ou non au cinéma de Kechiche, il est difficile de dénigrer son travail en tant que réalisateur. J'avais beaucoup aimé La vie d'Adèle (2013) que j'avais vu chez moi alors j'étais plutôt curieuse de découvrir son nouveau film au cinéma. Bon je l'avoue j'ai dû vraiment me motiver parce qu'il dure trois heures et que ce n'est pas forcément évidemment à caler dans une journée. Aucun regret cependant tant le film est réussi. On pourrait se dire que l'histoire est banale (l'été d'un jeune homme qui est un peu perdu émotionnellement) et pourtant la magie opère sous le regard du réalisateur ou plutôt le point de vue qu'il a décidé de mettre en scène. Alors oui, il y a un peu beaucoup de plans sur les postérieurs des actrices et ça en devient envahissant à force MAIS on comprend que c'est une véritable déclaration aux corps, aux formes féminines et cela va tout à fait dans le sens de l'angle choisi (la vision du personnage principal). Si j'ai été un peu perturbée en sortant de la salle, j'ai très vite conclu que ce que j'avais vu m'avait plu et SURTOUT m'avait donné envie de danser! Ce qui est plutôt agréable non? 

19/04/18 : Sonate pour Roos de Boudewijn Koole. COUP DE COEUR ABSOLU du mois. Si il y a bien un film que j'ai recommandé dernièrement à mon entourage c'est celui là! Petite pépite nordique qui m'a fait éprouvé autant d'émotions que si j'avais perdu quelqu'un de ma famille, avais trouvé l'amour ou avais reçu un cadeau hyper personnel, me correspondant totalement (toutes ces comparaisons sont assez aléatoires j'en ai conscience - ne m'en voulez pas -). J'ai trouvé que tout était vrai, juste, simple (sans l'être). J'ai pleuré comme une madeleine pendant presque toute la durée du film mais j'ai adoré ressentir ce que j'ai ressenti. Aussi, je tiens à parler du travail sur le son qui est très fin et qui permet une totale immersion dans l'univers du film. Absolument tout m'a touché et ému et c'est en ça que j'adore le cinéma. D'autant plus que j'y suis allée totalement par hasard et que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. À VOIR IMPÉRATIVEMENT!

23/04/18 : Nuits blanches à Seattle de Nora Ephron (1993). Quand un soir tu es seul(e) chez toi, que tu as Netflix et que tu n'as pas envie de te prendre la tête, tu regardes cette petite comédie romantique des années 90. Parce que Tom Hanks et Meg Ryan c'est un couple qui fonctionne et dont j'avais déjà aimé suivre l'histoire d'amour dans Vous avez un message de la même réalisatrice (voir mon avis dans l'article >> ici <<). Bon ce n'est pas un grand film mais c'est mignon et ça ne fait jamais de mal à regarder. 

24/04/18 : Mes provinciales de Jean-Paul Civeyrac. Film français en noir et blanc qui parle de jeunes étudiants en cinéma (entre autres) et des difficultés des relations en général. Ce film traite de l'amour pour les autres et pour ses passions, des amis, du changement, de la famille un peu aussi et de la vie tout simplement. La réalisation n'est pas très innovante et elle est même assez rébarbative mais d'une certaine manière, ce n'est pas un facteur que j'ai vraiment pris en compte au final dans mon analyse du film. Il y a, je pense, autant de points négatifs que de points positifs qui donne au long-métrage un certain charme difficile à expliquer. Ce qui n'est pas très clair selon moi malheureusement c'est ce que le réalisateur veut raconter. Et si pendant la projection j'étais intéressée par le déroulement de l'histoire, les dernières minutes m'ont fait totalement décrocher : la fin est désespérante et m'a agacée au plus haut point. Toutefois, petit coup de coeur pour Andranic Manet qui tient le rôle principal et qui a réussi à m'intriguer un peu beaucoup... Et jolies performances pour Gonzague Van Bervesseles et Jenna Thiam notamment. 

24/04/18 : Larguées d'Eloïse Lang. J'ADORE Camille Cottin et c'est la raison principale pour laquelle je suis allée voir ce film. Comme je m'y attendais, pas de grandes surprises dans cette comédie inspirée d'un film danois de 2017 (All inclusive de Karin Fahlén). Tout ce qu'on voit dans la bande-annonce résume bien l'ensemble et on y voit d'ailleurs les meilleures séquences du film. J'ai l'impression d'être hyper négative dans ce que j'écris mais j'avoue que je m'attendais à rire beaucoup plus. J'ai beaucoup aimé le petit rôle de Thomas Scimeca (que j'avais adoré dans Apnée de Jean-Christophe Meurice) mais j'ai trouvé que son personnage n'était pas bien exploité. Je sais que cette comédie a beaucoup plu au public néanmoins je n'en garde pas un grand souvenir. Je suis peut-être passée à côté... 

25/04/18 : Red Sparrow de Francis Lawrence. J'avoue j'ai été surprise par les rebondissements de la fin du film et ça ce n'est pas négligeable, au contraire! Bon par contre, beaucoup de problèmes de crédibilité selon moi qui m'ont un peu sorti du film. J'ai aussi détesté les perruques de Jennifer Lawrence qui sont ridicules et beaucoup trop perceptibles et j'ai détesté sa sexualisation permanente qui ne lui va pas si bien que ça. Un film pas mal donc mais pas non plus révolutionnaire. 

29/04/18 : Lost River de Ryan Gosling (2015). Je l'avais raté au cinéma et quand j'ai vu qu'il était sur Netflix je n'ai pas hésité une seconde. Selon moi il s'agit plus d'une sorte d'exercice de style que de film tant l'histoire est particulière et décousue. La photographie du film est épatante, l'ambiance parfaite, les acteurs sont bien dirigés mais cela m'a laissé sur ma faim. Je le reverrai bien en tout cas parce que j'ai été assez intriguée et surprise par l'originalité de l'univers dépeint.

Total films vus au cinéma : 14
Total films vus en dvd : 0
Total films vus sur Netflix : 2
Total films vus tous supports : 16

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